Lancement du baromètre d’initiative locale
Quelques jours après la clôture du Grand débat national au cœur des différents territoires français, l'Institut Aristoclès a lancé, le Baromètre d'initiative locale (BIL) un indicateur permettant pour la première fois de mesurer objectivement l’initiative locale, en lien avec l’action territoriale des entreprises. Enjeu de première importance pour l'Institut, il s'agit de réfléchir à la possibilité de faire émerger des solutions qui contribuent à remédier à la fracture des territoires. « Une préoccupation forte pour les collectivités » a souligné Jean-Luc Rigaut, président de l’Assemblée des communautés de France (AdCF) et président de la communauté d’agglomération du Grand Annecy. Les BIL sont mis à la disposition des acteurs (publics et privés) des territoires analysés, dans une perspective de gouvernance locale revitalisée. « Ils ne constituent pas tant un système de notation que des outils pragmatiques qui permettent de mesurer l’impact et l’évolution des actions des décisionnaires et opérateurs locaux sur les dynamiques territoriales » précise-t-on à l'Institut Aristoclès. Trois premiers baromètres ont été » réalisés à Rouen, Metz et Grenoble. Entre 2019 et 2020, la totalité des 22 métropoles françaises auront été couvertes par cet outil.
Les Français préfèrent la baisse des impôts plutôt que l’amélioration des services publics
C’est l’un des enseignements du 14e baromètre réalisé par l'Institut Paul Delouvrier et Kantar Public, trois semaines avant le début du mouvement des gilets jaunes. Les Français sont en effet 57% à dire préférer une diminution du niveau des impôts, quitte à réduire les prestations des services publics. De manière notable, les retraités (63%), les employés et ouvriers (57%) et les habitants des territoires les moins peuplés (60%) se déclarent davantage en faveur d'une diminution des impôts que les CSP+ (53%) et les habitants de l'agglomération parisienne (52%). Un résultat qui témoigne de la crispation croissante d'une partie du pays à l'égard de la pression fiscale. On ne retrouve toutefois pas les niveaux observés en 2014 en plein « ras-le-bol fiscal » : 65% des Français privilégiaient alors la diminution des impôts.
Le digital, une opportunité pour les maires
L’éditeur JVS-Mairistem vient de publier la cinquième édition de son baromètre du numérique. Celui-ci s’inscrit dans un contexte riche en transformations sur le plan réglementaire : Chorus Pro, RGPD, marchés publics… Le baromètre pose le constat qu’un maire sur deux perçoit le digital comme une opportunité à saisir avec des avantages non négligeables tels que la réduction des délais de traitement, la sécurité de l’échange de données mais aussi la réduction des coûts de gestion. Aujourd’hui, 86% des élus signent des bordereaux, arrêtés, factures et autres documents de façon dématérialisée selon le baromètre. Il relève également que l’adoption des outils collaboratifs s’accélère. En effet, 93 % des mairies interrogées ont recours à la signature électronique. Par ailleurs, en matière de communication, le digital progresse peu à peu : 16% des collectivités possèdent une page Facebook et 62% un site Internet. Enfin, 64 % des mairies proposent des services en ligne en 2018, soit une augmentation de 30% par rapport à 2017. Parmi les services proposés, on retrouve la réservation de salles, le signalement sur la voirie, la prise de rendez-vous et le paiement en ligne.