La Roche-sur-Yon met en relation les étudiants et les entreprises du territoire

L’Agglomération a imaginé un dispositif novateur pour favoriser les rencontres entre les entreprises, les associations et les collectivités avec les étudiants du territoire.

Depuis le 13 janvier, l’Agglomération de la Roche-sur-Yon qui compte sur son territoire quelque 8000 étudiants dont un tiers en alternance expérimente un nouveau dispositif inédit baptisé « Boomerang, attrape ton étudiant ! ». Le concept ? à travers un formulaire en ligne, les structures du territoire qui recrutent des stagiaires, alternants, chercheurs (etc.) expriment leur besoin. En retour, les établissements d’enseignement supérieur formulent des propositions adaptées. « Ce dispositif permet ainsi d’ancrer le lien entreprises-étudiants en créant des synergies entre actions pédagogiques et besoins en compétences. In fine, il permet aussi d’inspirer le développement de formations correspondant aux besoins des entreprises du territoire » explique Luc Bouard, président de La Roche-sur-Yon agglomération et maire de La Roche-sur-Yon.

La ville d’Antony forme ses agents aux premiers secours en santé mentale

Que faire face à une personne angoissée, dépressive, ou suicidaire ? Comment aider quelqu’un souffrant d’une addiction ? Quels sont les signes caractéristiques d’une schizophrénie ? La ville d’Antony (Hauts-de-Seine) organise des formations destinées au personnel municipal pour leur apprendre comment apporter leur aide à une personne atteinte d’un trouble du comportement ou en état de crise.

Au cours des deux jours de formation, les participants obtiennent des connaissances générales en santé mentale, notamment sur les 4 troubles psychiques les plus fréquents - troubles dépressifs, anxieux, psychotiques et liés à l’utilisation de substances) – et apprennent à intervenir face à une personne trop stressée, souffrant d’une addiction ou en proie à une crise psychotique.
La formation fournit aussi quantité d’informations sur des partenaires locaux et des associations. « Promouvoir et proposer une politique locale utile et efficace de santé mentale, passe nécessairement  par la sensibilisation, la formation et le repérage précoce des troubles psychiques, estime Ioannis Vouldoukis, conseiller municipal délégué à l’hygiène et à la santé. Les souffrances psychologiques restent incomprises, stigmatisées. A travers le conseil local en santé mentale et des remontées du CCAS, le besoin de plus en plus important de ce type de formation s’est fait sentir. »    

En 2022, la Ville a formé près de 80 agents et des sessions sont déjà prévues pour l’année 2023. Elle envisage de les élargir aux élus, associations et aux jeunes. A l’issue de la formation, une attestation de secourisme en santé mentale est délivrée par l’association Premiers secours en santé mentale (PSSM) et est validée par le ministère de la Santé. Par ailleurs, Antony dispose d’un Conseil Local en Santé Mentale (CLSM), dont 260 existent en France, et d’une cellule de veille. Cette instance participative de sensibilisation, de réflexion et de proposition en matière de santé mentale est identifiée comme relais auprès du dispositif 3114, de prévention du suicide.

Les fonctionnaires formés à la transition écologique

Missionné par la Première ministre Elisabeth Borne, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas Guérini a lancé un vaste plan de formation des cadres de la fonction publique pour inscrire la planification écologique au cœur des politiques publiques.

Comprendre, se projeter puis agir. Ces trois piliers constitueront les bases de la future formation des cadres a expliqué le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. C’est ainsi à travers des ateliers de sensibilisation et des conférences d'experts sur chacune des trois crises : la crise de la biodiversité, la crise climatique, et la crise des ressources naturelles qu’ils seront amenés à comprendre les grands enjeux climatiques. La rencontre d’acteurs inspirants ayant déjà opéré la transformation de leur activité permettra aux cadres de se projeter. £pour terminer, la restitution à leurs équipes constituera un temps de mobilisation et d’engagement qui donnera lieu à l’élaboration d'un plan d’action propre à son administration pour réaliser la transition écologique.

