Orange dévoile son nouveau dispositif d’inclusion numérique dans les territoires

C’est à Saint-Ouen-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), que le groupe Orange a inauguré mardi 7 juin le tout premier et le seul Orange Digital Center en France et en Europe. Un lieu symbolique mais aussi tout un programme destiné à ceux qui peinent à utiliser les outils numériques au quotidien.

Alors que le numérique devient indispensable dans nos vies personnelles comme professionnelles, 17% des Français éprouvent des difficultés à utiliser les outils numériques au quotidien et une entreprise sur deux manque de compétences internes pour accompagner la montée en puissance des pratiques liées au numérique. Découvrir, apprendre et se former, c’est ce que propose Orange à travers le programme Orange Digital Center (ODC), un dispositif innovant qui permettra de « construire un numérique plus accessible à tous» à travers des ateliers pour découvrir les outils numériques, des jeux de sensibilisation aux bons usages du numérique, des espaces FabLab ou encore des conférences et ateliers pour accompagner les femmes entrepreneuses dans leurs projets d’entreprise. L’espace de 300 m2 aménagé dans la ville de Saint-Ouen s’adresse aussi bien aux seniors qu’il faut acculturer, aux plus jeunes qu’il faut sensibiliser, ainsi qu’à toutes les populations en déficit de formation ou d’emploi. « La crise sanitaire a accéléré la révolution numérique qui traverse la société et notre quotidien  Nous avons besoin de construire un numérique qui soit beaucoup plus inclusif et plus accessible à tous » a expliqué Fabienne Dulac, Directrice générale adjointe, CEO Orange France. ODC c’est un bateau amiral à Saint-Ouen, c’est aussi un programme national qui va rassembler autour de grands thèmes, autour de la découverte, de l’apprentissage, mais également de la formation, de l’entrepreneuriat, un certain nombre d’ateliers et de conférences, de programmes de formations et d’écosystèmes que nous allons construire et qui vont permettre de contribuer à créer cet environnement destiné à lutter contre l’exclusion, donc favoriser l’inclusion numérique. C’est inéluctable dans une société qui se digitalise ».

Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen (93) se réjouit du choix d’Orange d’implanter ce centre sur un territoire à fort ancrage populaire. « Cet endroit est plus qu’un lieu d’apprentissage, c’est un lieu de rencontre qui agira comme un incubateur, social, économique, sociétal. Il va donner à toutes les générations d’Audoniens et d’Audoniennes mais aussi à tous les Franciliens, la possibilité de devenir les architectes de leur propre vie et faire en sorte qu’ils surmontent l’obstacle numérique ». Le souhait du maire serait que l’ODC devienne le cadre de référence socio-culturel pour toute une génération. « Nous avons à Saint-Ouen toute une génération de jeunes, de demandeurs d’emplois, de seniors, de créateurs d’entreprises ou encore de commerçants qui souhaiteraient se former sur le plan digital et qui malheureusement n’ont pas accès à l’information. L’objectif de ce partenariat que nous avons mis en place avec le groupe Orange c’est que toutes les personnes de la ville qui sont en demande d’une formation digitale puissent avoir le réflexe d’aller à l’Orange digital Center. »En plus de Saint-Ouen-sur-Seine, 11 autres sites en France ont lancé le même jour le programme Orange Digital Center afin de diffuser dans tous les territoires cette stratégie d’inclusion numérique : 2 à Grenoble, Toulouse et Roubaix, 1 à Schiltigheim, Rennes, Mamoudzou à Mayotte, Saint-Pierre de La Réunion et Fort-de-France en Martinique. Des dispositifs partenaires, nomades ou temporaires, dans des tiers lieux, accueillent aussi tout ou une partie du programme Orange Digital Center à travers le pays.

 

« Un élagage plus efficace et régulier permettrait de diminuer de 50% les incidents sur les réseaux »

A l’occasion du salon Ruralitic qui s’est déroulé du 24 au 26 août 2021 à Aurillac (Cantal), Orange et l’association des maires ruraux de France ont signé une charte pour renforcer l’élagage à proximité des réseaux aériens et ainsi améliorer la qualité des services de communication en zone rurale. Explications avec Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités locales chez Orange.

Dans quel contexte s’inscrit la signature de cette charte ?

