L'inclusion numérique au programme du 16e forum des interconnectés

Très présent dans l’ensemble des domaines de compétence des collectivités comme dans le quotidien des citoyens, le numérique, a laissé de côté quelque 13 millions de Français ont rappelé Karine Dognin-Sauze, Présidente du réseau des Interconnectés et Céline Colucci, Déléguée générale, à l’occasion de la 16e édition du forum des interconnectés organisée à Lyon les 12 et 13 février. Le constat de cette fracture a amené la commission des élus du réseau à produire le manifeste « Agir face à l’urgence de l’illectronisme », remis au secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, présent à l’événement. « Notre idée était de présenter nos conclusions et faire des propositions pour l’avenir, qui soient suffisamment claires et simples pour être reprises facilement par tous et déclinées sur tous les dispositifs locaux » a expliqué constance Nebbula, conseillère déléguée à l’Economie numérique et à l’innovation à Angers, et membre des Interconnectés.  Le document pose six convictions et formule plusieurs propositions à mettre en œuvre. Décrétant une mobilisation générale pérenne de tous les acteurs aux échelons pertinents, le manifeste appelle également à une répartition des engagements de responsabilités du financement des actions, l’Etat devant prendre sa part dès lors qu’il est concerné au niveau local par les services à l’usager.

En réponse, Cédric O a rappelé l’implication déjà à l’œuvre à travers le soutien aux aidants via le dispositif Aidants Connect et le Pass numérique – 10 millions d’euros investis en 2019, 30 en 2020 dont la moitié à la charge de l’Etat – qui permet de former les particuliers via les opérateurs locaux. Le secrétaire d’Etat au Numérique a également repris l’une des propositions de ce manifeste, la conférence des financeurs, un nouveau dispositif de gouvernance qui aura pour mission de définir un programme coordonné de financement des actions individuelles et collectives d’inclusion numérique. L’expérimentation sera menée dans cinq intercommunalités volontaires - la Métropole de Lyon, la Métropole européenne de Lille, la Rochelle, l’Euro-métropole de Strasbourg et le SICOVAL.

La santé au travail, un enjeu majeur dans les collectivités

Bien qu’en diminution, la part des agents considérant que leur bien-être au travail s’est dégradé au cours des six derniers mois est de 50 %, contre 58 % en 2018 selon la Mutuelle Nationale Territoriale qui révélait le 14 novembre, avec le soutien de SMACL Assurances, le palmarès de la 7e édition des Prix santé et mieux-être au travail de la fonction publique territoriale. Six collectivités ont été primées pour l’occasion. La ville de Guéret (23), pour son action en faveur de la prévention des risques des métiers d’entretien des locaux ; la communauté de communes les Vals du Dauphiné (38), pour son action de construction d’un « territoire durable global » ; le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis (93) pour son action de promotion de l’activité physique comme vecteur de santé et de réussite professionnelle ; la ville de Toulon (83) pour son action en faveur de la mobilité des agents à travers un processus d’intermédiation ; la communauté de communes de l’Ile d’Oléron (17) pour son action en faveur de la réduction de la pollution et des risques routiers sur son territoire ; et enfin, le centre de gestion de la Haute-Garonne (31) pour son action visant à préserver l’employabilité et la santé des agents.

Cette 7e édition a également été marquée par la remise de quatre « Coups de cœur », chacun soulignant une action remarquable parmi les candidats. Ainsi, le « coup de cœur de la MNT » remarque l’initiative de la ville d’Assigny (18), le « coup de cœur de SMACL Assurances » souligne l’action du Centre intercommunal d’action sociale de Montignac-Lascaux (24), le « coup de cœur des internautes » soutient le projet de la ville de Guéret (23) et le « coup de cœur des militants et des collaborateurs de la MNT » accorde une mention particulière à la Ville de Troyes (10).