Les 25.000 cadres de la fonction publique d'État seront formés en priorité, dès le mois d'octobre, en commençant par les 220 directeurs d’administrations centrales, dès les prochains jours. Ces derniers bénéficieront d'un dispositif "pilote" mis en œuvre de façon conjointe par la Délégation interministérielle à l'encadrement supérieur de l'État (DIESE), le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires et l’Institut national de service public (INSP).

Dès janvier 2023, 300 autres cadres dirigeants (ambassadeurs, préfets ...) recevront la formation. A partir de juillet 2023, 1.500 cadres de l'État seront formés par mois en moyenne.

Enfin, à plus long terme, à partir de décembre 2024, commencera la formation des 12.000 cadres de la fonction publique territoriale et des 4.000 cadres de la fonction publique hospitalière. L'ambition étant que l'ensemble des agents de la fonction publique aient bénéficié de la formation d'ici 2027.

Désormais, les élus accèdent plus facilement à la formation

Avec l’espace en ligne « Mon Compte Élu » disponible depuis le 7 janvier 2022, les élus locaux peuvent s’inscrire plus rapidement en formation et cumuler plus aisément différents financements.

Après la publication en décembre dernier d’un guide sur les droits à la formation des élus locaux, le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales met à leur disposition un espace en ligne gratuit, « Mon Compte Élu » qui permet à tous les élus locaux, qu’ils soient élu municipal, intercommunal, départemental, régional ou de collectivités spécifiques, de mobiliser leurs droits à formation acquis dans le cadre du Droit Individuel à la Formation des Élus locaux (DIFE). Une avancée rendue possible grâce à l’importante réforme de la formation des élus locaux prévue par la loi Engagement et proximité et ratifiée par la loi du 17 juin 2021 qui a notamment prévu la modernisation et la simplification de la gestion du DIFE.

Le service « Mon Compte Elu » permet ainsi de consulter le montant des droits dont dispose l’élu, d’accéder au catalogue de formations proposées et d’acheter une prestation de formation tout en suivant facilement l’évolution du dossier, de la demande d’inscription jusqu’à l’évaluation de la formation. « Un parcours sécurisé et fluide de bout en bout est ainsi proposé aux élus souhaitant exercer leur droit à la formation. Ce service permet également une diminution des délais de traitement du dossier de formation, la mise en visibilité de l’offre de formation éligible au DIFE, ainsi qu’un paiement rapide pour les organismes de formation » indique-t-on au ministère.

Le droit à la formation est un droit ouvert à tous les élus dès la première année du mandat et garanti par la loi. Les élus peuvent notamment demander le financement de leur formation par le fonds du droit individuel à la formation des élus (DIFE), qui est alimenté par les cotisations des élus. Les formations financées par le DIFE, et dispensées par des organismes de formation agréés par le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités, ont pour objectif d’accompagner les élus dans l’exercice de leur fonction élective, qui fait appel à des compétences nombreuses et variées, mais aussi dans la préparation de leur réinsertion professionnelle.

A Saint-Quentin-en-Yvelines, un camp d’été numérique gratuit pour les 16-25 ans

Dix jours de formation gratuite pour les 16-25 ans du 20 au 30 juillet, c’est ce que propose l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en partenariat avec la pépinière d’entreprises Promopole implantée sur son territoire. « Summercamp est un parcours de formation inédit et ludique de dix jours, entièrement gratuit pour les participants, financé par Saint-Quentin-en-Yvelines et Promopole » explique le vice-président en charge de développement économique Othman Nasrou. C’est l’occasion également pour la collectivité de faire naître des vocations et de présenter l’offre du campus numérique de l’agglomération qui propose de nombreuses formations dans les domaines de la cybersécurité, objets connectés, du développement du web, du management ou encore de la communication digitale. Pop School et Oclock, deux organismes de formation spécialisés, labellisés campus numérique, proposeront la découverte de différents métiers, des ateliers pratiques et des projets de groupe très concrets. Au total 100 jeunes pourront bénéficier de cette formation inédite.