A Toulouse, une mutuelle communale pour que les seniors ne renoncent plus aux soins

La mairie a négocié pour ses administrés les plus âgés et les moins aisés, une mutuelle communale. Le dispositif, déjà adopté dans plus de 5 000 communes françaises permet aux souscripteurs de réaliser des économies de près de 30% par rapport aux prix du marché.

Constatant chez les seniors une difficulté croissante d’accès aux soins et une baisse du pouvoir d’achat conséquente pour cette population pourtant fragile, la mairie de Toulouse propose depuis le début de l’année l’adhésion à la mutuelle communale pour les seniors éligibles et qui le souhaitent. Elle est ainsi accessible aux Toulousains de plus de 60 ans les plus modestes (revenus nets mensuels inférieurs à 1.800€) à des tarifs 30% inférieurs à ceux du marché, avec une très bonne couverture. Porté par la Direction des Solidarités et de la Cohésion Sociale et le Service Communal d’Hygiène et Santé, le dispositif est une promesse de campagne du Maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc. Issu des demandes du terrain, le projet de complémentaire communale voit le jour dès juin 2021 dans le cadre de l’appel à partenariat émis par la collectivité. La mutuelle retenue, Just, signe avec la Mairie la convention en janvier 2022. Pour Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole,« Ville solidaire et inclusive, Toulouse protège les plus fragiles et les plus démunis. Parce que notre santé est notre bien le plus précieux, nous ne pouvons accepter que certains la sacrifient pour préserver leur pouvoir d’achat. La mutuelle communale bénéficie aujourd’hui à plus de 800 retraités et permet à chacun d’accéder à une offre de soin digne de ce nom, au plus près de chez lui ».

La ville de Rouen propose des ateliers zoom à ses aînés

Depuis le 23 novembre, l’association Rouen Séniors, la Ville de Rouen et la Maison des Aînés ont lancé « Les rendez-vous confinés ». L’objectif est clair : rompre l’isolement des publics fragiles que constituent les séniors par la mise en place d’une série de conférences et d’activités physiques gratuites via la solution de vidéoconférence zoom. Différents ateliers seront ainsi proposés aux participants via un programme changé chaque semaine pour conserver en permanence le public en haleine. Pour Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et Président de la Métropole Rouen Normandie « « Le crise sanitaire qui touche notre pays a des conséquences sociales désastreuses notamment sur les plus fragiles de nos concitoyens, à commencer par les séniors qui voient certains de leurs maux du quotidien amplifiés par les mesures de restriction prises pour faire face à la pandémie. Cette initiative permet de fournir à nos aînés désireux de participer, un outil pour sortir de cet isolement par une programmation riche et dense. Rouen est une ville solidaire, qui dès les débuts de la pandémie a pris des mesures en faveur des publics les plus isolés comme le Plan d’Alerte Solidarités Séniors. »

La Roche-sur-Yon dit non aux discriminations liées à l’âge

Labellisée « Ville amie des aînés » depuis 2017, la ville déploie en avril et en septembre une campagne citoyenne d’affichage dans les rues de la ville pour mettre à mal les idées reçues sur les aînés et « faire évoluer les mentalités sur la notion du vieillissement » indique-t-on à la municipalité. C’est suite à un travail de diagnostic concerté avec des particuliers, des associations et des professionnels locaux, que la lutte contre l’âgisme est apparue comme l’une des actions fondamentales pour redonner aux seniors toute leur place dans la société. Afin de montrer ce qu’ils apportent concrètement à cette dernière au quotidien, la Ville a imaginé une campagne d’affichage autour de 4 thématiques identifiées : la transmission des savoirs ; le lien intergénérationnel ; la poursuite d’activités et le bénévolat. Des capsules vidéo mettant en scène des aînés viendront compléter la campagne de communication sur les réseaux sociaux.

Le plébiscite des Français pour plus d’accessibilité

Face à l’enjeu du vieillissement de la population et pour favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible, 79% de Français jugent l'installation d’un ascenseur nécessaire pour les immeubles de moins de 4 étages (+ 5 points par rapport à 2017). C’est le résultat d’une enquête de la Fédération des ascenseurs réalisée avec Ipsos. Plus globalement, 87% d’entre eux jugent que l’installation d’un ascenseur dans les futurs bâtiments à construire de moins de 4 étages est importante voire essentielle.  Tout comme leur logement, l’équipement des lieux publics en ascenseurs est un vrai enjeu pour les Français dans leur vie quotidienne, avec un besoin de davantage d’ascenseurs, escaliers mécaniques et trottoirs roulants, pour une meilleure accessibilité. Sont cités en premier lieu les centres sportifs (66%), les universités/écoles (62%), les administrations (57%) ainsi que les transports en commun (53%).Ceux qui sont suffisamment équipés à leurs yeux sont lesaéroports (79%), les immeubles de bureaux (74%),les centres commerciaux (69%) et les parkings (62%).