Louise Poupeney, chargée de mission eau et numérique : « HYDREOS s'implique dans plusieurs projets permettant de mieux appréhender le changement climatique »

HYDREOS, pôle d’expertise sur l’eau qui accompagne les acteurs publics et privés du Grand Est sur les enjeux de protection et de préservation de la ressource, veut renforcer ses interactions avec les collectivités locales. Entretien avec Louise Poupeney, chargée de mission eau et numérique.

Quelles sont les principales missions d’HYDREOS ?

HYDREOS est le pôle de l'eau du Grand Est. Notre cœur de métier ? favoriser l'innovation dans le domaine de l'eau, créer du réseau entre les structures adhérentes et les accompagner dans la réalisation de leurs projets (de l'étude de marché à la coordination du projet, en passant par la recherche de partenaires et de financements). Notre réseau est composé de groupes internationaux, de PME, de centres de recherche, de structures académiques ou encore de collectivités locales qui cherchent des réponses à leurs problématiques dans le domaine de l'eau. Nous menons en parallèle des actions de veille pour la réalisation d'études. L’une d’elles, sur laquelle nous travaillons en ce moment, porte sur la valorisation des données de l'eau potable qui  met en lumière les technologies innovantes et les projets pour une gestion plus intelligente des données eau potable, et ainsi permettre aux gestionnaires de réseaux de mieux s'adapter aux événements et aux risques, notamment liés au changement climatique. Nous avons aussi un rôle d'animation. Dans ce cadre, nous allons renforcer notre service aux collectivités locales en organisant le 9 mars prochain le lancement du Club « Eaux et territoires » à l'échelle du Grand Est. L'objectif étant de créer une communauté qui partagera ses problématiques, bonnes pratiques et solutions en matière de gestion durable de l'eau. Cet espace de sensibilisation et de discussion avec les élus et techniciens permettra d’aborder tous les sujets relatifs aux politiques de l'eau.

Quels sont les projets sur lesquels HYDREOS est engagé aujourd’hui ?

Nous travaillons avec le soutien de la Région Grand Est et de l’Eurométropole de Strasbourg sur un hackathon pour favoriser l'innovation dans le domaine de l'eau, mettre en avant les enjeux de la filière et favoriser la création de start-up suite à cet événement, avec cette volonté de créer des solutions répondant aux enjeux du changement climatique.

Avec l’agence régionale de santé (ARS) Grand Est, nous travaillons aussi sur les plans de gestion de la sécurité sanitaire de l'eau (PGSSE). Il s’agit d’une approche globale visant à garantir en permanence la sécurité sanitaire de l’approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine. La directive européenne sur l'eau potable prévoit de rendre l'application des PGSSE obligatoire d'ici 2027. Quatorze collectivités pionnières ont déjà suivi des ateliers que nous avons organisés avec l'ARS sur ce sujet.

Quelles sont les innovations numériques qui aujourd'hui permettent de répondre à l'urgence climatique ?

HYDREOS s'implique dans plusieurs projets permettant de mieux appréhender le changement climatique, tels que le projet Clim'Ability Design pour accompagner les entreprises du Rhin Supérieur dans leur stratégie d'adaptation aux futures conditions climatiques, le projet LIFE Eau&Climat pour aider les acteurs de la gestion de la ressource en eau dans l'évaluation des effets du changement climatique et dans la mise en œuvre de solutions d'adaptation, ou encore le projet PIFU (Parasol Îlot de Fraicheur Urbain) pour le développement d'un dispositif modulaire d’abaissement de la température locale en ville.

Numériser la gestion de l’eau procure une meilleure connaissance du réseau et les fonctions prédictives de certaines applications permettent d’intervenir le plus rapidement possible idéalement, d'anticiper l'apparition de nouveaux événements. Ces outils ont une véritable fonction d'aide à la décision. Les plateformes numériques permettent quant à elles aux collectivités de mieux gérer leurs données, d'avoir une visibilité plus globale et de tester par exemple différents scénarios qui vont leur permettre de se projeter et de prévoir les événements susceptibles d’arriver sur le réseau.

