L’open payement, une réalité dans les transports brestois
Depuis le 16 septembre, les usagers du réseau de transport urbain Bibus de la Métropole de Brest n’ont plus besoin d’utiliser leur monnaie pour acheter un ticket. Il suffit de monter à bord et de présenter sa carte de paiement sans contact Mastercard ou Visa sur la borne de validation, et ce, quelle que soit leur banque, comme n’importe quel autre titre de transport. Une fois le paiement accepté, le valideur ne délivrera pas de ticket. C’est la carte qui tient lieu de titre de transport et permet d’emprunter l’ensemble du réseau pendant 60 minutes. « Pouvoir payer un ticket par carte bancaire était une réelle attente des usagers de Brest métropole, indique Yohann Nedelec – Vice-président de Brest métropole en charge des transports. Nous sommes heureux de leur donner cette nouvelle possibilité. En plus, comme le contrôle se fait sur la carte bancaire elle-même, pas besoin de papier: on permet à nos usagers d’adopter un comportement vertueux pour une mobilité plus durable. » Une innovation d’autant plus importante qu’elle contribue à renforcer les gestes barrières pour lutter contre le covid-19. De plus, grâce à la réduction du nombre de ventes par les conducteurs, de l’impression des tickets et de la manipulation de monnaie, le temps d’attente à chaque arrêt diminue au bénéfice du temps de conduite. Loin d’être figé, le service évoluera en fonction des remarques des usagers afin d’offrir de nouvelles fonctionnalités et d’améliorer son ergonomie. Le CIC et Mastercard sont partenaires de cette opération.
Brest métropole crée une instance économique de concertation du bassin d’emplois
Une forte mobilisation des acteurs publics et privés était nécessaire pour agir à court terme sur les conditions nécessaires à la reprise économique. D’où l’initiative de Brest métropole et de la CCI métropolitaine Bretagne ouest (CCIMBO) de mettre en place à l’échelle du bassin d’emplois une instance économique de concertation. Réunie pour la première fois en visioconférence lundi 4 mai, cette instance qui regroupe Brest métropole, la Région Bretagne, le Conseil départemental, les EPCI du Pays de Brest, les trois organismes consulaires et associe d’autres organismes ou instances, comme la Banque de France ou le Tribunal de commerce, partagera les informations, les analyses et les avis nécessaires pour définir les actions appropriées et faciliter la prise de décision. Une approche collective qui, selon Pascal Lelarge, Préfet du Finistère « doit permettre de travailler sur le court terme pour limiter les dégâts économiques et sociaux, mais aussi sur le moyen terme afin d’accélérer les mutations, être force de proposition, être locomotive d'un grand projet collectif, libérer les énergies et accompagner une reprise plus responsable, notamment en intégrant mieux la consommation locale ». Concernant la feuille de route, elle porte sur quatre types d’actions : partager et mesurer l’impact de la crise pour le tissu économique, optimiser l’effet des mesures correctives à mettre en place ; repérer les freins à la reprise, les fragilités, les risques et enfin dynamiser la reprise. « Le but est aussi d'identifier de nouveaux leviers d’action notamment pour nos secteurs stratégiques, et pour préparer les conditions de la relance pour redynamiser l’économie de notre territoire » affirme François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métropole.
Brest, une ville résiliente
Le projet de lutte contre la précarité énergétique de Brest métropole, soutenue par l’appel à projet «Climate Active Neighbourhoods» (CAN), vient de remporter le RegioStars Award de la commission européenne, concours soulignant l’excellence et l’innovation en matière de développement régional, dans la catégorie «développement urbain : bâtir des villes résilientes au climat».
Brest métropole mise depuis de nombreuses années sur la diversification des sources d’énergie et la maîtrise de la consommation. Pour étendre et renforcer les actions mises en œuvre à l’échelle locale dans le domaine de la précarité énergétique, sur les quartiers prioritaires de renouvellement urbain, la collectivité obtient en 2016 un coup de pouce de l’Europe grâce à l’appel à projet « Climate Active Neighbourhoods» (CAN). Et trois ans après, les résultats sont là : les trois quartiers concernés ont lancé une dynamique de réduction de leur empreinte énergétique. Plus de 12 700 m3 d’eau et 154 822 kWh d’électricité ont été économisés soit l’équivalent de 5 piscines olympiques, et la consommation électrique de 30 personnes par an. Ce qui correspond à une économie de 80 000 € et une réduction de 118kg d’émission de CO2 par ménage et par an.
« Au-delà de cette distinction, c’est une dynamique autour de la question de l’énergie qui s’est enclenchée avec une prise de conscience des ménages les plus fragiles de leurs pouvoirs d’agir en faveur de la réduction de leurs factures mais aussi en faveur de la réduction de l’empreinte énergétique de Brest » a souligné François Cuillandre, président de Brest métropole et Maire de Brest.