Les jeux Olympiques et Paralympiques sont une merveilleuse opportunité pour faire résonner, une fois de plus Saint-Quentin-en-Yvelines à l’international. C’est l’occasion de démontrer aussi notre savoir-faire à recevoir les plus grands événements internationaux et d’exposer, au monde entier, l’excellence scientifique française », explique Jean-Michel Fourgous, président de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (78). Territoire hôte des jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024, cette dernière s’apprête à accueillir quatre disciplines – golf, cyclisme sur piste, BMX et VTT — et conduit à cette occasion une stratégie de valorisation des différents sites concernés.
Du haut de ses 231 m, soit le point le plus haut du département des Yvelines, la colline d’Élancourt, est la seule des quatre sites saint-quentinois qui reste à aménager pour ces JOP. Un appel à projets a été lancé, en début d’année, pour ce site remarquable de la région Île-de-France.« Le point culminant de la colline offre des panoramas très riches sur le territoire des Yvelines. Ils sont actuellement trop peu valorisés au regard du potentiel identifié, estime le président. De plus, le site bénéficie d’une emprise foncière relativement plane d’environ 1500 m2. »Le document d’urbanisme, actuellement en vigueur, autorise une constructibilité de 200 m2 de surface de plancher pour une hauteur possible de construction de 13 m. L’agglomération souhaite, par ailleurs, que le site conserve tout ou partie de sa vocation accessible au public.
Sept projets ont été présentés à l’issue de l’appel d’offres. Le projet lauréat sera désigné début juillet. Il devra nécessairement s’inscrire dans la dynamique des JOP 2024. « Cet événement est un booster de projets pour notre territoire et une occasion unique de promouvoir Saint-Quentin-en-Yvelines au-delà de nos frontières, tant au niveau des retombées médiatiques, économiques que sociétales », a rappelé le président de l’agglomération.
SEPT OPÉRATEURS PRÉSENTENT LEUR PROJET
«SQYDôme»
Un phare surplombant l’Île-de-France comprenant une green-city, des espaces de travail mutualisés, un centre de recherche ou encore un eco-park. (Hervé Tordjman)
« À la recherche d’un sommet »
Ce belvédère comprend un amphithéâtre au cœur de la colline, un globe flottant au-dessus et un espace de promenade et de sport. (ECT + Antoine Grumbach)
« ASTRE »
Ce projet valorise les activités événementielles et sportives sur la colline, en temps réel et pour différents publics. (Mercury Technologies + Exagone + Dotvision + Ionosys)
«La montagne à la ville»
C’est une offre globale sport et loisirs comprenant un parc paysager, un site VTT, des équipements sports et loisirs, ainsi que des services associés et des aménagements pour les événements.
(Agence TER + UCPA + BikeSolutions)
« Les neiges éternelles du Grand Paris »
La symbolique du point culminant de la colline comprendrait une structure légère, adaptable et réversible, basée sur l’utilisation de toiles blanches tendues qui s’adapteraient en fonction des événements. (Socotec + Alep)
« Station H24 »
Intégrée à l’intérieur de la colline, elle comprend un centre d’innovation, un restaurant d’alti- tude, une « station-service » liée aux sports de montagne, et une expérimentation artistique et innovante autour de l’antenne relais.
(Studio Dorell + QBE + AAMO)
« Un panorama à 360° »
Le concept repose sur la technologie des Lumicene© (menuiseries réversibles) et comprend la réalisation d’un restaurant/bar, cinq modules vitrés chacun coiffés par un toit plat et illuminés, et des menuiseries coulissant à 180° pour transformer un espace intérieur en extérieur.
(Lumicene© + ASBA)
Blandine Klaas
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