Quels sont selon vous les enjeux de la filière eau ?

L'adaptation au changement climatique est un enjeu majeur. Nous savons d’ores et déjà que nous serons confrontés à d’importants problèmes dans les années à venir. Nous en avons été témoins l’été dernier lorsqu’un certain nombre de collectivités ont connu des restrictions en eau. Nous devons être en capacité d’appréhender ces changements, et HYDREOS accompagne les collectivités dans leur démarche de ville résiliente.

 

 

Franck Leroy, nouveau président de la Région Grand Est

Suite à la décision de Jean Rottner de se retirer de la vie publique, c’est Franck Leroy, maire d’Epernay depuis 22 ans et président de la communauté d’agglomération Epernay Agglo Champagne, élu local très ancré dans son territoire, et jusqu’à ce jour premier vice-président de la Région, qui a été élu à la majorité des voix président de la Région Grand Est.

Le nouveau président de la Région Grand Est vient également d’être nommé Président de la Commission Mobilité, Transports et infrastructures de Régions de France, par Carole Delga, Présidente de Régions de France.  « J’ai pleinement conscience des enjeux stratégiques que représentent les mobilités dans un contexte d’ouverture régulée du transport ferroviaire des voyageurs à la concurrence ou d’accompagnement de ce secteur dans sa globalité vers des solutions durables et de mobilité douces, indispensables pour répondre aux impératifs de transition écologique et environnementale que j’aurai à cœur de défendre » a-t-il déclaré.

La Région Grand Est est particulièrement engagée en matière de transports publics, en témoigne le lancement récent du Réseau Express Métropolitain Européen (REME), un programme inédit de développement de l’offre de transports publics - mis en œuvre par la Région Grand Est et l’euro-métropole de Strasbourg, dont l’objectif est de réduire l’usage de la voiture individuelle et faire des transports publics des mobilités fiables, décarbonées et efficaces.

Grand Est, 3e rang national des investissements étrangers en France

Avec 52 nouvelles implantations générant plus de 1200 emplois en 2021, le territoire confirme son attractivité comme porte d’entrée du marché français ou européen pour les industriels européens et acteurs nord-américains ou asiatiques. Parmi les principales nouvelles implantations, on retrouve celles de Pfenning à Drusenheim (67) (logistique, 430 emplois), Plug Power à Batilly (54) (automobile, 50 emplois). De très belles extensions de sites confirment l’ancrage régional de signatures comme Merck à Molsheim (67) (pharmacie, 350 emplois), Yanmar à Saint-Dizier (52) (mécanique, 120 emplois), ou Airesis/Le Coq Sportif à Romilly-sur-Seine (10) (sportswear, 80 emplois). Les investissements étrangers ont également permis de maintenir des emplois menacés comme à Faulquemont (57) (reprise de Vitesco par le chinois ActBlue) ou via la reprise du snowpark d’Amneville (57) par le néerlandais Snowworld.

Relance économique : le Grand Est veut avoir un coup d’avance

Faire de la crise une opportunité de développement et d’attractivité. C’est ainsi que la région Grand Est, emportée par son président, Jean Rottner, lançait une stratégie de relance économique en 2020, le Business Act Grand Est pour préfigurer le rebond de l’économie. Avec la mise en œuvre de l’acte 2, un véritable plan de transformation se met en place.