84% des créations d’emplois sont concentrées dans les grandes aires urbaines

Alors que les maires s’apprêtent à remettre en jeu leur mandat, la 3ème édition du Baromètre Arthur Loyd de l’attractivité et du dynamisme des métropoles françaises aide à comprendre le fossé qui se creuse entre les grandes métropoles et le reste du territoire. En 2018, face à la baisse généralisée des créations nettes d’emplois, seules les plus grandes agglomérations françaises résistent. Selon l’étude, en comparaison au reste du territoire national, les grandes et très grandes métropoles régionales ainsi que le Très Grand Paris bénéficient d’une importante dynamique dans la création d’emplois. Ces dernières font ainsi preuve d’une certaine résilience en réussissant à créer plus d’emplois qu’ailleurs en France avec 84 % des créations nettes dans le secteur privé en 2018 (contre 63% en 2017) alors que la croissance économique est pourtant plus faible : 1,7% de croissance du PIB en 2018, en baisse de 0,6 point par rapport à 2017. A contrario, les aires urbaines de moins de 500 000 habitants sont les plus touchées par le ralentissement des créations d’emplois. Dans ces territoires, ces dernières ont été divisées par 4 en 2018. « La plupart des petites et moyennes villes se heurtent à un plafond de verre. Moins résistantes à la tourmente, elles sont les premières touchées par le ralentissement de la croissance économique. A l’aube des élections municipales et d’une nouvelle étape de décentralisation, on comprend à quel point le rôle des élus locaux est central en matière de développement territorial. Ces chiffres nous démontrent comment les grandes métropoles sont responsables de leur bassin économique et peuvent tirer vers le haut leurs écosystèmes dont les couronnes périurbaines et rurales font partie» analyse Cevan Torossian, Directeur du pôle Etudes & Recherche d'Arthur Loyd.

Une consultation nationale sur le handicap

La secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, vient de donner le coup d’envoi de la consultation nationale “#ActionHandicap”, menée par la plateforme de mobilisation citoyenne Make.org, en partenariat avec le groupe Klesia, la Fondation OCIRP et le Comité national Coordination Action Handicap (CCAH). Dans un second temps, les propositions plébiscitées seront transformées en actions concrètes, qui seront déployées à l'horizon 2022 par Make.org et ses partenaires référents sur le sujet. Les résultats de la consultation nourriront également la réflexion du gouvernement dans la perspective de la Conférence nationale sur le Handicap.

Notre-Dame de Paris : les collectivités locales veulent contribuer à la reconstruction

Le gigantesque incendie qui a ravagé lundi soir ce symbole fort de la capitale, a suscité beaucoup d’émoi dans les collectivités locales françaises. Nombre d’élus ont exprimé leur tristesse face à ce drame ainsi que leur volonté, à travers un don de la commune, du département ou de la région, de contribuer à la reconstruction de la cathédrale. Pour leur part, les associations d’élus locaux soutiennent largement la souscription nationale lancée par la Fondation du patrimoine. Ainsi, l’AMF a lancé un appel à toutes les communes et intercommunalités de France pour « s’associer, aux côtés de l’État et de la Ville de Paris, à la restauration de la cathédrale Notre-Dame ». Le Réseau maires des Villes-Cathédrales, porté par l’association Villes de France, "apportera son soutien à la Fondation du patrimoine pour faire connaître le plus largement possible la collecte nationale pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris". L’association des petites villes de France (APVF), l’association des maires d’Ile-de-France (AMIF), l’assemblée des communautés de France (AdCF), les élus des grandes villes (France urbaine) et les maires ruraux ont également appelé à relayer la souscription nationale. Face à cet élan de solidarité national, Sébastien Lecornu, ministre des Collectivités territoriales, a annoncé que « les dons de ces collectivités seront comptabilisés en dépenses d’investissement et non de fonctionnement ».

