Loire Estuaire, nouveau lauréat de l’appel à projets « Zones industrielles Bas Carbone »

Après l’annonce en avril dernier des trois premiers lauréats de l’appel à projets Zones industrielles Bas Carbone (ZIBAC) : les zones industrialo- portuaires de Dunkerque (59) et de Fos-sur-Mer (13) le 16 janvier 2023 et la zone du Havre Rouen Port- Jérôme (76) en avril, un nouveau lauréat a été dévoilé : le projet Loire Estuaire (44).

«L’industrie de demain sera décarbonée ou ne sera pas. C’est un enjeu majeur pour l’estuaire de la Loire, plateforme énergétique et industrielle qui représente 8% des émissions de l’industrie française » a déclaré le ministre de l’Industrie Roland Lescure, annonçant que dans ce cadre, l’Etat soutiendra à hauteur de 4,1 M€ le déploiement de réseaux électriques intelligents, de réseaux de chaleur ou de CO2, ainsi que des prototypes des énergies de demain comme la production d’hydrogène en mer.

Pour y parvenir, des études permettant de définir une trajectoire de décarbonation et des orientations sur le développement des synergies territoriales et le potentiel de développement de technologies et de réseaux seront notamment menées.

Spécifiquement, des études d’ingénierie seront consacrées à l’éventualité du déploiement d’un réseau complet de capture de carbone sur les grands sites industriels de l’estuaire de la Loire- Saint Nazaire, en vue d’un stockage potentiel dans des sites géologiques des gisements de gaz déplétés, tels que prévus en Mer du Nord.

La zone industrialo-portuaire de l’estuaire de la Loire représente 85% des émissions de CO2 du périmètre géographique considéré (Communes de Donges, Montoir, Saint Nazaire sur CARENE et Cordemais sur CCES). Les industriels de ZIBAC Loire Estuaire s’engagent sur une trajectoire de décarbonation volontaire pour être « net zéro » à horizon 2050.

 

A Soissons, les vestiges industriels reprennent vie

Territoire à taille humaine qui rassemble 28 communes et compte un peu plus de 52 000 habitants, Grand Soissons agglomération capitalise sur son passé économique pour sa réindustrialisation. Une fois dépolluées puis réhabilitées, d’anciennes friches, vestiges d’un passé industriel florissant, retrouvent une nouvelle vie, participant ainsi au renouveau du territoire.

Témoins du passé industriel de la ville et de son territoire, les friches constituent pour l’agglomération un nouvel outil de développement du territoire comme l’explique Alain Crémont, le président du Grand Soissons : « Dans les années 90 à 2000, le territoire Soisonnais a perdu plus de 7000 emplois industriels avec la disparition de prestigieuses entreprises comme la chaudronnerie industrielle BSL liquidée en 2002 ou l’entreprise Wolber, filiale du groupe Michelin qui a cessé son activité en 1999. En 1993, l'Etat décidait de fermer la caserne Gouraud, laissant une friche militaire de dix hectares sur laquelle nous avons réalisé un énorme travail de restauration. » Renverser la tendance, c’est le mot d’ordre des élus qui décident dès les années 2000 la reconstitution de foncier à vocation industrielle pour développer l’économie sur le territoire, marquant le début de plusieurs opérations de réhabilitation de friches destinées à l’accueil de nouvelles entreprises. « L’objectif est de faire venir des entreprises industrielles et faciliter leur implantation. Nous leur proposons des espaces prêts à l’emploi, équipés de réseaux d'assainissement et d'eaux pluviales, sur lesquels ils n’auront plus qu’à construire leurs bâtiments » explique le président.

Les friches réhabilitées

Les opérations se succèdent. Depuis une vingtaine d’années, plusieurs parcs d’activités sont sortis de terre. Sur la friche industrielle de la chaudronnerie BSL, acquise en 2010 par la communauté d’agglomération du Soissonnais, un village de sept hectares à destination des PME a été aménagé. L’ancienne caserne du parc Gouraud, réhabilitée, constitue le nouveau poumon économique du cœur de Soissons, avec l’arrivée de nombreuses entreprises de services qui génèrent quelque 800 emplois. Et tandis que le parc des Entrepôts accueille une trentaine d’entreprises de services et artisanales, le parc d’activités du Plateau labellisé site industriel clé en main, accueille une dizaine d’entreprises et 600 emplois sur un espace de 150 hectares. C’est ici que le fabricant d’isolation en laine de roche Rockwool a prévu d’implanter son futur site industriel. Officialisé en juin 2021, soutenu par l’agglomération du Grand Soissons, la Région Hauts de France et l’État, le projet prévoit la création de 130 emplois directs sur le territoire du Soissonnais. Le financement de l’usine sera soutenu à hauteur de 10,6 millions d’euros par l’État et l’Union européenne. La Région Hauts-de-France vient, elle aussi, de voter une subvention de 2 millions d’euros au projet qui marque le début de la création d’un écosystème autour de l’isolation avec l’arrivée de fabricants de biomatériaux « Notre territoire est revenu dans les radars, se félicite Alain Crémont, et notamment grâce à la labellisation territoire d'industrie qui permet aux porteurs de projets d’identifier des territoires comme le nôtre qui disposent de foncier à vocation industrielle ».

