Quelle est la place des infrastructures vertes dans les politiques urbaines des villes ? Une enquête menée auprès de 25 villes par l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) en partenariat avec Hortis, apporte quelques éléments de réponse. Ainsi, la végétalisation d’infrastructures grises et des voies de tramway est largement pratiquée par les collectivités interrogées. Les parcs et jardins sont les infrastructures vertes les plus communément mises en oeuvre par les villes du panel. Les zones humides et noues végétalisées figurent également au rang des infrastructures vertes relativement courantes. Quant aux forêts urbaines, considérées comme un atout majeur pour améliorer durablement la qualité de l’air en ville, seules 4 villes sur 10 en bénéficient. Enfin, pour la majorité des villes interrogées, la biodiversité et l’amélioration du cadre de viesont les principales raisons ayant présidé au développement d’infrastructures vertes sur leur territoire. Dernier enseignement-clé de l’étude, la quasi-totalité des communes interrogées a adopté une démarche globale, dans laquelle le service « espaces verts » travaille main dans la main avec la direction de l’urbanisme. « Pour les Français, la ville idéale est d’abord écologique et végétale [1]. Les bons résultats de cet Observatoire en matière de végétalisation d’infrastructures grises sont encourageants, car si les villes françaises souhaitent s’adapter aux aspirations de leurs citoyens, il est impératif qu’elles investissent non seulement dans la création de nouveaux espaces verts, mais également dans la végétalisation des infrastructures existantes » analyse Catherine Muller, Présidente de l’Unep.
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