Cyril Luneau : Elle s’inscrit dans le cadre du lancement en mai dernier d’un plan d’actions qui vise à améliorer la qualité de service des offres de téléphonie fixe et plus globalement de l’ensemble du réseau cuivre. Ce dernier constitue pour les Français habitant dans les zones peu denses le moyen d’accéder à la téléphonie fixe et à Internet haut et très haut débit, en attendant l’arrivée de la fibre. Maintenir ce service nous oblige à poursuivre la maintenance du réseau cuivre. Fortement sollicité, ce réseau en grande partie aérien est régulièrement soumis aux aléas climatiques. Ce fut le cas l’an dernier dans les départements de la Drôme, de l’Ardèche et de l’Isère où un épisode neigeux arrivé très tôt dans la saison a provoqué un effondrement important de la végétation sur les réseaux et causé beaucoup de dégâts. Il nous a fallu beaucoup de temps pour la remise en état. D’une manière générale, les frottements sur les câbles ou les chutes de branches en cas d’intempéries sont une cause importante d’arrachages de câbles ou de dysfonctionnements sur les réseaux. Nous devons renforcer notre vigilance, avec les élus, pour éviter que surviennent de telles situations. C’est l’affaire de tous.

Que représente la maintenance des réseaux en termes de coûts ?

Orange consacre chaque année 500 millions d’euros à leur maintenance préventive et curative. Le budget consacré aux opérations de maintenance préventive est d’ailleurs en hausse de 24% par rapport à 2018 pour chaque ligne cuivre en service. Ces réseaux deviennent plus coûteux parce que plus anciens et requièrent une assistance ainsi qu’une maintenance importantes. Cela passe aussi par des équipes dédiées que nous avons renforcées, notamment sur la partie intervention d'urgence face à la recrudescence d’intempéries toujours plus fréquentes et de plus en plus violentes. Nous avons par ailleurs recours à l'intelligence artificielle qui nous permet de détecter les incidents potentiels avant qu’ils n’arrivent pour améliorer proactivement les points de fragilité éventuels du réseau. Notre souhait : renforcer la coopération locale avec les élus sur la maintenance, ce qui nous a conduits à signer cette charte le 28 août dernier avec l’association des maires ruraux de France (AMRF). Nous l’avons co-écrite avec les unités d'intervention et également les maires qui connaissent bien ces problématiques-là.

Concrètement, que propose la charte « élagage » ?

Avec cette charte, l’AMRF et Orange s’engagent à coopérer afin de fluidifier le processus d’élagage, qu’il se réfère au domaine privé ou public, en renforçant notamment l’information auprès des élus et des habitants. Un correspondant « élagage » sera désigné chez Orange pour les accompagner. Et dans les comités de concertation qui seront créés dans tous les départements qui en exprimeront le besoin, sous l’égide des Préfets, nous pourrons aborder avec les élus les problématiques rencontrées sur le terrain et trouver ensemble des solutions pour y remédier. Un élagage plus efficace et régulier permettrait de diminuer de 50% les incidents sur les réseaux. A l’inverse, un mauvais entretien peut avoir une incidence directe sur la qualité du service. C’est pourquoi nous leur proposons également une boîte à outils pour apporter des réponses à l’ensemble de leurs interrogations : que se passe-t-il si la végétation pousse sur le domaine privé et couvre ensuite le réseau sur le domaine public ? Qui est en charge de quoi ? A quelle période réaliser les coupes ? Les élus disposeront de courriers types, de supports pédagogiques pour chacune des situations qu’ils peuvent rencontrer avec des argumentaires qu’ils pourront utiliser pour gérer les problèmes sur le terrain. Ces différents outils seront mis à la disposition des maires par l’AMRF et seront disponible également sur notre site. En ce moment, des discussions sont en cours avec l’Association des maires de France (AMF) qui pourrait elle aussi signer cette charte prochainement.

Propos recueillis par Blandine Klaas

 

 

Orange rappelle les gestes simples pour éviter la saturation du réseau internet

Alors que la crise sanitaire exceptionnelle que nous vivons bouleverse la vie économique et sociale de notre pays, avec notamment l’entrée en période de confinement depuis le 16 mars dernier et la généralisation du travail à distance dans les secteurs public comme privé, Orange rappelle des gestes simples pour optimiser sa connexion durant le confinement et éviter de saturer le réseau internet. Privilégier et optimiser le wifi en télétravail, se connecter au VPN de l’entreprise uniquement en cas de besoin, limiter les visioconférences, utiliser les partages de connection de son téléphone seulement dans les endroits où le wifi passe mal… des bonnes pratiques que chacun peut s’approprier et qui sont disponibles à l’adresse suivante : https://bienvivreledigital.orange.fr/vie-perso/les-gestes-simples-pour-optimiser-sa-connexion-durant-le-confinement/