Actuellement, le secteur de la gare marqué par d’anciennes friches industrielles fait l’objet de toutes les attentions. Après sa réhabilitation complète, il sera composé d’un espace de transport multimodal mais aussi d’une halle composée de cellules artisanales, d’une grande salle polyvalente à vocation commerciale, culturelle et sportive (ouverte depuis 2020), d’un pôle automobile, de logements, commerces, services et activités économiques. L’un des projets les plus ambitieux verra le jour aux alentours de 2026. La friche dite « Baxi-Focast Picardie » à Villeneuve-Saint-Germain, une ancienne forge se verra métamorphosée en grande salle multifonction de type Arena pouvant accueillir des foires et des spectacles. Réalisé au cœur du Parc de la Fonderie, ce projet se veut exemplaire en matière de dépollution non agressive des sols. La technologie utilisée, la « phytoremédiation », utilise le métabolisme des plantes pour accumuler, transférer, dégrader, concentrer, stabiliser ou volatiliser les polluants contenus dans les sols.

« Aujourd’hui, l'idée c'est de pouvoir récupérer un bâtiment industriel avant qu'il ne soit trop dégradé et de le remettre sur le marché, avec un portage de l’Etablissement Public Foncier Local des territoires Oise & Aisne (EPFLO)», précise Florent Thevenin, le directeur général adjoint en charge de l’économie, du tourisme et de l’emploi.

 

Une offre concurrentielle à une heure de la capitale

 

« Nous avons su créer du foncier à partir de nos friches industrielles, il nous faut le vendre à présent » affirme le président de Grand Soissons. « Nous avons beaucoup souffert de l’enclavement de notre territoire, le seul du Sud de l'Aisne à ne pas être desservi par une autoroute. Bientôt, la RN2, une route nationale à deux fois deux voies jusqu’à Paris pour laquelle les élus soissonnais se sont battus pendant de longues années, permettra au territoire de proposer une offre foncière concurrentielle à une heure seulement de la capitale, explique le directeur général adjoint à l’Economie. Nous sommes sur un territoire où la part de l'industrie pesait historiquement et doit continuer de peser avec une logique de diversification pour éviter les erreurs du passé où des filières entières ont disparu laissant derrières elles des régions sinistrées ». Reste cependant un dernier point noir à lever pour améliorer l’attractivité de l’agglomération et attirer de nouvelles populations selon les élus. Ils souhaitent en effet une liaison ferroviaire directe de Soissons à l’aéroport de Roissy. Ce projet, appelé «virgule ferroviaire»  consisterait à créer quelques kilomètres de voie ferrée pour raccorder la ligne Paris-Laon et la ligne à grande vitesse, à hauteur de Mitry-Mory, en région parisienne.

Au-delà du foncier, l’agglomération et la Ville de Soissons investissent dans des équipements et services de qualité comme le complexe aquatique Les bains du Lac ouvert en 2018, le nouveau spectacle de video mapping « Soissons en Lumières » ou encore la Cité de la Musique et de la Danse inaugurée en 2015. Pour le président, le dispositif ne saurait être complet sans la possibilité de proposer des formations supérieures de niveau master pour répondre à la demande des entreprises.

En 10 ans, GrandSoissons et la Ville de Soissons ont investi 200 millions d’euros sur des projets de transformation pour favoriser l’accessibilité du territoire et participer à son attractivité. En 2022, près de 136 millions d’euros d’investissements avaient été annoncés sur le territoire. L’agglomération lance aujourd’hui son accélérateur REV3, un dispositif de la région Hauts-de-France et de la CCI, pour soutenir les porteurs de projets d’innovation et entreprises innovantes engagées dans une démarche de transition à Impact Environnemental et Social. Localisé au Parc Gouraud, le dispositif comprendra un programme d’accompagnement et de formation d’une durée de 6 mois, ainsi qu’un système de parrainage avec les entreprises locales.

 

Des centres-villes à la réindustrialisation : le préfet Rollon Mouchel-Blaisot investi d’une nouvelle mission

Après cinq années passées à la direction du programme « Action cœur de ville », initié en 2018 pour la revitalisation de 222 villes moyennes, Rollon Mouchel-Blaisot se voit confier une nouvelle mission dans le cadre de la réindustrialisation des territoires.

Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie ont confié au préfet Rollon Mouchel-Blaisot le pilotage d’une mission interministérielle de mobilisation pour le foncier industriel. Sa nouvelle mission aura pour objectif de proposer des mesures concrètes et opérationnelles pour recenser l’offre disponible à destination des investisseurs, qualifier la demande des entreprises et faciliter l’accueil des projets industriels. « Il s’agit d’une mission « flash » à boucler d’ici cet été, avec des mesures concrètes et opérationnelles, l’enjeu étant de fédérer de nombreux acteurs nationaux et territoriaux et d’être utile pour favoriser le développement industriel dans nos territoires » précise le préfet. Car si de nombreuses politiques publiques accompagnent cette réindustrialisation, à l’image des plans France Relance et France 2030 et prochainement du projet de loi industrie verte, la disponibilité à court terme d’un foncier économique adapté aux besoins en demeure néanmoins un prérequis indispensable. Dans un contexte de sobriété foncière, on observe cependant une concurrence croissante entre les différents usages dépendant de l’accès au foncier, tels que l’habitat, les activités économiques et les équipements publics.

Une première contribution est attendue dans la perspective du Sommet « Choose France » qui se tiendra à Versailles en mai prochain.

 

Industrie verte : Intercommunalités de France remet 20 propositions à Bruno Le Maire

Intercommunalités de France, représentée par son président Sébastien Martin et son président délégué Sébastien Miossec, a remis le mercredi 1er mars à Bruno Le Maire sa contribution au projet de loi Industrie verte. Les collectivités locales sont déterminées à jouer un rôle dans la constitution d’écosystèmes propices à l’émergence de filières vertes.

Du fait de leurs compétences en termes d’aménagement du territoire, de développement économique et de gestion des zones d’activités, les élus des intercommunalités estiment être les premiers interlocuteurs des chefs d’entreprises. « En lien avec l’ensemble des services qu’elle gère, l’intercommunalité est, en lien avec la région, l’échelon à privilégier pour favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et répondre aux besoins des industriels locaux » avance l’association. Ainsi, Intercommunalités de France plaide pour inscrire dans la loi une contractualisation État-collectivités afin d’associer partenaires techniques et financiers pour verdir l’industrie. L’association propose également de massifier les sites industriels « clefs en mains » afin d’accélérer et faciliter les implantations d’entreprises, et de rapprocher les lieux de formation professionnelle des entreprises pour développer les synergies. Massifier le dispositif des sites « clefs en mains », favoriser l’émergence d’offices fonciers industriels, créer des académies industrielles territoriales, intégrer des critères environnementaux dans la commande publique, soutenir la création de dispositifs assurantiels pour la dépollution et l’aménagement des sols industriels, mettre en œuvre une taxation de la vacance des locaux industriels… ce sont au total vingt propositions qui ont été remises au ministre de l’Economie, des Finances et de la souveraineté industrielle dans le but de mieux associer les territoires à la réindustrialisation du pays dans un cadre environnemental davantage vertueux.

La Nouvelle-Aquitaine continue d’attirer les investisseurs étrangers

En 2022, la région Nouvelle-Aquitaine enregistre un niveau d’investissements directs étrangers semblable à celui qu’elle avait avant la crise Covid, avec 100 projets comptabilisés sur le territoire, représentant 3050 emplois annoncés.

« Après une année 2021 marquée par un rebond des investissements étrangers attribuable à un effet de rattrapage post crise, les chiffres 2022 de l’attractivité économique néo-aquitaine sur la scène internationale s’inscrivent dans la moyenne des bons résultats 2017-2019 » indique-t-on à la région. Dans le détail, 40 % des investissements sont des opérations de réinvestissement sur des sites existants. C’est l’Allemagne qui a mené le plus d’opérations de ce type en région, avec entre autres le projet du groupe Zeiss, leader dans le domaine de l’optique de précision : sur son site à Périgny (Charente-Maritime), la filiale Carl Zeiss Meditec, spécialisée dans la fabrication d’implants intraoculaires pour la chirurgie de la cataracte, se développe et va construire un nouveau bâtiment.

Sur les 100 projets recensés au bilan, plus d’un quart concernent l’industrie productive. Parmi ces projets à forte valeur pour le territoire, le secteur de la santé (équipements médico- chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux + médicaments et biotechnologies appliquées) se démarque comme celui qui génère le plus d’emplois (226 emplois). 18 autres projets sont des créations de centres de décision ou des investissements R&D. En est un exemple, l’implantation d’un centre de recyclage et valorisation du titane, unique en Europe, par IMET Alloys (siège en Ecosse) sur l’ancien site de BorgWarner à Eyrein (Corrèze) en est un exemple.

