Quatre associations d’élus demandent un soutien financier en faveur des équipements sportifs
Dans un courrier daté du 28 août dernier adressé et adressé au Premier ministre Jean Castex, l’AMF, Régions de France, France Urbaine et l’Andes ont interpellé le chef de l’exécutif sur l’état vieillissant du parc des équipements sportifs en France, regrettant « la baisse constante du budget de l’Etat alloué en faveur des projets d’équipements de nos collectivités, passant de 68M€ en 2013 à 40M€ en 2020 ».
Leur propositions sont les suivantes:
- Intégrer les équipements sportifs dans les priorités visées par l’abondement d’un milliard d’euros de l’enveloppe de la DSIL (dotation de soutien à l’investissement local)
- Les crédits dédiés, tant à la rénovation énergétique des bâtiments qu’au soutien en faveur du secteur du Tourisme, pourraient bénéficier également de manière explicite à la rénovation des installations destinées à la pratique sportive.
- Le déplafonnement des taxes avec un fléchage vers l’Agence Nationale du Sport, et plus directement son pôle « Développement des pratiques », afin de pallier au manque de moyens et ainsi renforcer les enveloppes de soutien aux collectivités et associations.
- La mise en place d’un véritable plan de rattrapage dédié au secteur sportif, aujourd’hui en souffrance.
Pour rappel, sur près de 272 000 équipements sportifs bâtis, près de 40% datent d’avant 1985 et 61% ont plus de 25 ans. De même, selon le Recensement des Equipements Sportifs, 70% n’ont jamais bénéficié de gros travaux. En 2015, la Cour des Comptes estimait le coût total de rénovation du parc existant à 21 milliards d’euros principalement assumé par les collectivités, propriétaires de 80% des équipements.
Renaud Muselier, nouveau président de Régions de France
Renaud Muselier, Président de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, a été élu président de Régions de France, à l’unanimité des Présidents lors de la réunion extraordinaire du Conseil des Régions qui s’est tenue le 6 novembre. Remerciant Hervé Morin, Président sortant, pour le travail accompli, le nouveau Président de Régions de France a réaffirmé l’importance du collectif des Présidents de Région et confirmé qu’il continuera à former un tandem avec François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire, qui conserve sa fonction de Président délégué. Il a également rappelé que les Régions ne sont pas dans un combat politique contre le gouvernement et souligné que «Régions de France souhaite la réussite des territoires pour la réussite de la France, et mène un combat pour la décentralisation».
Territoires engagés pour la nature : l’initiative est lancée
Le ministère de la Transition écologique et solidaire et Régions de France, avec la contribution de l’Agence française pour la biodiversité et les Agences de l’eau, lancent l’initiative « Territoires engagés pour la nature ». A travers cette action du Plan biodiversité, il s’agit de fédérer l’ensemble des acteurs d’un territoire autour de la protection de la biodiversité. Pour obtenir la reconnaissance « Territoire engagé pour la nature », les collectivités doivent présenter un plan d’action pour les trois prochaines années en faveur de la biodiversité. Le dispositif est pour l’instant ouvert dans six régions : Centre-Val de Loire, Guadeloupe, Île-de-France, Occitanie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Régions de France, l’ADF et l’AMF réclament un acte III de la décentralisation
Alors que le Grand débat national voulu par Emmanuel Macron s’achève ce vendredi 15 mars, Régions de France, l’Assemblée des départements de France (ADF) et l’Association des maires de France et présidents d’intercommunalité (AMF)ont présenté mercredi leur contribution commune. « Ce que nous proposons avec Dominique Bussereau et Hervé Morin c’est un acte III de la décentralisation. Je suis convaincu que c’est une réponse avantageuse pour l’Etat qui va pouvoir se concentrer sur ses missions régaliennes » a déclaré François Baroin, président de l’AMF et maire de Troyes.
Convaincus de la nécessité de faire évoluer la décentralisation et d’adapter les politiques publiques à chacun des territoires, les trois présidents ont dévoilé cinq propositions qui serviront de base pour engager des discussions avec le gouvernement. Ce qu’ils souhaitent en premier lieu c’est une réforme en profondeur des principes qui organisent les relations entre l’Etat et les collectivités. Ils réclament aussi l’autonomie financière et fiscale des collectivités pour laquelle une modification de la constitution sera nécessaire. Et de rappeler ce principe maintes fois évoqué : « qui décide paie et qui paie décide ». Le troisième objectif est de mettre la commune au cœur de la démocratie de proximité. Ils souhaitent à ce titre son inscription dans l’article 72 de la Constitution au titre de sa compétence générale. Et pour une décentralisation véritable, les trois présidents estiment qu’il faut renforcer le rôle des collectivités dans les politiques publiques en donnant au département le pilotage de toutes les politiques sociales et de solidarité et aux régions la responsabilité de la cohésion de tous les territoires dans toutes ses déclinaisons : développement économique, enseignement supérieur, financement des territoires d’excellence. La politique de proximité étant incarnée par la commune.« Enfin, nous voulons ouvrir le chantier d’une nouvelle répartition des compétences concernant certaines politiques publiques de proximité, a indiqué François Baroin. C’est le cas dans le domaine du logement, du sport, de la culture mais aussi dans le domaine de l’insertion et de l’emploi ».
Dans un communiqué, le ministère de la Cohésion des Territoires a remercié l’AMF, Régions de France et l’ADF pour leur contribution au Grand Débat National et rappelé que « les collectivités territoriales jouent un rôle déterminant dans les réponses aux problèmes de vie quotidienne des Français ».