Lyon Paris et Rouen championnes françaises de la mobilité

Inscrites dans le trio de tête du panel réalisé par le think tank Les Clés de la Mobilité, ces trois villes ont été désignées comme les plus attractives sur le plan de la mobilité. Elles se distinguent grâce à une offre très diversifiée en matière de transports et se montrent créatives pour faciliter la mobilité au sein de l’agglomération et de ses alentours, tout en proposant une offre attractive sur le plan tarifaire. Enfin, elles plébiscitent une réduction drastique des rejets dans l’atmosphère en n’hésitant pas à innover. Riche en enseignements, l’étude menée auprès des 75 plus grandes villes françaises révèle également que les villes de toute taille peuvent arriver à des résultats équivalents en termes de diversité et d’accessibilité des offres de transport et mobilité, que 62% des villes du classement font circuler encore plus de 80% de leurs bus en diesel ou essence ou encore qu’une ville classée sur trois ne propose aucune solution de conseil ni d’accompagnement aux entreprises basées sur leur territoire. Quant aux données disponibles, « de très nombreuses villes françaises ne rendent pas publiques les informations nécessaires à la bonne compréhension de leurs politiques des transports » déplorent les auteurs de l’étude.

Les dépenses culturelles des collectivités à la loupe

L’Observatoire des politiques culturelles réalise, pour la troisième année consécutive, en étroite collaboration avec le Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS), un outil de connaissance permettant d’apprécier en temps réel l’évolution de l’effort culturel des autorités locales de plus de 20 000 habitants. Sur les 140 collectivités et EPCI interrogés, ils sont 56 % à déclarer augmenter leur engagement en fonctionnement. Un tiers des répondants indiquent réduire leurs moyens en faveur de la culture entre 2017 et 2018, et 11 % affichent une stabilité. Ainsi, il ressort que les régions ont consacré 811,3 millions d’euros à la culture en 2018. Six régions sur les 9 de l’échantillon s’inscrivent dans une dynamique de hausse, dans la lignée du constat effectué dans la précédente note de conjoncture. L’examen des différents domaines artistiques et culturels fait apparaître, une attention plus favorable de leur part au patrimoine culturel, aux musées, aux festivals et événements et au spectacle vivant. Selon l’étude, la disparité des politiques culturelles départementales reste d’actualité en 2018, avec une légère amélioration de leur effort par rapport à 2017 et surtout par rapport à 2016 : dans l’échantillon interrogé, 51 % des départements augmentent leur budget culturel en fonctionnement, tandis que 40 % le réduisent. Et tandis que les métropoles s’inscrivent dans une tendance globalement à la hausse, tant du côté du fonctionnement que de l’investissement, 71 % des villes de plus de 100 000 habitants de l’échantillon augmentent leurs budgets culturels de fonctionnement entre 2017 et 2018, et 21 % les réduisent. « Pour l’année 2019, la moitié des répondants prévoient une stabilité de leur budget culturel », indique le document .

Gilets jaunes : les grandes villes attendent des réponses concrètes

Chaque samedi depuis 13 semaines les commerçants et habitants des villes françaises sont pris en otage par des casseurs en marge des manifestations des « gilets jaunes ». France urbaine, l’association qui regroupe les grandes villes, métropoles et agglomérations, déplore l’impact sur les contribuables locaux et sur les commerces qui se chiffrent en millions d’euros dans nombre de grandes villes. Pour Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de France urbaine, « des commerces sont à l'agonie, nous ne pouvons pas rester sans rien faire et les abandonner. Le problème est national, il appelle donc une solidarité nationale et des mesures d'urgence. » Reçue ce matin par Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'état auprès du ministre de l'économie et des finances et Laurent Nunez, secrétaire d'état auprès du ministre de l'intérieur, France urbaine a demandé au gouvernement le renforcement du maintien de l'ordre, la prise en charge totale ou partielle des coûts supplémentaires liés aux dégradations ainsi qu’une exonération - et non pas seulement un étalement - des charges sociales et des impôts qui incombent aux commerçants affectés. Les élus des grandes villes souhaitent également que soient retirées du périmètre de la contractualisation les dépenses de fonctionnement engagées. Ces questions seront approfondies dans le cadre d’un groupe de travail entre le gouvernement et les élus. Un plan d’actions devrait être mis en place dans une quinzaine de jours.

