JOP2024 : Rénovation du centre aquatique de Marville, c’est parti !

Site d’entraînement pour le water-polo durant les prochains Jeux Olympiques de 2024, le Centre aquatique de Marville, à Saint-Denis (93), constituera l’un des principaux héritages sportifs des Jeux pour la Seine-Saint-Denis et ses habitants.

« Le futur Centre aquatique de Marville constitue l’un des principaux héritages sportifs des Jeux de 2024 pour la Seine-Saint-Denis. Dans un territoire où nous manquons fortement d’infrastructures en matière de natation, ce futur centre aquatique démontre à quel point les Jeux peuvent être un accélérateur des politiques publiques et de la pratique sportive pour toutes et tous, qu’elle soit de loisirs ou tournée vers la compétition. » se réjouit Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-Saint-Denis.

Le nouveau centre aquatique remplacera l’actuelle piscine ouverte en 1975 au sein du Parc départemental des sports de Marville situé entre les communes de Saint-Denis et de La Courneuve. Exemplaire en matière d’innovation environnementale, notamment pour sa consommation énergétique, il offrira un espace totalement neuf de 4 600m2 dont près de 1 600m2 de plan d’eau, avec des bassins intérieurs et extérieurs, un espace bien-être et balnéothérapie, deux solariums, une plage aqualudique ou encore une lagune de jeux. Pendant les Jeux Olympiques, le Centre aquatique accueillera les entraînements de water-polo. Après 2024, ce nouvel équipement public renforcera considérablement l’offre aquatique du parc des sports de Marville, que ce soit pour une pratique sportive ou de loisirs, des clubs, des groupes scolaires et des habitants de la Seine-Saint-Denis mais aussi de la capitale. La Ville de Paris participe financièrement à ce projet à hauteur de 50%, soit 29 M€.

Un projet au coeur de la transformation du Parc des sports de Marville 

Le futur Centre aquatique de Marville s’inscrit ainsi pleinement dans le « Plan piscines » de 40 millions d’euros voté par le Département fin 2015 et visant à la rénovation de la moitié des piscines et à la construction de 5 nouvelles piscines en Seine-Saint-Denis. Un effort essentiel pour un territoire qui compte moins de 60 m2 de bassin de natation pour 10 000 habitants, contre plus de 160 m2 en moyenne en Île-de-France, et où plus de 50% des élèves entrant en 6ème ne savent pas nager. Le Centre aquatique s’inscrit dans le cadre du projet d’aménagement du Parc des sports de Marville. Ce site de 33 hectares, dont le Département est gestionnaire depuis 2019, bénéficiera de 30 millions d’euros d’investissement (hors Centre aquatique) afin de réhabiliter ses équipements sportifs pour en faire un site sportif structurant à l’échelle de la Seine-Saint-Denis tant en matière de pratiques sportives conventionnées que de pratiques sportives libres pour toutes et tous.

Un accord Etat-département pour la reprise économique en Seine-Saint-Denis

Cet accord définit les grandes priorités du Département et de l’Etat en termes de politiques publiques et d’action pour la Seine-Saint-Denis avec trois axes d’intervention prioritaires : la transition écologique et l’amélioration du cadre de vie, les solidarités et le soutien à l’activité économique.

Les services de l’État en Seine-Saint-Denis se sont fortement mobilisés dès le mois de septembre 2020 pour faire connaître ce plan de relance et accompagner les acteurs séquano-dionysiens afin de garantir le meilleur accès aux mesures de soutien, sans perte de chance. Cette forte mobilisation a d’ores et déjà permis l’attribution de plus de 450 millions d’euros (avril 2021) pour soutenir la relance économique et la transition écologique en Seine-Saint-Denis.

La mobilisation des services de l’État en Seine-Saint-Denis, dès le mois de septembre 2020, a d’ores et déjà permis l’attribution de plus de 450 millions d’euros (avril 2021) pour soutenir la relance économique et la transition écologique. Avec l’accord signé signé le 28 mai 2021 à Bobigny,« les crédits du Plan de relance viendront amplifier les nombreuses actions mises en place par le Département durant cette crise pour soutenir les habitant.e.s et les acteurs économiques et sociaux de la Seine-Saint-Denis » se félicite Stéphane Troussel, président du Département de la Seine-Saint-Denis. Afin d’accélérer la transition écologique du territoire, l’Etat et le Conseil départemental s’engagent d’abord à investir dans la rénovation thermique des bâtiments publics et privés, parmi lesquels des collèges et des crèches, avec une dotation exceptionnelle de l’Etat de 10,5 M€ sur 19,3 M€ de travaux. Sont également concernées les mobilités douces avec le financement d’aménagements cyclables à hauteur de 1,4 M€ de dotation de l’Etat, à date. Ils soutiennent aussi les initiatives en matière d’agriculture et d’alimentation durable et contribuent à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Un plan exceptionnel de résorption des rejets d’eaux polluées à horizon 2024 marque encore la détermination de l’Etat et du Conseil départemental pour préserver le milieu naturel.