Pour ce qui est des secteurs les plus générateurs d’emplois en 2022, tous projets confondus, on trouve d’abord le secteur du «Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises » (46 % des emplois), toujours très créateur d’emplois à l’échelle nationale. Viennent ensuite, spécificité régionale, le secteur des « Equipements médico-chirurgicaux, diagnostics et dispositifs médicaux » (8 %) et celui des « Matériels aéronautiques, navals et ferroviaires » (7 %). Dans ce dernier domaine, on retiendra notamment le beau projet du groupe belge Aerospacelab à Mérignac (Gironde) qui investit dans la création d’un centre d'excellence R&D et industriel dédié aux applications spatiales de défense & de sécurité.

La Gironde en première ligne

En 2022, les investissements directs étrangers en Nouvelle-Aquitaine proviennent de 18 pays, principalement des pays européens. L’Allemagne reste le pays qui a le plus investi en région avec 17 projets, suivie des Pays-Bas (15 projets), du Royaume-Uni (14 projets) et de l’Italie, dont la hausse dans le classement pays investisseurs est la plus marquée avec 12 projets. Parmi les pays hors Europe, ce sont toujours les Etats-Unis et le Canada qui investissent le plus en région. Environ la moitié des investissements étrangers sont à destination de la Gironde. L’autre moitié se répartit de façon plutôt équitable sur l’ensemble du territoire, comme l’illustrent les investissements productifs réalisés par les entreprises Joris IDE Sud-Ouest dans les Landes (Hagetmau), Poly-Imprim en Charente (Touvérac,) et Ciments Calcia en Charente-Maritime (Bussac-Forêt) et dans les Deux-Sèvres (Airvault).

 

 

Grand Est, 3e rang national des investissements étrangers en France

Avec 52 nouvelles implantations générant plus de 1200 emplois en 2021, le territoire confirme son attractivité comme porte d’entrée du marché français ou européen pour les industriels européens et acteurs nord-américains ou asiatiques. Parmi les principales nouvelles implantations, on retrouve celles de Pfenning à Drusenheim (67) (logistique, 430 emplois), Plug Power à Batilly (54) (automobile, 50 emplois). De très belles extensions de sites confirment l’ancrage régional de signatures comme Merck à Molsheim (67) (pharmacie, 350 emplois), Yanmar à Saint-Dizier (52) (mécanique, 120 emplois), ou Airesis/Le Coq Sportif à Romilly-sur-Seine (10) (sportswear, 80 emplois). Les investissements étrangers ont également permis de maintenir des emplois menacés comme à Faulquemont (57) (reprise de Vitesco par le chinois ActBlue) ou via la reprise du snowpark d’Amneville (57) par le néerlandais Snowworld.

L’industrie, pilier stratégique du renouveau économique du Grand Chalon

Selon les dernières données du Bureau International du Travail, le taux de chômage sur le bassin d’emploi de Chalon-sur-Saône s’établit à 6,4 %, contre 7,4 % au niveau national. Le résultat de la stratégie de réindustrialisation du territoire bientôt accompagnée d'une nouvelle offre de formation.

Grâce à son plan de développement économique tourné vers les acteurs de l’industrie du Futur, dont l’axe phare est l’aménagement de la réserve foncière SaôneOr, en vue de l’accueil de nouvelles activités économiques, le Grand Chalon a su mettre à disposition des entreprises industrielles 110 hectares aménagés. Une stratégie payante puisqu’en mai 2021 puis en mars 2022, le Grand Chalon, « Territoire d’industrie », a fait l’objet de décisions d’implantation de deux entreprises industrielles majeures: le leader espagnol de l’agroalimentaire Vicky Foods, et la Maroquinerie Thomas, fabricant pour les plus grands noms de l’industrie du luxe. Deux projets qui pourraient représenter à moyen terme jusqu’à 450 créations d’emplois potentielles.

Unique au niveau régional par sa dimension, le projet porté par le Grand Chalon vise à valoriser le potentiel d’attractivité de cette zone d’activités présentant les plus importantes disponibilités foncières sur l’axe Paris-Lyon. « Nous avons opté pour un phasage de l’aménagement de SaôneOr en 2 phases successives, l’une pour la période 2015-2020, la seconde pour 2020-2025 », précise Sébastien Martin, Président du Grand Chalon. « Fin 2018, les terrains de la première phase étaient déjà presque entièrement commercialisés, auprès d’entreprises industrielles et logistiques locales souhaitant une nouvelle implantation pour accompagner leur croissance, mais aussi auprès d’entreprises exogènes, qui ont été convaincues par le volontarisme du Grand Chalon pour placer les acteurs de l’Industrie du Futur dans les meilleures conditions pour développer leurs activités ».