Dans le Grand Est nous avons fait face à la crise sanitaire très tôt, très fort et très vite. Le Business Act c’est notre plan de relance et c’est lui qui nous rassemble encore aujourd’hui », raconte fièrement Jean Rottner, le président de la région. En juillet 2020, le Business Act Grand Est lancé dans le sillage du plan de relance national était apparu comme un véritable levier de rebond pour le monde économique régional fortement impacté par la crise de la Covid-19. Le résultat : de faibles défaillances d’entreprises, un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale, un taux d’activité des 15- 64 ans jamais atteint depuis 1975 et d’importants fonds mobilisés conjointe- ment par la région Grand Est et l’État en région. Si le contrat est en partie rempli, l’exécutif régional ne compte pas s’arrêter là. Pour que la région soit encore plus réactive et compétitive, il est nécessaire, selon le président de franchir une nouvelle étape : « Nous sommes convaincus que les transformations ne concernent pas que l’industrie, il faut y inclure le développement durable, la santé, le numérique, avoir une vision complètement consolidée de ces transformations qui sont en train de s’opérer. » La reprise économique porte avec elle de nouveaux enjeux et de nombreux défis que la région entend relever grâce une nouvelle stratégie, le Business Act II, structurée autour de l’industrie, du numérique mais aussi du développement durable et de la santé et des nouveaux enjeux stratégiques qui se sont imposés: la déca bonation, la chimie du végétal, la com- mande publique et privée et l’export.

MOINS DE CARBONE, ET PLUS DE DATA

La relance de l’industrie régionale passera ainsi par la modernisation des outils industriels via une prime à la transformation industrielle, un enjeu de taille dans cette région où le secteur compte plus de 300 000 emplois et représente près de 20 % du produit régional brut. Le défi climatique et environnemental est abordé de manière pragmatique avec notamment le projet de déploiement de trois cents stations multi-énergies d’ici à 2026 pour encourager les mobilités décarbonées, la création d’un club des bioraffineries du Grand Est pour accélérer le développement de la bio économie et chaque année la sensibilisation de 150 000 citoyens aux enjeux climatiques. S’il est un défi majeur que la région devra relever, c’est bien celui du numérique car le Grand Est ne pèse actuellement que 3 % du secteur avec 2,9% des emplois français et se classe en 8e position parmi les régions françaises dans ce domaine. Un résultat loin de satisfaire de président Rottner : « Le numérique transforme la façon de concevoir, de produire, de distribuer, de former ou de se divertir. Le futur appartient à celles et ceux qui posséderont demain les data. Je veux asseoir notre leadership sur un numérique exemplaire. » La région en- visage pour cela l’émergence d’un cloud souverain public à destination des administrations accompagné d’un centre de réponse d’urgence aux incidents de cybersécurité pour les collectivités et les entreprises, « une réponse concrète de l’État et de la région pour protéger les PME, les hôpitaux, les associations et les collectivités contre les nouvelles menaces ». La transformation du territoire passera enfin par l’accès aux soins. La région accompagnera chaque année la transformation de cinq hôpitaux pour diagnostiquer et mettre en œuvre les in- novations organisationnelles, logistiques et de flux qui amélioreront les conditions de travail et le temps des professionnels de santé auprès du patient.

UN PARCOURS DE TRANSFORMATION EN PLUSIEURS ÉTAPES

Le Business Act Grand Est II propulse la région dans un nouveau paradigme dans le déploiement des politiques publiques. « Il va falloir que la région innove en se transformant, en passant d’une logique de guichet qui instruit les demandes à une logique d’accompagnement des entreprises dans leurs parcours de trans- formation à 360 degrés », détaille Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières et vice-président de la région Grand Est en charge de l’Économie, des Fonds Européens et de la Commande publique. Cette transformation repose sur une nouvelle politique nommée Grand Est

