La MEL aménage plus de 12 km de pistes cyclables temporaires

Depuis le 11 mai, date du début de déconfinement, les premiers aménagements de pistes cyclables temporaires sont apparus dans la Métropole lilloise qui a proposé aux principales villes de travailler sur des solutions « d’urbanisme tactique », afin de privilégier la pratique du vélo. « Avec ces pistes cyclables temporaires, la MEL réaménage l’espace public des villes pour faciliter la distanciation sociale et lutter ainsi contre la diffusion du virus COVID-19. J’invite les métropolitains qui le souhaitent à profiter de ces aménagements pour changer leurs habitudes et préférer le vélo pour leurs déplacements quotidiens : un mode de déplacement à la fois bon pour l’environnement, et sûr du point de vue sanitaire» a déclaré Damien Castelain, Président de la Métropole Européenne de Lille (MEL). Pour réaliser ces nouvelles voies, la Métropole Européenne de Lille mène des opérations de signalisation et de marquage au sol. Au total, l’ensemble des aménagements représente un linéaire cyclable de 12,5 km rendu possible par la suppression de files de circulation routière au profit des cyclistes et des bus. Par ailleurs, 3,4 km de pistes sont aménagés le long de lignes de transports collectifs lourds (métro et tramway), permettant aux usagers habituels des transports collectifs de privilégier également le vélo.

 

Déconfinement : les conditions d’aménagements temporaires cyclables à l’étude

A la demande d'Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, le Club des villes et territoires cyclables qui rassemble plus de 2000 collectivités territoriales est chargé de recueillir toutes manifestations d’intérêt et initiatives des collectivités volontaires pouvant rapidement être expérimentées en matière d’aménagements cyclables temporaires, en coordination avec les services de l’Etat et les acteurs associatifs en faveur du vélo. « Favorisant la distanciation sociale, adapté aux trajets de courte ou moyenne distance tolérés dans le cadre du confinement et probablement du déconfinement, le vélo apparaît en effet comme une solution de déplacement cohérente, en plus d’être écologique et peu coûteuse » estime-t-on au Club des villes et territoires cyclables. Quelques villes en France, dont Grenoble, Montpellier ou Paris, ont déjà manifesté leur intérêt à suivre cette dynamique particulièrement intéressante pour les mobilités actives, associée aux aménagements dits « tactiques ».