Les départements renouvellent leur partenariat avec Le Tour de France

Partenaire institutionnel du Tour de France depuis 2006, Départements de France a renouvelé le 15 juin sa convention de partenariat avec A.S.O., société organisatrice du Tour de France, pour les éditions 2022, 2023 et 2024.

Coordonner l’action départementale en amont de l’épreuve mais aussi prévoir une présence sur l’intégralité des étapes afin d’assurer la qualité et la sécurité des routes du parcours, c’est le rôle des départements tout au long de cette course mythique qui sillonne près de 3 500 kilomètres et emprunte 97% de routes départementales. « Le Tour, c’est une plongée dans une France où chaque département, chaque ville, chaque village compte ; une France des réalités et de la proximité. Le partenariat historique entre Départements de France et A.S.O, croise utilement les compétences départementales des routes, avec les exploits sportifs de la Grande Boucle. Derrière chaque étape du Tour, nos agents départementaux préparent, aménagent et sécurisent le parcours, pour permettre aux coureurs, et coureuses, de déployer sereinement, tous leurs talents. Car cette année les Départements, acteurs incontournables des solidarités territoriales, ont encouragé et soutenu l’organisation de la première édition du Tour de France Femmes. Après douze ans d’absence, l’épreuve cycliste féminine revient donc dans l’Hexagone ! » s’est réjoui François Sauvadet, Président de Départements de France. Depuis l’annonce du parcours en octobre dernier, près de 3 000 agents départementaux sont mobilisés pour s’assurer du bon état des routes et prévoir les travaux nécessaires. Un engagement qui se poursuit jusqu’au jour J grâce au relai effectué par l’équipe Départements de France, un dispositif 11 agents techniques, facilement repérables dans leurs véhicules jaune fluo. Présents sur les 21 étapes, ils installent près de 5 500 panneaux de signalétique de course, sécurisent la chaussée et font intervenir dès que besoin le fameux « Gros Léon » des Vosges, ce camion qui balaie les gravillons et arrose la route les jours de fortes chaleurs. Le Tour de France est une occasion unique pour les Départements de valoriser leurs territoires et de promouvoir des politiques départementales parfois méconnues telles que les savoir-faire locaux, la gastronomie, les événements culturels et sportifs.

Les Français ont une bonne opinion des départements

Alors qu’une étude ifop publiée en 2015 révélait que 52% des Français souhaitaient la suppression de l’institution départementale, il semblerait que leur regard ait évolué. 80% des Français déclarent aujourd’hui avoir une bonne opinion des départements comme le révèle une enquête menée par le Département de l’Essonne sur l’institution départementale.« Cette étude montre l’utilité des départements aux yeux des Français qui aiment leur département, se félicite François Durovray, président du Département de l’Essonne. Ils ont confiance dans l’avenir des départements et les trouvent utiles ». Selon l’étude, 87% des Français se disent satisfaits de vivre dans leur département, non pas d’un point de vue institutionnel mais d’un point de vue de plaisir de vie. Concernant l’action du département, 9 personnes sur 10 la jugent positive et 75% déclarent être attachés à cette institution. En revanche, lorsqu’ils sont interrogés sur l’action des départements, l’institution est associée à juste titre à des compétences qui touchent directement le quotidien des citoyens mais un certain nombre de leurs missions ne sont pas clairement identifiées analyse de Jean-Daniel Lévy Directeur du Département Politique & Opinion chez Harris Interactive. « En effet, si les collèges, les transports scolaires, l’action en faveur des personnes âgées et de l’enfance sont identifiés comme des actions prioritaires des départements, d’autres actions qui pourtant s’inscrivent dans une action de politique départementale ne le sont pas, notamment celles qui renvoient à la mobilisation de moyens financiers importants. Parmi celles-ci, deux sont clairement à mettre en avant : le RSA et l’aide économique en faveur des entreprises en difficulté ». Concernant la gestion de la crise du coronavirus par les départements, 59% des Français estiment que leur département a eu un rôle utile dans le cadre de l’épidémie (contre 69% pour les communes et 51% pour l’Etat). Pendant cette période, l’institution départementale a su prouver son utilité à travers les commandes de masques groupées, la mise à disposition d’outils numériques auprès des collégiens, des enseignants et des Ehpad ou encore l’installation de services de télémédecine. Plus modestes dans leur communication et dans la présentation qu’ils font de leurs actions, les départements sont moins bien identifiés que d’autres acteurs. Pourtant une chose est sûre, nos concitoyens comptent sur les élus départementaux.

