Petit-Quevilly instaure le complément de ressources personnes âgées

Cette mesure solidaire mise en œuvre en avril 2022 consiste à aider les Quevillais de 62 ans révolus à compléter leurs revenus, s’ils n’atteignent pas le seuil minimum fixé, en les aidant dans leurs démarches administratives d’ouverture de droit.

La vocation du dispositif : éviter la dégradation de situations fragiles et permettre aux personnes concernées dans la commune de vivre de façon autonome. Conçu pour être souple et réactif, il répondra aux besoins singuliers et immédiats de cette population. Et Contrairement aux dispositifs d’urgence, le complément de ressources personnes âgées offrira une stabilité rassurante. « Elle permettra par exemple aux personnes célibataires bénéficiant uniquement du minimum vieillesse (ASPA) de bénéficier d’une allocation supérieure : un 13e mois » indique la municipalité de Petit-Quevilly (76). Concrètement, les équipes du CCAS vont tout d’abord accompagner les personnes concernées pour vérifier si elles perçoivent bien les aides auxquelles elles peuvent prétendre. Si malgré l’accès effectif à leurs droits, elles restent en dessous du seuil fixé, la Ville leur versera un montant de 100€ tous les mois. Le coût pour la ville du dispositif est estimé en année pleine entre 100.000 et 1500.000 €

Les chiffres de l’action sociale en France

L’Observatoire des Finances et de la Gestion publique Locales (OFGL) publie le 13e numéro de sa collection « cap sur ». Une étude qui se penche sur les missions de service public effectuées par l’action sociale du bloc communal, et notamment celle menée par les CCAS et CIAS (centres communaux/centres intercommunaux d’action sociale).

14 469 structures ont été analysées sur 2019, soit près de deux fois moins qu’en 2015 en raison de la suppression des plus petits CCAS, de la création des communes nouvelles ou de la mutualisation intercommunale dans certains territoires. 126 000 agents travaillaient dans ces structures fin 2018, dont près de 5 000 dans les centres intercommunaux (CIAS). Les dépenses des CCAS en 2019 se montent à 6,3 Md€ hors remboursement de la dette. 20% des CCAS affichent des dépenses de fonctionnement supérieures à 18€/habitant mais, à l’inverse, la même proportion de CCAS a un budget inférieur à 2,5€/hab. Plusieurs facteurs explicatifs à ces très fortes disparités entre CCAS : les moyens financiers, les choix politiques locaux en matière d’action sociale et les périmètres d’intervention des CCAS, les besoins des populations, le rôle joué par les tiers (associations, autres niveaux de collectivités…).

L’étude s’accompagne d’une base de données financières mise à disposition sur : https://data.ofgl.fr