Pour lutter davantage contre la pollution des océans, la France s’est engagée, lors du One Ocean Summit à Brest, en février 2022, à traiter sous 10 ans les décharges abandonnées de ses littoraux présentant des risques de rejet en mer de déchets notamment plastiques.
Dès 2022, l’Etat sera aux côtés des collectivités pour réhabiliter ces décharges et renaturer ces sites, avec trois premiers chantiers de traitement des décharges de Dollemard en Seine-Maritime, Fouras-Pre-Magnou en Charente-Maritime et l’Anse Charpentier en Martinique a annoncé la Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité lors de sa visite le 18 février dernier sur le site de la décharge du Pré-Magnou à Fouras. Les 55 décharges littorales dont il s’agit sont toutes situées à moins de100 mètres du trait de côte et soumises aux aléas érosion et/ou submersion marine, occasionnant des risques avérés de relargage dans l’environnement de déchets ménagers ou industriels, selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) qui a réalisé cet inventaire non exhaustif. Le dispositif d’accompagnement consistera, pour les collectivités concernées, à bénéficier de l’expertise gratuite du Cerema qui les assistera dans la conception des projets de résorption tandis que l’Etat apportera un soutien financier pour la réalisation des études et travaux à hau- teur de 50 % maximum du coût de l’opération via un fonds dédié porté par l’Ademe : 30 M€ pour l’année 2022. La présence sur le littoral de décharges anciennes constitue une menace environnementale dans le contexte du changement climatique : en effet, du fait de l’érosion du trait de côte ou de phénomènes de submersion marine, le risque de relargage en mer de déchets, notamment plastiques, est de plus en plus important.
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