Transformation, fondée d’une part sur la création de centres de ressources et d’expertise dont le rôle consiste à consolider l’écosystème économique régional en mettant à disposition des acteurs industriels toutes les ressources académiques dont ils auront besoin, et d’autre part, sur le soutien aux par- cours de transformation à destination des entreprises à travers des diagnostics sur-mesure et un accompagnement financier. « Cette nouvelle politique, agile, va nous permettre de retrouver la maîtrise de notre destin face aux dépendances dont nous souffrons depuis trop longtemps », concède volontiers Jean Rottner. Sa fierté: la mise en œuvre du process en partenariat avec les services de l’État en région: « Nous sommes la seule région aujourd’hui où l’État et la région ont mené une démarche de manière conjointe, je la revendique car je considère que la meilleure décentralisation ce sont des collectivités qui se prennent en responsabilité et apportent des solutions à l’État central. Nous nous sommes toujours considérés non pas en concurrence par rapport aux décisions nationales ou européennes mais bien au contraire, en complément. » Le monde d’après peut devenir meilleur, selon le président, mais à certaines conditions seulement. « De la crise, nous avons appris que la coopération est la clé de notre survie, et de notre adaptation. »

LES ACTIONS PHARES

Grand Est Transformation Numérique former 1000 personnes par an aux besoins numériques des entreprises.
Grand Est Transformation Industriel propulser 900 fabricants de machines vers le 5.0.

Grand Est Transformation Environnement créer une plateforme régionale de réfé- rence pour rapprocher les offreurs de solutions labélisés et les acteurs pour réussir ensemble le défi de la transformation écologique.
Grand Est Transformation Santé construire des solutions d’amélioration des conditions de travail des professionnels de santé au travers d’avancées organisationnelles, technologiques, digitales et robotiques.

Blandine Klaas

 

Le Grand Est lance une campagne participative pour soutenir les bars et les cafés

Dans le cadre du plan d'urgence de 55 millions d’euros voté le 13 novembre dernier pour venir en aide aux secteurs touchés par la crise, la région Grand est a lancé mercredi 2 décembre l’opération "Café solidaire", une campagne de financement participatif menée avec la plateforme participative Cap Collectif pour aider les bars et cafés de la Région dont l'activité est particulièrement affectée par la crise du COVID-19. Le principe ? La Région proposera aux habitants du Grand Est de faire un don de 3 à 10 euros à l'établissement de son choix, et s'engagera à doubler chacun de ces dons, jusqu'à hauteur de 100 000 euros. Une contrepartie sera déterminée librement par les bars et cafés participant à l'opération.

Grand EST : une SEM locale dédiée à l’approvisionnement de tests sérologiques COVID-19

C’est en partenariat avec le Crédit Mutuel et la Banque des Territoires que la Région Grand Est a lancé, mercredi 15 avril 2020, une société d’Economie Mixte Locale (SEML) dont l’objectif est d’acheter tout matériel destiné à répondre à la crise sanitaire et notamment l’achat de kits de tests sanguins Covid-19. Une manière pour la Région de sécuriser l’accès à un volume massif suffisant de tests sérologiques Covid19 pour satisfaire aux besoins des populations du Grand Est et assurer une répartition équitable sur les territoires. « Il est temps d’anticiper l’après Covid-19. C’est dans cette perspective que nous créons aujourd’hui cette société qui facilitera l’approvisionnement en tests sanguins, estime Jean Rottner, Président de la Région Grand Est. Cette capacité à tester massivement notre population représentera un enjeu clé pour la reprise de notre activité et celle de nos concitoyens. Réalisés à grande échelle et de façon équitable, ces tests restaureront la confiance de notre population et simplifieront l’après Covid-19. » Afin que le respect des principes d’égalité des territoires et de défense des intérêts économiques régionaux prévale aux décisions d’approvisionnement et de distribution des kits de tests, 51 % du capital de la SEML sera détenu par la Région. La Banque des Territoires apporte sa contribution au projet à travers la détention de 25 % des parts et le groupe Crédit Mutuel à hauteur de 24 %. Le montant du capital de départ de la SEML est fixé à 100 000 euros. Cette dernière pourra accomplir toutes les opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières en lien avec son objet. A ce titre, elle mettra en œuvre une stratégie d’achat en gros puis de revente/redistribution de kits de test sérologiques, exclusivement à destination d’un usage en région Grand Est. La stratégie d’approvisionnement de la SEML privilégiera, en outre, le recours à des compétences et fournisseurs régionaux.

