Boulogne-Billancourt distinguée pour sa bonne gestion
La Ville Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) se hisse, pour la deuxième année consécutive, sur la plus haute marche des podiums des municipalités 2019 du classement annuel établi par l’Observatoire de Dirigeants de l’Industrie et des Services (ODIS), une association apolitique qui a développé une méthode d’analyse qu’elle applique aux 38 grandes villes de France de plus de 100 000 habitants pour évaluer le bon usage des deniers publics.Le Maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet s'est vu remettre pour le compte de la Ville, les trophées d’or du classement final du super-indice « Attirance » et des indices « Gouvernance » et « Service financier restitué ». Cette 11eme édition des podiums des municipalités récompense les efforts réalisés par la Ville depuis 10 ans, sans augmentation des impôts, pour investir toujours plus de moyens financiers dans des secteurs fondamentaux tels que : l’éducation, le sport, la famille, la culture, l’environnement et la solidarité, tout en diminuant ses charges de gestion et sa dette. Peu de villes peuvent se prévaloir de tels résultats alors que l’État continue de baisser ses dotations aux collectivités territoriales et d’augmenter les fonds de péréquation.
« Les communes rurales ont su maîtriser l’évolution de leurs dépenses de gestion »
La deuxième édition de l’étude « Regard financier sur les communes de métropole jusqu’à 3 500 habitants », publiée conjointement par l’association des Maires Ruraux de France et La Banque Postale Collectivités Locales, met en évidence des spécificités quant à la gestion des finances locales, comparées aux comportements des communes des autres strates. Ainsi, il s’avère qu’en 2018, le montant total des interventions dans les 32 148 communes rurales (jusqu’à 3 500 habitants) s’élève à près de 21 milliards d’euros, soit 23 % du montant total des dépenses des communes métropolitaines, alors qu’elles représentent 33 % de la population. « Sur 100 euros dépensés, les communes rurales investissent 31 euros (+ 1 euro par rapport à 2017), alors que pour les autres communes, c’est moins de 20 euros » relève également l’étude. Et bien que ces communes ne soient pas directement concernées par la contractualisation État-collectivités qui limite l’augmentation des dépenses à 1,2 %, elles ont su maîtriser l’évolution de leurs dépenses de gestion, par habitant, à + 0,2 %. On y apprend également que les communes rurales disposent d’une épargne brute de 3,6 milliards d’euros (+ 2,3 %),tandis que leur capacité de désendettement est de 3,8 ans contre 5,9 ans pour les autres communes. Enfin, l’encours de dette se maintient à un niveau de 13,6 milliards d’euros (+0,5 %), ce qui représente un montant de 637 euros par habitant, soit environ deux fois moins que pour les autres communes (1 157 euros par habitant).
Les collectivités dépensent peu pour leur patrimoine routier selon une étude
Si les responsables du patrimoine routier des collectivités territoriales reconnaissent à la quasi- unanimité le rôle que jouent les équipements pour la sécurité routière, notamment lors de conditions de conduite plus difficiles, les données font apparaître un poste de dépenses relativement faible dans les budgets des collectivités. C’est ce qui ressort de l’étude récemment publiée par le Syndicat des équipements de la route (SER) et réalisée avec l’IFOP. 35% des conseils départementaux interrogés reconnaissent l’existence d’un budget fléché vers les équipements de la route entre 0 et 4% dans leur budget global d’entretien de la voirie, et 28% entre 4 et 8 %. Quant aux mairies, 50% d’entre elles déclarent un budget spécifique entre 0% et 4%, et 17% entre 4 et 8% du budget global de la route. Et tandis que les trois quarts des départements déclarent avoir effectué un inventaire il y a moins de 2 ans ou être en train de le faire, 50% des maires mairies déclarent avoir mené cet inventaire il y a plus de 2 ans. L’étude pointe également un manque de ressources financières, humaines et techniques, plus spécifiquement pour les mairies. 59% d’entre elles déclarent ne pas avoir les moyens nécessaires pour surveiller le respect des normes et certifications des équipements dont elles ont la charge.