Appartements solidaires pour les soignants : Julien Denormandie lance un nouvel appel à la solidarité

Ce sont plus de 5 000 logements qui ont déjà été proposés et 11.000 nuitées réservées depuis la mise en place par Airbnb le 24 mars dernier, à la demande de l’Etat, de la plateforme « appart Solidaire », qui propose des logements gratuits aux soignants et travailleurs sociaux des centres d’hébergement pour se rapprocher de leur lieu de travail. La demande des soignants est cependant croissante et sera bientôt plus forte que l’offre de logements proposée dans certains territoires. C’est notamment le cas à Paris et en région parisienne - Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne et dans les Yvelines - mais aussi dans les départements du Rhône, des Bouches-du-Rhône et du Nord. C’est un nouvel appel à la solidarité qu’a lancé le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie : «  Si vous avez un logement disponible et que vous souhaitez aider les soignants et travailleurs sociaux, votre aide peut faire beaucoup pour alléger leur quotidien ». Au-delà de la plateforme Appart Solidaire, d’autres plateformes similaires sont disponibles, comme par exemple le site immobilier pap.fr où 1200 offres ont été déposées.

Un numéro info pour le logement indigne

0806 706 806. C’est à ce numéro d’appel téléphonique qu’un locataire, propriétaire ou toute personne ayant connaissance d’une situation relevant de l’indignité trouvera une oreille attentive. Pour un locataire, le conseiller apprécie et évalue la nature et l’importance des désordres du logement puis l’informe ensuite sur ses droits et obligations. Pour un bailleur ou propriétaire occupant, le conseiller l’informe de ses obligations et des aides financières disponibles pour faciliter la réalisation des travaux. En cas d’insalubrité l’Agence Départementale d'Information sur le Logement (ADIL) signale, après accord de l’interlocuteur, la situation à l’Agence régionale de santé (l’ARS). Une lettre sera envoyée afin de l’informer de l’orientation du dossier, après validation par les acteurs du Pôle départemental de l’habitat indigne et ce dans un délai de 2 à 3 jours. Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement rappelle que « la guerre déclarée aux marchands de sommeil avec des sanctions aggravées continue. On les considère maintenant comme des trafiquants de drogue avec des mesures tout aussi radicales. On doit en finir avec cette impunité ressentie par les marchands de sommeil. »

Grand débat national : les maires d’Ile-de-France remettent leurs cahiers de doléances

C’est en présence de Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du logement, que Stéphane Beaudet, président de l’Association des maires d’Ile-de-France (AMIF) et maire de Courcouronnes a remis le 15 février au préfet de région, Michel Cadot, les cahiers de doléances de l’ensemble des communes franciliennes qui les ont mis en place. Soit près de 3000 contributions. « 500 communes ont participé à cet élan incroyable. Il était important que l’on permette cette expression » a déclaré Stéphane Beaudet. « Vous les maires, vous avez fait un travail merveilleux, vous avez fait vivre un moment démocratique. La ville ne peut être faite que par les maires. Vous êtes les représentants de la démocratie au quotidien » a déclaré Julien Denormandie, saluant le travail des élus. Un travail de synthèse réalisé pour le compte de l’AMIF a permis de faire émerger les principaux sujets sur lesquels portent les revendications en Ile-de-France. Tandis que les questions sur le niveau de vie, la gouvernance et la fiscalité ont été évoquées dans plus des deux tiers des contributions, seuls un quart des participants se sont exprimés sur l’environnement et l’alimentation. En revanche, les contributeurs ont exprimé un très fort attachement aux élus locaux relève le document. Présente pour l’occasion, Sylvine Tomassin, maire de Bondy et secrétaire générale de l’AMIF a souhaité que « ce débat ne soit pas qu’un exercice de communication et qu’il y ait un horizon partagé avec nos concitoyens ». Jacques Gautier, le maire de Garches (Hauts-de-Seine), estime lui que les Français connaissent mal les institutions. Ils connaissent le maire, incontournable, et le Président de la République. Or, pour le maire de Courcouronnes, « la méconnaissance constitue un frein à la réforme. Nous devons engager un travail de pédagogie pour retisser ce lien. Nous avons une responsabilité collective ». D’où l’idée de constituer un Vademecum à l’attention des maires afin de les guider, à l’avenir, dans leurs efforts de pédagogie.

Mobilisation contre le logement vacant

Le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, a annoncé le 21 décembre 2018 la mise en place d’un Plan national contre la vacance des logements dès le mois de février 2019. L’annonce a été faite à l’occasion de la présentation du guide intitulé « Vacance des logements : des stratégies et des méthodes pour en sortir » par le Réseau national des Collectivités mobilisées contre le Logement vacant (RNCLV). Un ouvrage qui propose aux décideurs locaux une méthodologie pour leur permettre d’identifier la nature de la vacance, d’évaluer la situation des logements concernés et de déployer des stratégies de « sortie » en fonction des besoins des territoires. «À l’heure où le mal-logement touche un nombre croissant de nos concitoyennes et concitoyens, on est en droit de s’interroger sur la réalité des logements vacants et les actions à mobiliser pour lutter contre le phénomène. La connaissance territoriale du phénomène est la première ressource à mobiliser dans cette lutte. C’est tout le sens de ce guide conçu à partir des réalisations des territoires pour être utile aux collectivités» a souligné Syamak Agha Babaei, vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg en charge de la politique de l’habitat et président du RNCLV.

Consulter le guide : Anah.fr