Le Grand Est s’engage pour la rénovation du patrimoine

C’est l’un des partenariats les plus importants, après celui conclu avec le conseil régional des Hauts-de-France (environ 2,5 millions d’euros en 2018) qui a été signé le 10 avril dernier entre la Fondation du patrimoine et la région Grand Est. Le budget : 1,5 million d'euros. La région confirme ainsi son engagement pour la valorisation de son patrimoine et la reconnaissance des trois délégations régionales concernées du réseau territorial de la Fondation du patrimoine (Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine). « L’un des atouts de notre région, c’est la diversité de son patrimoine historique et culturel. Fort de cette richesse, le Grand Est peut s’appuyer sur son histoire pour en faire un vecteur d’attractivité des territoires. C’est le rôle de notre politique régionale», ont déclaré Jean Rottner, président de la Région Grand Est, et Pascal Mangin, président de la Commission Culture. Cette convention de partenariat permettra d’assurer la transmission du patrimoine culturel aux générations futures, de développer l’offre touristique du Grand Est, d’encourager la transmission des métiers et savoir-faire, de créer des emplois grâce à la mise en place de formations spécialisées et de projets de restauration, de recherches et de valorisation. Elle mobilisera également le mécénat populaire de proximité en faveur du patrimoine bâti.

La Collectivité d’Alsace prend forme

Lundi 4 février 2019, les conseillers départementaux bas-rhinois et haut-rhinois ont voté à l’unanimité une délibération commune pour la création de la Collectivité européenne d'Alsace qui existera officiellement dès le 1er janvier 2021. Modèle unique en France, elle fondera son action sur la proximité, l’efficacité et la citoyenneté. Lors de son allocution, la présidente Brigitte Klinkert a tenu à rendre hommage à l’ensemble des citoyens, des associations, des élus locaux qui se sont mobilisés avec passion et ténacité, pour aider à réussir ce projet :« C’est avec eux que nous devrons construire la Collectivité européenne d’Alsace au cours des deux prochaines années pour que demain, cette collectivité soit aussi un modèle de proximité et d’association des citoyens à l’action publique ». Partie intégrante de la région Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace héritera des compétences des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin mais aussi de compétences supplémentaires et particulières compte tenu de son ancrage rhénan. En matière notamment de coopération transfrontalière, de tourisme, de bilinguisme et de transport.

Le Grand Est accélère le déploiement de l’hydrogène

La Région a lancé le 18 janvier 2019 à Illkirch-Graffenstaden le projet DINAMHYSE de développement et de déploiement de l’hydrogène décarboné, mené en collaboration avec les acteurs du territoire déjà engagés autour de ces nouvelles technologies. Le projet est coordonné par le Pôle Véhicule du Futur et s'inscrit dans le cadre du Programme d'Investissement d'Avenir 3 (PIA3) doté à parité Etat/Région de 40 millions d'euros de soutiens. Il ambitionne d'accélérer le développement d'une filière industrielle hydrogène dans le Grand Est, notamment en matière de mobilité. Il rassemble, les pôles IAR et Fibres Energivie ainsi que 6 entreprises (ENGIE, EDF, PSA, CMI Group, Haffner Energy, R-GDS), et des organismes de recherche publique (Université de Lorraine et CEA Tech) et la Ville de Chaumont. Au niveau régional, la méthanisation est une filière dynamique, notamment pour le gaz injecté au réseau avec 8 sites de production en activité et 67 projets identifiés. « A travers ces démarches, je souhaite avant tout produire de la valeur dans nos territoires. Innovations, création et développement d'entreprises et d'emplois, ces technologies représentent un potentiel important de développement et proposent à nos concitoyens, des solutions dans leur vie quotidienne au plus près de leurs besoins » a expliqué le président de la région, Jean Rottner.