L’accompagnement des acteurs économiques

Pour permettre aux entreprises des filières industrielles locales « historiques » (métallurgie, nucléaire, agroalimentaire, électronique, production de matériaux pour la construction, etc.) de réussir leur transition vers l’industrie 4.0, et ainsi renforcer durablement leur compétitivité, le Grand Chalon a initié la création de L’Usinerie : dès septembre 2022, ce pôle à vocation régionale dédié à la transition numérique des entreprises de l’industrie - également soutenu par l’Etat, la région Bourgogne-Franche-Comté et le département de Saône-et-Loire - intégrera ses nouveaux locaux au sein du Moulin de l’ancienne Sucrerie Blanche, à Chalon- sur-Saône, dont la réhabilitation complète sera achevée juin prochain. Sur plus de 4 000 m2, L’Usinerie réunira les équipes et les moyens des principaux acteurs de la formation, de l’innovation, de l’enseignement supérieur, du conseil aux entreprises et de l’appui à l’entrepreneuriat du territoire. En parallèle, l’Usinerie Partners, société d’économie mixte active depuis juin 2021, est chargée d’accompagner dirigeants d’entreprises et porteurs de projets via une offre de services complète : ateliers numériques, accompagnement et formations individualisés, et projets collaboratifs interentreprises sur des thématiques liées à l’innovation.

Une offre de formation

A son ouverture en septembre 2022, le site du Moulin de la Sucrerie Blanche accueillera aussi un nouveau diplôme d’ingénieur en informatique, Big Data et Intelligence artificielle, de niveau Bac + 5, porté par le Cnam Bourgogne-Franche-Comté en partenariat avec Arts et Métiers Paris Tech et le Pôle Formation de l’UIMM 21-71. Dès la rentrée prochaine, le Grand Chalon offrira ainsi sur son territoire un continuum de formations du Bac au Doctorat, assurant aux entreprises locales la possibilité de recruter des profils formés aux métiers correspondant à toutes les « briques » technologiques de l’Industrie 4.0.

72 nouveaux projets de relocalisation soutenus France Relance

Dans le cadre de l’appel à projets dit « (Re)localisations dans les secteurs critiques » doté d’une enveloppe totale de 850 millions d’euros, consacré à la relocalisation des projets dans cinq secteurs critiques, 72 nouveaux projets seront accompagnés.

Bruno Lemaire, ministre de l’économie a dévoilé 72 nouveaux lauréats de l’appel à projets « (Re)localisations » dont l’objectif est de soutenir les investissements stratégiques dans les secteurs critiques. Ces projets totalisent plus de 538 millions d’euros d’investissements industriels, soutenus à hauteur de 122 millions d’euros par l’Etat. Lancé le 31 août 2020, cet appel à projets visait cinq secteurs industriels critiques : la santé, l’agroalimentaire, l’électronique, les télécommunications (5G) et les secteurs fournissant des intrants essentiels à l’industrie. De manière générale, l’appel à projets cofinance des projets industriels sur le territoire français qui permettent de répondre à des failles de marchés et qui n’auraient pas pu voir le jour sans subventions. Doté d’une enveloppe initiale de 600 millions d’euros sur deux ans, le dispositif a été abondé (par redéploiement au sein de l’enveloppe de 100 Mds€ de France Relance) pour atteindre 850 millions d’euros. A ce jour, il a permis de soutenir 477 projets lauréats, dont 311 portés par des PME. Ils représentent au total 3,2 milliards d’euros d’investissements industriels.

 

Les chiffres clés de l’appel à projets « (Re)localisations dans les secteurs critiques »

 Santé : 128 projets lauréats, soutenus à hauteur de 158 millions d’euros pour 561 millions d’euros d’investissements productifs.

Agroalimentaire : 97 projets lauréats, soutenus à hauteur de 132 millions d’euros pour 602 millions d’euros d’investissements productifs.

Electronique : 107 projets lauréats, soutenus à hauteur de 141 millions d’euros pour 463 millions d’euros d’investissements productifs.

Intrants essentiels à l’industrie : 120 projets lauréats, soutenus à hauteur de 317 millions d’euros pour 1 305 millions d’euros d’investissements productifs.

Télécommunications-5G : 25 projets lauréats, soutenus à hauteur de 98 millions d’euros pour 294 millions d’euros d’investissements productifs.

 

La Vallée de la Chimie, le poumon de l’activité industrielle lyonnaise

La Vallée de la Chimie a été sélectionnée parmi les 66 nouveaux sites « clés en main » dévoilés en juillet par le gouvernement. Inscrite désormais dans le « Pack rebond » destiné aux Territoires d’industrie, la plateforme accélère sa mue. Rencontre avec Julien Lahaie, directeur de la mission Vallée de la Chimie.

 

RCL : Comment s’inscrit la mission Vallée de la chimie dans le développement de ce territoire industriel historique ?

