Un milliard d’euros pour la rénovation urbaine de Toulouse Métropole
Le renouvellement urbain à Toulouse métropole est un programme d’ampleur qui vise quatre quartiers prioritaires : le Grand Mirail, Empalot, Val d’Aran et Les Izards, représentant 47.000 habitants. La métropole toulousaine mettra en œuvre plus d’un milliard d’euros d’investissement pour la transformation de ces quartiers, dont 275 millions d’euros de concours financiers de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine(Agence Nationale de Renouvellement Urbain) et 150 millions d’euros de l’ANAH(Agence Nationale de l’Habitat). Julien Denormandie, le ministre de la Ville et du Logement s’est rendu sur place la semaine dernière pour signer deux déclarations d’engagements financiers avec l’ANRU, l’ANAH et les élus locaux. Toulouse Métropole va également bénéficier de près de 200 millions d’euros de financement pour les travaux de réhabilitation des copropriétés en difficulté et les actions nécessaires à leur redressement.
Vers une redynamisation de l’industrie du territoire Nord Franche-Comté
Fortement mobilisée sur le programme « territoires d’industrie », la Banque des Territoires de la Caisse des dépôts vient de signer le contrat « Territoires d’industrie » de l’un des principaux bassins industriels de France, le Nord Franche-Comté, avec la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay et le président du pôle métropolitain, Charles Demouge. Concrètement, la Banque des Territoires s’engage à soutenir les actions définies dans le contrat « Territoire d’industrie » du Nord Franche-Comté sur ses différents axes : recruter, innover, attirer, simplifier. Elle s’associe notamment à l’étude lancée sur la réappropriation des espaces PSA Sud et étudie toute opportunité d’investissement dans la requalification et la réindustrialisation de bâtiments industriels sur le territoire. Plus généralement, elle appuiera tout ce qui contribuera à la « réinvention » de ce territoire industriel : démarche industrie 4.0, formation, développement d’écosystèmes locaux industriels et développement de nouvelles technologies de l’énergie telles que l’hydrogène.
La collectivité européenne d’Alsace se matérialise
C’est du « cousu main » qui a été proposé en début de semaine par Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, dans le projet de loi relatif aux compétences de la future Collectivité européenne d’Alsace. Un texte qui préfigure le droit constitutionnel à la différentiation des territoires. Ainsi, au 1er janvier 2021, la Collectivité européenne d’Alsace exercera le socle « classique » des compétences départementales auquel s’ajouteront de nombreuses compétences. En matière transfrontalière d’abord, faisant de la collectivité le chef de file sur son périmètre en la matière. Elle pourra organiser l’action collective, dans le respect des compétences et avec l’accord de chacune des autres collectivités. Ses compétences en matière de transport porteront sur la gestion et l’exploitation des routes nationales non concédées, sur lesquelles, si elle le souhaite, la collectivité européenne d’Alsace pourra lever des ressources spécifiques contribuant à maitriser le trafic routier de marchandises. Des prérogatives touristiques et économiques lui seront conférées qu’elle pourra partager avec la région Grand Est dans un souci de complémentarité. Enfin, des compétences en matière de bilinguisme permettront de renforcer ce vecteur culturel et ce facteur de mobilité professionnelle que constitue la langue.
La Collectivité d’Alsace prend forme
Lundi 4 février 2019, les conseillers départementaux bas-rhinois et haut-rhinois ont voté à l’unanimité une délibération commune pour la création de la Collectivité européenne d'Alsace qui existera officiellement dès le 1er janvier 2021. Modèle unique en France, elle fondera son action sur la proximité, l’efficacité et la citoyenneté. Lors de son allocution, la présidente Brigitte Klinkert a tenu à rendre hommage à l’ensemble des citoyens, des associations, des élus locaux qui se sont mobilisés avec passion et ténacité, pour aider à réussir ce projet :« C’est avec eux que nous devrons construire la Collectivité européenne d’Alsace au cours des deux prochaines années pour que demain, cette collectivité soit aussi un modèle de proximité et d’association des citoyens à l’action publique ». Partie intégrante de la région Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace héritera des compétences des départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin mais aussi de compétences supplémentaires et particulières compte tenu de son ancrage rhénan. En matière notamment de coopération transfrontalière, de tourisme, de bilinguisme et de transport.