 

Les départements aux côtés des locataires en difficulté

Dans le contexte de l’épidémie du coronavirus – COVID-19, les locataires qui se retrouveraient en difficulté pour payer leur loyer pourront s’appuyer sur les dispositifs mis en place par le Gouvernement, l’Assemblée des Départements de France et l’Agence nationale pour l’information sur le logement. Parmi ceux-ci, les aides du Fonds de solidarité pour le logement (FSL), se montant à près de 350 millions d’euros placées sous la responsabilité des conseils départementaux, pourront être utilement mobilisées en faveur des locataires les plus fragiles, qui sont justement éligibles au FSL. Dans le contexte actuel, l’Assemblée des Départements de France s’engage à ce que les dossiers puissent être instruits rapidement et faire l’objet d’un examen individuel et circonstancié. Un comité de suivi sera mis en place entre l’Etat et l’ADF pour s’assurer que les moyens mobilisés répondent aux besoins identifiés dans chaque territoire afin d’accompagner tous les locataires en difficulté pour payer leur loyer.

Le fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental vote son budget 2020

Créé en 2019 par les 7 Départements d’Île-de-France, sur le principe simple d’une véritable péréquation interdépartementale, le Fonds d’Investissement Interdépartemental d’Île-de-France, ou FS2i, vient de voter son budget 2020. Cet outil de développement et de solidarité, à la fois puissant par ses moyens et inédit par sa forme, va permettre de contribuer cette année au financement de nombreux projets franciliens majeurs, à hauteur de 150 millions d’euros. Parmi les nombreux projets qui seront soutenus en 2020, la construction du 3e collège de Villeparisis (Seine-et-Marne), la création aux Mureaux (Yvelines) d’une plateforme interdépartementale de proximité adaptée d’hébergement et de services pour adultes avec troubles du spectre autistique (TSA) et pour adultes avec handicap physique, le prolongement du tramway T1 en Seine-Saint-Denis, la création d’une station de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) ou encore la création du Campus international de Cergy-Pontoise (Val d’Oise).

Notre-Dame de Paris : les collectivités locales veulent contribuer à la reconstruction

Le gigantesque incendie qui a ravagé lundi soir ce symbole fort de la capitale, a suscité beaucoup d’émoi dans les collectivités locales françaises. Nombre d’élus ont exprimé leur tristesse face à ce drame ainsi que leur volonté, à travers un don de la commune, du département ou de la région, de contribuer à la reconstruction de la cathédrale. Pour leur part, les associations d’élus locaux soutiennent largement la souscription nationale lancée par la Fondation du patrimoine. Ainsi, l’AMF a lancé un appel à toutes les communes et intercommunalités de France pour « s’associer, aux côtés de l’État et de la Ville de Paris, à la restauration de la cathédrale Notre-Dame ». Le Réseau maires des Villes-Cathédrales, porté par l’association Villes de France, "apportera son soutien à la Fondation du patrimoine pour faire connaître le plus largement possible la collecte nationale pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris". L’association des petites villes de France (APVF), l’association des maires d’Ile-de-France (AMIF), l’assemblée des communautés de France (AdCF), les élus des grandes villes (France urbaine) et les maires ruraux ont également appelé à relayer la souscription nationale. Face à cet élan de solidarité national, Sébastien Lecornu, ministre des Collectivités territoriales, a annoncé que « les dons de ces collectivités seront comptabilisés en dépenses d’investissement et non de fonctionnement ».

Les dépenses culturelles des collectivités à la loupe

L’Observatoire des politiques culturelles réalise, pour la troisième année consécutive, en étroite collaboration avec le Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS), un outil de connaissance permettant d’apprécier en temps réel l’évolution de l’effort culturel des autorités locales de plus de 20 000 habitants. Sur les 140 collectivités et EPCI interrogés, ils sont 56 % à déclarer augmenter leur engagement en fonctionnement. Un tiers des répondants indiquent réduire leurs moyens en faveur de la culture entre 2017 et 2018, et 11 % affichent une stabilité. Ainsi, il ressort que les régions ont consacré 811,3 millions d’euros à la culture en 2018. Six régions sur les 9 de l’échantillon s’inscrivent dans une dynamique de hausse, dans la lignée du constat effectué dans la précédente note de conjoncture. L’examen des différents domaines artistiques et culturels fait apparaître, une attention plus favorable de leur part au patrimoine culturel, aux musées, aux festivals et événements et au spectacle vivant. Selon l’étude, la disparité des politiques culturelles départementales reste d’actualité en 2018, avec une légère amélioration de leur effort par rapport à 2017 et surtout par rapport à 2016 : dans l’échantillon interrogé, 51 % des départements augmentent leur budget culturel en fonctionnement, tandis que 40 % le réduisent. Et tandis que les métropoles s’inscrivent dans une tendance globalement à la hausse, tant du côté du fonctionnement que de l’investissement, 71 % des villes de plus de 100 000 habitants de l’échantillon augmentent leurs budgets culturels de fonctionnement entre 2017 et 2018, et 21 % les réduisent. « Pour l’année 2019, la moitié des répondants prévoient une stabilité de leur budget culturel », indique le document .