Six mois après l’annonce du plan d’actions pour améliorer la sécurisation des passages à niveau, qui prévoit notamment d’imposer de façon systématique des diagnostics des passages à niveau et d’augmenter de 40% d’ici 2022 l’effort de l’État, Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État chargé des Transports, a réuni l’ensemble des acteurs concernés pour dresser un premier bilan.
C’est ainsi que l’Établissement public de la sécurité ferroviaire (EPSF) a confirmé que dans 99 % des cas, la collision entre un train et un véhicule a une cause routière et non pas ferroviaire, et que dans 93 % des situations, le non-respect du code de la route est à l’origine du drame. Face à ce constat, Jean-Baptiste Djebbari a insisté sur la nécessité de poursuivre les expérimentations visant à mieux signaler les passages à niveau pour une meilleure prise de conscience du risque par les automobilistes. Et d’annoncer une forte mobilisation des préfets sur le terrain. Une instruction va leur être donnée dans les prochains jours pour engager la concertation avec les gestionnaires de voirie volontaires sur des expérimentations de baisse de la vitesse aux abords des passages à niveau. Cette instruction prévoit aussi de confier aux préfets la responsabilité de l’animation de la concertation au plan local pour décider des mesures les plus efficaces pour réduire le danger des passages à niveau.
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