Julien Lahaie : Créée en 2013 à l’initiative des industriels, la Vallée de la Chimie est une plateforme industrielle qui regroupe une douzaine de grands sites Seveso et concentre plus de 50 000 emplois dont plus de 10 000 spécifiquement sur la plateforme Chimie-Énergie-Environnement. Le site héberge six grands centres de recherche à dimension internationale et 2 000 chercheurs en R & D industrielle. Autour des trois champs historiques de l’activité, chimie-énergie-environnement, nous déployons aujourd’hui une chaine de valeurs qui va bien au-delà, puisque nous accueillons une multitude d’activités autour de la chimie bio-sourcée, les nouvelles énergies comme l’hydrogène, la biomasse et le photovoltaïque. Nous avons également de nombreux projets sur les matériaux composites par exemple. À l’image de Terenvie qui a construit une plateforme de dépollution via la phyto-remédiation. L’objectif est d’accélérer la transition des grands sites industriels existants vers ces nouveaux sujets qui concourent à la décarbonation du territoire.

RCL : Vous êtes inscrits depuis juillet dans le « Pack rebond » parmi 66 autres sites industriels, qu’attendez-vous de ce label ?

J.H. : Avant tout, nous sommes fiers d’avoir décroché ce label. C’est le fruit du travail d’accompagnement des projets industriels que l’on réalise au sein de Vallée de la Chimie depuis sa création. Ce label est bien la preuve que la France et ses territoires industriels sont outillés en ingénierie et ressources humaines, deux leviers qui facilitent les implantations industrielles. Grâce au « Pack rebond »nous attendons, clairement une réduction des délais d’instruction, des procédures et autorisations. Mais également des lignes de crédits pour la réalisation d’études nécessaires à l’installation d’entreprises et plus largement à la concrétisation de nombreux projets que nous avons pour l’heure laissés dans les cartons, comme les terrains pré-aménagés prêts à l’emploi ou encore, la construction d’une halle industrielle qui pourra accueillir des start-up ou des PME en phase d’industrialisation et que l’on souhaiterait garder sur le territoire.

RCL : Quid alors du foncier disponible ?

J.H. : Malheureusement, il ne nous en reste peu. « L’Appel des 30 ! » que nous avons lancé en 2015, qui visait alors à aller chercher de nouveaux projets industriels en chimie, énergie et environnement, a permis de consommer les derniers fonciers industriels disponibles. Aujourd’hui, nous ne disposons plus que de 10 hectares situés essentiellement au sein du site Seveso.

RCL : En quoi la crise de la Covid-19 peut être un accélérateur ?

J.H. : Même au plus fort de la crise, les industriels ont fait preuve d’une très grande agilité. Durant le confinement, 90 % de nos plateformes ont continué de fonctionner, notamment celles situées sur des secteurs stratégiques comme les molécules pour la pharmacie, mais aussi le gel hydroalcoolique, dont nos industriels sont les premiers fournisseurs, ou encore le silicone que l’on retrouve dans certains dispositifs chirurgicaux dont les masques de respirateurs. Pour ce qui est de la relocalisation des industries sur le site, transférer un outil de production implanté depuis des années à l’étranger en France, me paraît compliqué. En revanche, nous sommes persuadés que de nouveaux investissements qui étaient prévus au départ à l’étranger, pourront plus facilement aujourd’hui rester en France. La crise a révélé l’urgence de construire des chaines de valeurs locales, proches des bassins de consommation. Et pour le coup, nous sommes très bien positionnés.

RCL : Comment la Vallée de la Chimie profite-t-elle à l’ensemble du territoire sur lequel elle est implantée ?

J.H. : D’abord, elle est un bassin d’emplois à forte valeur ajoutée. Ensuite, elle a vocation à devenir l’usine énergétique métropolitaine, en fournissant toutes les énergies renouvelables dont l’ensemble du territoire métropolitain élargi a besoin, notamment grâce à la chaleur produite par les industriels. Enfin, nous avons également vocation à accompagner les industriels qui ne peuvent développer à proximité leurs activités industrielles sur le site, faute de foncier.

RCL : Un territoire attractif, c’est un territoire où l’on vit, avec des enjeux forts de politique publique, non ?

J.H. : La Vallée de la Chimie s’inscrit dans un territoire habité. Il compte 100 000 habitants. Notre singularité, c’est cette capacité que nous avons à faire dialoguer du mieux possible le territoire habité et le territoire productif. Concernant le logement, on a pris le sujet à brasle-corps en développant une offre adaptée aux besoins des salariés avec le 1 % logement, mais également en développant un outil innovant « Vivrou » qui permet de trouver un logement adapté à ses besoins. Quant à la mobilité, c’est également un enjeu fort pour le territoire. Face au manque d’infrastructures, nous avons développé avec l’Association du Développement Durable de la Vallée, des alternatives. Le vélo bien sûr, mais surtout, en septembre 2019, nous avons lancé un système de transport à la demande, une sorte d’ « Uber Vallée de la Chimie » qui permet à tous ses habitants et salariés de commander un taxi pour le prix d’un trajet en transport en commun. L’enjeu de demain est de développer les dessertes ferroviaires. Car pour l’heure, nous disposons de dix gares mais très peu de trains s’y arrêtent.