Lutter contre la précarité

Sur ce territoire marqué par la précarité, la relance doit être un levier de renforcement de la cohésion sociale et territoriale. Dès lors, le Conseil départemental et l’Etat veillent à améliorer ensemble l’insertion professionnelle des Séquano-dionysiens : le soutien à l’insertion par l’activité économique bénéficie ainsi de 2,9 M€ de dotation de l’Etat. L’emploi des jeunes, particulièrement exposés aux conséquences de la crise, constitue également une priorité partagée par l’Etat et le Conseil départemental. Afin d’encourager la relance et le retour vers l’emploi, l’Etat et le Conseil départemental investissent enfin dans la transformation et l’inclusion numérique, la promotion de l’économie sociale et solidaire et la résilience sanitaire et sociale du territoire.

Développement économique

L’Etat et le Conseil départemental affirment également leur ambition commune pour renforcer la compétitivité et l’attractivité de la Seine-Saint-Denis, par la valorisation de la marque territoriale « In Seine-Saint-Denis » et des atouts du territoire. Ils souhaitent attirer les industries nouvelles, grâce au développement des infrastructures de transports, au soutien massif aux entreprises et à la valorisation d’une jeunesse talentueuse et dynamique. « Je reste convaincu que l’investissement public est le plus puissant des moteurs pour aider à la relance de notre territoire, et c’est pourquoi nous continuerons nos efforts » affirme le président du département.

55 millions d’euros pour accompagner la relance de la Seine-Saint-Denis

Le département de la Seine-Saint-Denis, qui a payé un lourd tribut en figurant parmi les trois départements français les plus touchés par la mortalité liée au Covid-19, a fait le choix de l’action pour répondre à la situation exceptionnelle causée par la crise sanitaire. Dans le plan de rebond solidaire et écologique doté de 55 millions d’euros et voté mercredi 8 juillet 2020 , trois fonds d’aides ont été créés, destinés à tous les domaines d’activités avec une orientation spécifique pour chacun d’entre eux. Le premier concerne l’aide au paiement des loyers avec l’augmentation du Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL), le second est tourné vers le tissu associatif et en particulier l’économie sociale et solidaire, et enfin le dernier soutiendra des projets d’avenir possédant une forte dimension de développement durable. En parallèle, le conseil départemental lance un plan inédit pour le volontariat et le mécénat de compétences des agents du département auxquels il sera accordé, sur le temps de travail et avec maintien de salaire, le droit de consacrer une demi-journée par semaine à des actions de volontariat ou de mécénat de compétences dans des structures oeuvrant en Seine-Saint-Denis dans les champs des solidarités.

Un fonds exceptionnel d’aide au paiement des loyers en Seine-Saint-Denis

Avec la crise du Covid-19 se sont aggravées les précarités pour de nombreux ménages, notamment dans un territoire populaire comme la Seine-Saint-Denis » raconte Stéphane Troussel, président du département de la Seine-Saint-Denis. D’où la volonté de créer un fonds exceptionnel d’aide au paiement des loyers pour agir contre le risque d’endettement locatif qui menace les ménages du département. Ce fonds interviendra en complément et en amont du Fonds de solidarité logement (FSL), dispositif de droit commun qui aide les ménages les plus en difficulté à payer tout ou partie de leur loyer. Il concernera en particulier un public d’actifs, locataires du parc public ou privé, pour qui la crise a créé des fragilités et engendré des impayés de loyers, mais qui n’ont pas encore basculé dans la pauvreté. Cette aide d’urgence sera de 480 euros en moyenne par ménage (plafonnée à 60% d’un loyer) et versée en une fois auprès du tiers bailleur. Le Département de la Seine-Saint-Denis contribuera à hauteur de 2 millions d’euros à ce fonds exceptionnel auquel d’autres acteurs du logement en Seine-Saint-Denis sont invités à participer. Seine-Saint-Denis Habitat, premier bailleur du département, s’est déjà engagé à mobiliser 1 million d’euros en faveur du fonds, tandis que la CAF93 a également fait part de sa volonté de participer financièrement à cet effort collectif.

