La première campagne de prévention sur les pluies intenses et inondations en outre-mer est lancée

La campagne annuelle du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur les pluies et inondations est déclinée pour la première fois dans les territoires ultramarins où la saison cyclonique occasionne des épisodes de fortes pluies, qui peuvent générer des montées d’eaux soudaines et localisées, particulièrement dangereuses.

Cette campagne visant à renforcer la culture du risque de chaque citoyen promeut des messages simples afin que chacun s’approprie les bons réflexes en cas de pluies intenses : « mettez-vous en sécurité, montez à l’étage ou réfugiez-vous dans un abri sûr. Limitez vos déplacements. Éloignez-vous des cours d’eau. Attendez la consigne des autorités avant d’aller chercher vos enfants à l’école. Tenez-vous informés et suivez les consignes des autorités ».

Depuis le 10 avril, la campagne est déployée en Guyane via la radio et les réseaux sociaux et depuis le 17 avril par voie d’affichage. Elle sera lancée Aux Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin) à partir du 24 avril, sur les réseaux sociaux, à la télévision, à la radio et à partir du 25 avril, par voie d’affichage. Un second volet sera lancé en fin d’année 2023, pour une première séquence à la Réunion et à Mayotte et en novembre pour une deuxième séquence aux Antilles. Le meilleur moyen d'éviter le danger, c'est de l'anticiper.

 

 

 

 

 

Outre-mer : le CESE recommande des investissements massifs pour garantir les égalités d’accès et de droits

Sur 1 383 Maisons de services au public en France, seulement 21 sont situées en Outre-mer. « Ceci est une illustration saisissante des déficits d’accès aux services publics dans les territoires d’Outre-mer » a souligné le Conseil économique, social et environnemental estimant que ces disparités, « à la fois inter et intra-territoriales en Outre-mer, mettent en lumière le retard du développement de services publics ». Dans une étude présentée le 29 janvier lors de l’Assemblée plénière, il s’est attaché à proposer des solutions pour permettre aux habitants d’Outre-mer de bénéficier d’une égalité de droits et d’accès aux services publics. Par cette étude, le CESE entend donc démontrer que le respect du « droit commun » des politiques publiques de l’État quant aux services publics en Outre-mer passera par un plan de rattrapage global et un plan d’investissements. Cet accès effectif aux services publics permettra une transition vers des modèles de développement humain, durable et soutenable, adaptés à chaque territoire. Cette étude a été élaborée par la Délégation à l’Outre-mer, présidée par Jean-Etienne Antoinette, représentant de la Guyane (Groupe de l’Outre-mer), sur une saisine d’initiative.

Un appel à projets pour protéger la biodiversité marine dans les outre-mer

Un constat : les déchets et notamment les plastiques qui représentent la quasi-totalié d’entre eux, les filets et engins de pêche abandonnés ou perdus en mer engendrent un impact considérable sur la biodiversité et la faune marine, créant notamment des phénomènes d’enchevêtrement. Réduire cet impact, c’est l’ambition de l’appel à projets lancé conjointement par François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, la secrétaire d’Etat Brune Poirson et Annick Girardin, ministre des outre-mer. Il vise à mener des opérations de localisation des zones où les déchets s’accumulent, leur récupération et des solutions de prévention et de valorisation. L’objectif est aussi de mener des opérations pilotes de récupération des déchets avec les professionnels de la pêche. L’enveloppe totale consacrée pour cet appel à projets est de 300.000 euros.