Les associations réclament plus de moyens pour la restauration collective
Dans le projet de loi de finances pour 2021, le gouvernement prévoit une enveloppe de 50 millions d’euros sur deux ans, dédiée aux cantines maternelles et élémentaires de 1500 petites communes, éligibles à la dotation de solidarité rurale (DSR). Une somme très en dessous des besoins d’accompagnement nécessaires selon la Fondation Nicolas Hulot, le Secours Catholique- Caritas France et le réseau Restau’Co qui ont évalué le montant des aides nécessaires à 330 millions d’euros par an pendant 3 ans pour transformer l’ensemble de la restauration collective et faire de ce secteur un amortisseur de la précarité alimentaire grandissante. En effet, l’enquête FNH et réseau Restau’Co menée en 2019 intitulée « Quels besoins d’investissement en restauration collective pour engager la transition agricole et alimentaire » a démontré qu’avec un investissement - lié à la baisse du gaspillage alimentaire, l’introduction de menus végétariens et le travail de produits bruts et de saisons - de 33 centimes par repas par an sur 3 ans, les restaurants font des économies structurelles rapides ce qui leur permet de réinvestir dans les produits durables, de proximité et bons pour la santé sans surcoût pour les convives. Aussi, la FNH, le réseau Restau’Co et le Secours Catholique demandent aux parlementaires, discutant actuellement du projet de loi de finances, d’investir 330 millions d’euros par an pendant 3 ans pour transformer l’ensemble de la restauration collective et faire de ce secteur un amortisseur de la précarité alimentaire grandissante.