La Banque postale accompagne la ville de Saint-Tropez dans ses demandes de subventions
Dans un contexte de restrictions budgétaires pesant sur les finances locales, la Banque Postale a développé une offre d’accompagnement globale pour les collectivités locales afin de faciliter leurs recherches de subventions.
Complètement modulable, l’offre Subzen propose aux collectivités de se faire accompagner sur la recherche, le montage et la gestion, ensemble ou séparément, les modules étant indépendants les uns des autres, sur la totalité des financeurs ou non. L’accompagnement porte sur tous les niveaux de financement, qu’il s’agisse de financeurs locaux, nationaux ou de fonds structurels européens avec un objectif final : augmenter et optimiser le taux de subventionnement des opérations d’investissement de la collectivité là où elle en a le plus besoin. La ville de Saint-Tropez est la première collectivité à bénéficier de cette offre pour quatre de ses projets, pour lesquels des travaux démarrent en 2023, d’un montant global de 10 millions d’euros. Les élus visent un montant minimum de subventions de 30 %.
Les Français attachés à leurs centres-villes
Si les Français prouvent une fois de plus qu’ils sont attachés à leur centre-ville, (71.5% des français aiment leur centre-ville) ils estiment toutefois que les commerces ne sont pas assez nombreux. C’est le constat de la première étude « Opinions et attentes des Français des villes moyennes à l’égard de leur centre-ville et de leur offre commerciale » réalisée par Les Echos Etudes pour La Banque Postale. Dans les villes entre 20 000 et 50 000 habitants, les Français se déclarent même inquiets pour leur centre-ville et attendent une offre de commerces diversifiée et plus conséquente. L’autre enseignement est lié aux nouveaux usages et aux changements des modes de consommation. Il révèle une appétence pour les magasins spécialisés dans les produits locaux, les boutiques de produits d’occasion et les commerces hybrides (ex. le café- librairie) qui créent du lien social. Cette tendance de diversification de l’activité marque un décloisonnement du commerce et offre des opportunités de développement pour les commerçants. Enfin, ces derniers peuvent se réjouir car le service le plus plébiscité par 82% des Français est le conseil.
« Les communes rurales ont su maîtriser l’évolution de leurs dépenses de gestion »
La deuxième édition de l’étude « Regard financier sur les communes de métropole jusqu’à 3 500 habitants », publiée conjointement par l’association des Maires Ruraux de France et La Banque Postale Collectivités Locales, met en évidence des spécificités quant à la gestion des finances locales, comparées aux comportements des communes des autres strates. Ainsi, il s’avère qu’en 2018, le montant total des interventions dans les 32 148 communes rurales (jusqu’à 3 500 habitants) s’élève à près de 21 milliards d’euros, soit 23 % du montant total des dépenses des communes métropolitaines, alors qu’elles représentent 33 % de la population. « Sur 100 euros dépensés, les communes rurales investissent 31 euros (+ 1 euro par rapport à 2017), alors que pour les autres communes, c’est moins de 20 euros » relève également l’étude. Et bien que ces communes ne soient pas directement concernées par la contractualisation État-collectivités qui limite l’augmentation des dépenses à 1,2 %, elles ont su maîtriser l’évolution de leurs dépenses de gestion, par habitant, à + 0,2 %. On y apprend également que les communes rurales disposent d’une épargne brute de 3,6 milliards d’euros (+ 2,3 %),tandis que leur capacité de désendettement est de 3,8 ans contre 5,9 ans pour les autres communes. Enfin, l’encours de dette se maintient à un niveau de 13,6 milliards d’euros (+0,5 %), ce qui représente un montant de 637 euros par habitant, soit environ deux fois moins que pour les autres communes (1 157 euros par habitant).