L’investissement des communes à la loupe
Sur le dernier mandat municipal (2014-2019), les communes ont consacré 120 Md€ aux dépenses d’équipement (hors Ville de Paris et communes de Mayotte), soit 308€/hab. et par an. Une moyenne qui cache cependant de fortes disparités comme le montre la dernière étude de l'observatoire des finances et de la gestion publique locales (OFGL).
L’étude présentée dans le 19ème numéro de la collection « Cap sur... » de l’OFGL propose une analyse des principaux facteurs explicatifs de ces disparités d’investissement en se concentrant sur les communes de 2 000 habitants et plus. Les principaux constats sur la période 2014-2019 sont les suivants :
- Les facteurs explicatifs des disparités constatées sont multiples, mais trois principaux ressortent : les subventions d’équipement reçues, la situation financière initiale et le stock d’immobilisations initial, reflet des réalisations antérieures. D’autres variables expliquent les disparités d’investissement, mais dans une moindre mesure : potentiel fiscal par habitant, effort d’investissement du groupement à fiscalité propre d’appartenance, poids des budgets annexes, le statut de commune touristique.
- Les subventions d’équipement reçues proviennent principalement de l’État (26%), des départements (22%), des régions (15%) et des groupements (10%). Pour ces quatre principaux financeurs, les subventions sont globalement orientées vers les mêmes domaines d’activité, en lien avec les politiques d’investissement des communes : aménagement, services urbains et environnement, sport et jeunesse, enseignement - formation, culture.
- Les effets multiplicateurs des subventions d’équipement reçues sur l’investissement communal sont forts, traduisant le rôle important joué par celles-ci dans les politiques d’équipement au niveau local. Une commune de plus de 2 000 habitants recevant 10 €/hab. de subventions supplémentaires par rapport à une commune autrement similaire (pour les critères mesurés dans l’étude) affiche des dépenses d’équipement plus élevées de l’ordre de 15 à 17 €/hab. en fonction de sa strate de population.
- Un lien dynamique entre situation financière et investissement apparait. Ainsi, la capacité à s’autofinancer et à disposer de marges de manœuvre est généralement un préalable à l’investissement. Par ailleurs, les communes ayant peu investi sur la période, proportionnellement plus nombreuses en situation initiale fragile ou dégradée, ont majoritairement connu une amélioration de leur situation financière.
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JOP2024 : Rénovation du centre aquatique de Marville, c’est parti !
Site d’entraînement pour le water-polo durant les prochains Jeux Olympiques de 2024, le Centre aquatique de Marville, à Saint-Denis (93), constituera l’un des principaux héritages sportifs des Jeux pour la Seine-Saint-Denis et ses habitants.
« Le futur Centre aquatique de Marville constitue l’un des principaux héritages sportifs des Jeux de 2024 pour la Seine-Saint-Denis. Dans un territoire où nous manquons fortement d’infrastructures en matière de natation, ce futur centre aquatique démontre à quel point les Jeux peuvent être un accélérateur des politiques publiques et de la pratique sportive pour toutes et tous, qu’elle soit de loisirs ou tournée vers la compétition. » se réjouit Stéphane Troussel, Président du Département de la Seine-Saint-Denis.
Le nouveau centre aquatique remplacera l’actuelle piscine ouverte en 1975 au sein du Parc départemental des sports de Marville situé entre les communes de Saint-Denis et de La Courneuve. Exemplaire en matière d’innovation environnementale, notamment pour sa consommation énergétique, il offrira un espace totalement neuf de 4 600m2 dont près de 1 600m2 de plan d’eau, avec des bassins intérieurs et extérieurs, un espace bien-être et balnéothérapie, deux solariums, une plage aqualudique ou encore une lagune de jeux. Pendant les Jeux Olympiques, le Centre aquatique accueillera les entraînements de water-polo. Après 2024, ce nouvel équipement public renforcera considérablement l’offre aquatique du parc des sports de Marville, que ce soit pour une pratique sportive ou de loisirs, des clubs, des groupes scolaires et des habitants de la Seine-Saint-Denis mais aussi de la capitale. La Ville de Paris participe financièrement à ce projet à hauteur de 50%, soit 29 M€.
Un projet au coeur de la transformation du Parc des sports de Marville
Le futur Centre aquatique de Marville s’inscrit ainsi pleinement dans le « Plan piscines » de 40 millions d’euros voté par le Département fin 2015 et visant à la rénovation de la moitié des piscines et à la construction de 5 nouvelles piscines en Seine-Saint-Denis. Un effort essentiel pour un territoire qui compte moins de 60 m2 de bassin de natation pour 10 000 habitants, contre plus de 160 m2 en moyenne en Île-de-France, et où plus de 50% des élèves entrant en 6ème ne savent pas nager. Le Centre aquatique s’inscrit dans le cadre du projet d’aménagement du Parc des sports de Marville. Ce site de 33 hectares, dont le Département est gestionnaire depuis 2019, bénéficiera de 30 millions d’euros d’investissement (hors Centre aquatique) afin de réhabiliter ses équipements sportifs pour en faire un site sportif structurant à l’échelle de la Seine-Saint-Denis tant en matière de pratiques sportives conventionnées que de pratiques sportives libres pour toutes et tous.