RCL : Comment la Vallée de la Chimie va-t-elle se déployer d’ici à 2030 ?

J.H. : D’ici à 2030, nous aurons engagé la trajectoire de décarbonation de la Vallée de la Chimie avec un objectif de baisser de 25 à 30 % les émissions de CO2.

■ Propos recueillis par Danièle Licata

Un nouvel appel à propositions pour des « sites industriels clés en main »

Alors que plus de 300 dossiers avaient été reçus et 78 sites identifiés et dévoilés en janvier puis en juillet 2020 lors d’une première campagne d’identification de sites industriels potentiels, un nouvel appel à propositions lancé mercredi 9 décembre permettra de compléter le maillage territorial des sites clés en main. Cette nouvelle édition sera également l’occasion d’intégrer des sites industriels en instance de cessation d’activité ou des friches industrielles réhabilitées. Un enjeu fondamental à la fois pour lutter contre l’artificialisation des sols et pour revitaliser nos territoires industriels. Selon le ministère de la cohésion des territoires, ces territoires pourront bénéficier des 300 millions d’euros mobilisés au titre de la relance dans le cadre du fonds pour le recyclage des friches. « Avec ce nouvel appel à propositions,  nous franchissons un pas de plus pour faire gagner du temps aux investisseurs et aux entreprises, et donc faciliter leur installation dans les territoires » selon Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales. « Cet appel à propositions s’adresse plus particulièrement aux collectivités locales, qui seront les fers de lance du rebond industriel français dans les territoires » a ajouté Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie.

L’appel à propositions est ouvert jusqu’au 31 mars 2021 aux collectivités et opérateurs disposant de sites aménagés et attractifs, et engagés dans une vraie démarche de développement économique territorial ; une première relève des propositions sera effectuée le 5 janvier 2021. Conjointement avec les mesures de simplification et d’accélération des délais d’instruction de la loi d’Accélération et de Simplification de l’Action publique (ASAP) promulguée le 7 décembre, les sites industriels clés en main sont un élément-clef de la feuille de route du Gouvernement pour attirer des investissements industriels dans nos territoires et relocaliser des activités industrielles.

26 sites clés en main pour réindustrialiser l’Ile-de-France

Le lancement de cette première série de 26 sites industriels clés en main a un objectif clair. Il s’agit d’offrir un service personnalisé aux entreprises à la recherche d’une nouvelle implantation industrielle et de projeter l’Ile-de-France dans l’industrie de demain. Les sites identifiés ont été rigoureusement sélectionnés par la Région Ile-de-France, Choose Paris Region et ses partenaires selon trois critères : la vocation industrielle des projets, la taille minimum des terrains en bâti - 5000m2 - et la possibilité de lancement de la production sous 18 à 24 mois, soit un gain d’une année environ par rapport à une démarche classique hors sites clé en main. « Ces 26 sites sont répartis sur 11 territoires franciliens et correspondent à des parcelles de 4000 m² à 40 hectares, bâtis ou à bâtir, situés dans des territoires dynamiques, au coeur de bassins d’emploi et de R&D. Ils sont disponibles immédiatement et les activités qui y seront implantées le seront dans le respect de l’environnement et des territoires. Les sites présentés sont allégés de toutes procédures administratives, ce qui les rend très facilement et rapidement opérationnels et disponibles à la vente. », explique Lionel Grotto, Directeur Général de Choose Paris Region. Et d’ajouter : « Choose Paris Region met à la disposition des investisseurs des solutions clé en main : des lieux de localisation identifiés mais aussi notre expertise pour les accompagner et faciliter leur implantation, des solutions sur mesure pour chaque investisseur. En effet, les procédures administratives relatives à l'urbanisme, l'archéologie préventive et l'environnement ont été anticipées par toutes les parties prenantes afin d'offrir à l'investisseur une disponibilité à horizon 18 ou 24 mois. » Au total, 270 hectares de foncier industriel ont été identifiés. Comptant en général entre 20 et 50 emplois par hectare et sachant qu’un emploi dans l’industrie génère entre 3 à 4 emplois indirects, ce sont donc près de 22 000 emplois industriels qui pourraient être créés à horizon 2020, selon la Région.

Ces sites s’inscrivent aussi dans des stratégies territoriales : certains terrains sont dédiés à des filières spécifiques, comme Villejuif ou le Genopole d’Evry sur la santé, le Val d’Oise orienté sur l'électronique numérique, Saclay pour l’industrie du futur. Un certain nombre de filières sont privilégiées et sont des filières d’excellence régionales : la santé et les biotechnologies, la mobilité au sens large, l’agroalimentaire, l’aéronautique et le spatial, la ville durable, les technologies propres, le recyclage, etc.