Les architectes participent au Grand débat national

Pour que l'architecture ne soit pas en reste, le Conseil national de l'Ordre des architectes ouvre le site www.grand-debat.archi, pour permettre à tous les citoyens et professionnels du cadre de vie de s'exprimer sur les questions relatives à l'architecture. Habiter, financer, aménager et participer sont les quatre thèmes mis en avant. Quatre séries de questions sont également proposées. Les contributeurs pourront y répondre pendant toute la durée du Grand débat national, jusqu'au 15 mars 2019. L'ensemble des contributions reçues sera publié sur le blog. Une synthèse des propositions sera adressée à la Mission du Grand débat mise en place par le gouvernement ainsi qu'à trois ministres: Emmanuel Wargon, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales et Franck Riester, ministre de la Culture.

 

 

Les petites villes apportent leur contribution au Grand débat national

L'Association des Petites Villes de France que préside Christophe Bouillon, député de Seine-Maritime, maire honoraire de Canteleu a présenté, dans le cadre du grand débat national lancé par le Président de le République et le Gouvernement, sa propre contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales dans notre pays. Douze grandes propositions relatives à la mobilité durable, à la transition écologique, à la lutte contre la désertification médicale qui doit devenir une priorité nationale, à la revitalisation des centres-villes et enfin en faveur d'une nouvelle solidarité territoriale. L'APVF propose en effet la création d'un « Fonds de solidarité territoriale » alimenté par les métropoles, par l'Etat et par l'Europe, ciblé en direction des territoires les plus fragiles dans chaque région. L'Association adressera sa contribution au Grand débat au Président de la République, au Premier ministre et aux Président des deux assemblées.

 

Onze collectivités primées au Grand prix national RCL-Revue des collectivités locales 2018

Après deux éditions régionales en 2018, RCL - Revue des collectivités locales a décerné son 4e Grand Prix national, mardi 4 décembre, au cours d’une cérémonie organisée au Cercle national des Armées, à Paris. « Nous voulons être à la fois un miroir et une caisse de résonance des initiatives locales à travers tout le territoire national » a affirmé Stéphane Demazure, le président de Link Media Group, dans son discours d’ouverture. Pierre Méhaignerie, ancien ministre, maire de Vitré et vice-président de Villes de France a quant à lui souligné la nécessité de mettre en valeur les initiatives des villes ajoutant que « la vertu d’un grand peuple c’est l’esprit de responsabilité de ses citoyens et en premier lieu des élus ». Treize prix ont été décernés dans dix catégories. Point d’orgue de la soirée, la remise du Grand prix de la transformation, attribué à la ville de Cognac pour la requalification des quais de la ville, et le Grand Prix de l’innovation décerné à la communauté d’agglomération du Sicoval, pour l’expérimentation de la route solaire Wattway.

Depuis 2015, avec le soutien de Villes de France, le grand Prix de la Revue des collectivités locales récompense les réalisations urbaines des communes et intercommunalités de 10.000 à 250.000 habitants.

 

 

Palmarès du Grand prix National 2018

 

Catégorie mobilité 

Ville de Niort pour la gratuité des transports en commun

 

Catégorie Centre-ville 

Ville de Perpignan pour la réintroduction de l’université en cœur de ville

 

Catégorie Aménagement et espace public 

Ville de Cognac pour la requalification des quais de Cognac

 

Catégorie Energie 

Communauté d’agglomération du Sicoval pour la route solaire

 

Catégorie Sécurité 

Ville d’Antibes pour son projet de smartcity

 

Catégorie Numérique

Ville des Ponts de Cé pour la borne d’affichage légal numérique

 

Catégorie Patrimoine ex-aequo :

Ville de Bondy pour la réhabilitation et transformation de la ferme de Caillard et

Ville d’Anglet pour la rénovation du domaine de Baroja

 

Catégorie Gestion de l’eau 

Grand Dax pour son outil de gestion et prévention des inondations

 

Catégorie Accessibilité 

Ville de Metz pour la signalétique patrimoniale connectée et accessible aux personnes à mobilité réduite

 

Catégorie Infrastructure sportive

Ville de Saint-Paul-les-Dax pour la plaine sportive

 

Grand Prix aex-aequo

Grand Prix de la transformation : Ville de Cognac pour la requalification des quais de cognac

Grand Prix de l’Innovation : Communauté d’agglomération du Sicoval pour la route solaire

 

www.grandprix-collectiviteslocales.fr