La Seine-Saint-Denis agit contre la précarité alimentaire

Pour participer à l’effort collectif actuel et palier la fermeture temporaire de certains points de distribution de l’aide alimentaire en Seine-Saint-Denis, le Département a décidé, grâce à la mobilisation de 10 de ses agents, de relancer l’une de ses 7 cuisines centrales, habituellement dédiée aux repas des collèges publics. Cette cuisine, située à Clichy-sous-Bois, permettra la production quotidienne de repas, froids ou chauds, et conditionnés soit en barquettes collectives soit en barquettes individuelles, selon les besoins formulés. Ce sont à terme, jusqu’à 2000 repas, voire plus selon les besoins, qui pourront être acheminés aux partenaires de l’aide alimentaire sur l’ensemble du département par le biais de camions réfrigérés, et conformément aux conventions déjà signées avec le Département dans le cadre de sa politique de lutte contre le gaspillage alimentaire. «Face à un confinement qui dure et fait craindre un accroissement des inégalités, le Département de Seine-Saint-Denis a décidé d’agir pour prévenir les risques de précarité alimentaire, qui menacent en priorité les personnes les plus modestes, explique Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-Saint-Denis. Au-delà de la poursuite de nos compétences, la mise en place de telles initiatives solidaires est plus que jamais essentielle. » Cette aide exceptionnelle, poursuit l’action engagée dès le 13 mars par le Département de Seine-Saint-Denis avec le don aux Restos du Coeur, à la Croix Rouge de Drancy et au Secours Populaire des stocks de repas initialement destinés aux élèves demi-pensionnaires des 130 collèges publics du département.

Une piste cyclable solaire en Seine-Saint-Denis

Les usagers de la piste cyclable du canal de l’Ourcq, à Bobigny en Seine-Saint-Denis, pourront désormais circuler en toute sécurité. Cet axe structurant pour les trajets domicile-travail à bicyclette, et désormais itinéraire majeur de vélo-tourisme avec l'inauguration de l'Eurovéloroute 3 en juin 2019, vient d’être équipé de dalles photovoltaïques directement intégrées à la piste cyclable, disposées sur une quinzaine de mètres de long et une surface de 50 mètres carrés. la piste solaire permet ainsi d’éclairer, de jour comme de nuit, un tronçon auparavant très sombre. Au-delà de son aspect pratique, l’expérimentation mise en place par le Département de Seine-Saint- Denis répond également à des enjeux environnementaux, en limitant la consommation d’énergie mais aussi en réinjectant dans le réseau Enedis l’éventuel surplus d’électricité, stocké dans des batteries. 240 jours après la mise en service de la piste, l'énergie produite équivalait à la consommation d'un ménage pendant 440 jours.

Privatisation d’Aéroports de Paris : la Seine-Saint-Denis veut organiser un référendum auprès de ses habitants

« Sur un sujet d'une telle importance, les citoyen.nes ont leur mot à dire », estime Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis (93) qui invite donc chacune et chacun à soutenir l'organisation d'un référendum sur la privatisation d'ADP. Et de rappeler le rôle important du groupe, actuellement le premier pôle d'emplois franciliens, pourvoyeur d'un grand nombre d'emplois et de services sur une large partie de la Seine-Saint-Denis. Sans oublier que l'enjeu dépasse les frontières du territoire. « ADP est un fleuron de notre économie » ajoute le président qui évoque certains risques encourus comme la privatisation des autoroutes et l’augmentation du tarif pour les usagers. Pour toutes ces raisons, le Département lance une campagne afin de recueillir le soutien des habitantes et des habitants de Seine-Saint-Denis en ce sens.

 

La Seine-saint-Denis et BNP-Parisbas partenaires pour le développement économique et social

Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis et Thierry Laborde, directeur général adjoint de BNP Paribas ont signé le 16 avril la charte « Seine-Saint-Denis égalité » qui définit autour de 6 piliers clés les principales actions qui seront menées pendant les 3 prochaines années en faveur du territoire. Ces actions porteront sur l'emploi et la qualification, l'entrepreneuriat, l'attractivité du territoire, l'économie sociale et solidaire, l'innovation sociale et la transition écologique et, enfin, les solidarités et la cohésion territoriale. Cette charte renforce la relation particulière construite entre le département de Seine-Saint-Denis et BNP Paribas, qui y a installé et développé depuis 20 ans plusieurs de ses activités mondiales. Il s'agit pour le Conseil départemental de la 17ème signature de charte avec des entreprises installées sur le territoire.