 

Des moyens supplémentaires pour les territoires d’industrie

Deux mois après son lancement, le fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires est d’ores et déjà engagé en totalité en ce qui concerne l’année 2020, avec 179 projets pré-sélectionnés par l’Etat et les Régions. C’est le constat effectué par le comité de pilotage national « Territoires d’industrie » organisé le 9 novembre dernier , soit deux ans après le lancement du programme, pour faire le point sur l’avancement de cette initiative forte de reconquête industrielle, qui est à l’origine de 1 600 projets dans 148 territoires et plus de 500 intercommunalités. Compte tenu de la dynamique des territoires d’industrie, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargée de l'industrie a confirmé que le Gouvernement présentera, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, une augmentation de 100 millions d’euros du fonds en 2020, par anticipation des crédits 2021. Pour intensifier ce soutien aux 148 territoires d’industrie sont également prévus un appel à manifestation d’intérêt destinés aux Territoires d’industrie pour déployer auprès de bassins d’emploi pilotes le nouveau dispositif de transition collective annoncé par le gouvernement fin octobre, un appel à candidature pour une nouvelle génération de sites clés en main ou encore le déploiement de la 5G fléché vers les territoires d’industrie.

Un nouveau directeur pour piloter les « Territoires d’Industrie »

Guillaume Basset, administrateur territorial, ancien directeur général adjoint de Régions de France, ancien sous-directeur au CGET, a été nommé lundi 13 janvier directeur du programme «Territoires d’industrie ». Il succède ainsi à Olivier Lluansi, qui rejoint le secteur privé. Il sera chargé de la mise en œuvre des 1000 projets de reconquête industrielle déjà remontés du terrain, en lien avec les industriels, les Régions, les Intercommunalités et l’ensemble des opérateurs de l’Etat. Pour rappel, « Territoires d’industrie » est un programme de reconquête industrielle lancé par le Premier ministre lors du conseil national de l’industrie du 22 novembre 2018. Il vise à déployer dans chacun des 146 Territoires d’industrie des plans d’actions sur 4 axes (recruter, attirer, innover, simplifier), favorisant le développement de l’industrie dans ces territoires. Ce programme est piloté par les Régions et animé par des binômes élu/industriel dans chaque territoire d’industrie.

Vers une redynamisation de l’industrie du territoire Nord Franche-Comté

Fortement mobilisée sur le programme « territoires d’industrie », la Banque des Territoires de la Caisse des dépôts vient de signer le contrat « Territoires d’industrie » de l’un des principaux bassins industriels de France, le Nord Franche-Comté, avec la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay et le président du pôle métropolitain, Charles Demouge. Concrètement, la Banque des Territoires s’engage à soutenir les actions définies dans le contrat « Territoire d’industrie » du Nord Franche-Comté sur ses différents axes : recruter, innover, attirer, simplifier. Elle s’associe notamment à l’étude lancée sur la réappropriation des espaces PSA Sud et étudie toute opportunité d’investissement dans la requalification et la réindustrialisation de bâtiments industriels sur le territoire. Plus généralement, elle appuiera tout ce qui contribuera à la « réinvention » de ce territoire industriel : démarche industrie 4.0, formation, développement d’écosystèmes locaux industriels et développement de nouvelles technologies de l’énergie telles que l’hydrogène.

 

Un dispositif pour aider les territoires à reconquérir de leur industrie

Après l’identification de 124 « territoires d’industrie » répartis sur toute la France, puis une phase de préfiguration du programme « Territoires d’industrie » à l’échelle de 29 territoires en janvier dernier, place à la concrétisation. A l’occasion de la première assemblée des territoires d’industrie qui s’est tenue à Lyon le mardi 5 mars, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances ont signé 4 conventions de mobilisation avec des opérateurs publics. La Banque des territoires prévoit ainsi une enveloppe d’un montant d’environ 100 M€ par an d’ici à 2022 pour investir sur fonds propres dans les projets des territoires d’industrie. Pour sa part, Business France mettra en place un « Coach international » Team France Export référent pour chaque Territoire d’industrie. De son côté, Pôle emploi poursuit et renforce sa mobilisation pour identifier des solutions aux besoins en compétences des Territoires d’industrie. Dès l’été, le nouvel outil de datavisualisation Formadiag, outil de diagnostic territorial des besoins de formation, permettra de disposer des données de chaque Territoire d’industrie. Enfin, Bpifrance favorisera l’accès des entreprises des Territoires d’industrie aux dispositifs de financement et d’accompagnement déployés par la banque, notamment aux accélérateurs. Cette offre de services sera mise à disposition des Régions, en charge du pilotage de la démarche au niveau régional, et des Territoires d’industrie.