Des aides supplémentaires pour les associations agissant dans les territoires ruraux

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, a annoncé deux millions d’euros d’aides supplémentaires pour l’année 2023 en faveur du développement des associations en milieu rural.

Dans les territoires ruraux, encore plus qu’ailleurs, leur réseau leur permet de remplir un rôle clé dans l’animation et la vitalité du territoire. Elles sont un maillon essentiel dans la démarche « d’aller-vers » le citoyen pour déployer les politiques publiques. Aujourd’hui, les associations sont en permanence confrontées à de nouveaux défis et de nouvelles difficultés : complexité de l’organisation territoriale, manque d’ingénierie, difficultés à recruter des nouveaux bénévoles, etc. C’est pourquoi, pour soutenir la dynamique associative et lui permettre de répondre aux enjeux multiples, Dominique Faure vient d’annoncer le doublement de l’aide annuelle aux associations agissant en milieu rural, avec une enveloppe de 2 millions d’euros pour l’année 2023. « Le doublement de l’enveloppe d’aide allouée pour les associations à hauteur de 2 millions d’euros est un message clair envoyé à toutes celles et ceux, souvent bénévoles, qui participent à la dynamique de nos ruralités. Je compte sur eux et ils peuvent compter sur moi ! » a déclaré la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité. Prochainement, l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) annoncera les 5 chantiers prioritaires de l’action associative en milieu rural, à l’image de l’économie de proximité ou du lien intergénérationnel et solidaire. Ce sont sur ces thèmes que les aides en financement seront concentrées. De 265 000 euros en 2019, l’aide allouée s’élevait à 1,3 million d’euros en 2022. Concrètement l’année dernière, ce sont 26 associations qui ont été accompagnées par ce dispositif gouvernemental, avec différents objectifs : recréer du lien local, soutenir la culture dans les territoires ruraux, accompagner la transition écologique, participer à l’émancipation des jeunes, etc.

 

La ville de Bayonne dit « merci » à ses bénévoles

Pour saluer l’engagement et l’implication des bénévoles dans la vie associative de la cité, la municipalité déploie un nouveau dispositif : le « Chéquier bénévoles », constitué de bons de découverte gratuits ou ouvrant droit à des réductions, dans les champs culturel et sportif.

En témoignage de sa reconnaissance aux associations et tout particulièrement aux bénévoles très impliqués dans la vie et l’animation de la cité, la Ville leur propose « un chéquier » composé de 18 bons de découverte que les responsables d’association auront la charge de répartir : un bon de réduction de 30% pour supporter l’Aviron Bayonnais Rugby Pro, une entrée gratuite pour The Roof – la maison de l’escalade, 2 invitations pour le championnat de l’Aviron Bayonnais football Club, une entrée au Centre aquatique des Hauts de Bayonne (valable pour 6 personnes), des entrées aux Cinéma l’Atalante ou Méga CGR de Bayonne, des réductions pour les spectacles et concerts bayonnais, des visites guidées ou patrimoniales, des entrées aux Musées, des cartes prépayées de stationnement....

Cette initiative portée par l’adjoint en charge de la Vie associative et des pratiques émergentes, Cyrille Laiguillon complète la panoplie d’outils à disposition dans le cadre de la politique municipale en direction des associations. 1500 chéquiers ont été édités et diffusés auprès des dirigeants d’associations depuis le mois de décembre 2022. Une évaluation de ce dispositif sera opérée en fin d’année.

Gil Avérous, maire de Châteauroux, élu nouveau président de Villes de France

Gil Avérous, maire de Châteauroux, élu nouveau président de Villes de France

A la suite de la nomination de Caroline Cayeux comme ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, le conseil d’administration de Villes de France qui s’est tenu mercredi 14 septembre à Paris a élu à l’unanimité le maire de Châteauroux et président de Châteauroux Métropole à la tête de l’association. Le nouveau président entend « poursuivre le travail d’écoute et d’exigence auprès du Gouvernement et des responsables publics au service des adhérents ».

«A l’heure où de nombreux défis (écologiques, énergétiques, financiers) se présentent, la voix des villes moyennes doit être entendue » a déclaré Gil Avérous à l’issue de sa nomination, affirmant qu’il « continuera dans le fonctionnement quotidien à s’appuyer sur les instances pluralistes de l’association qui constituent une grande force» et rappelé l’apport réel de l’association à ses adhérents à travers « le partage d’expérience ainsi que la mise en avant de ce qui fait les particularités de nos villes qui vont de 10.000 à 100.000 habitants, des villes-centres positionnées comme des leaders d’un territoire, d’une agglomération, d’une intercommunalité dont elles doivent assurer le développement ». Et de citer parmi les belles réussites de l’association, la co-construction avec le gouvernement du programme « action cœur de ville » qui a su impulser un véritable dynamisme dans les villes moyennes.

« Nous continuerons à porter un discours constructif et exigeant à l’égard du gouvernement et des politiques. Notre rôle est de porter les demandes de nos adhérents, pointer les difficultés et apporter des solutions » a affirmé le nouveau président. Et les sujets sur lesquels l’association compte bien se mobiliser sont nombreux. A commencer par les finances locales, grand sujet d'inquiétude pour les élus des villes moyennes a rappelé Jean-François Debat, président délégué de Villes de France et maire de Bourg-en-Bresse. Et notamment la DGF dont le montant s'étiole d'année en année et dont les élus unanimement réclament une indexation sur le taux de l’inflation. « La revalorisation de 3,5% du point d’indice de la fonction publique pèse très fortement sur nos charges qui explosent » a expliqué Gil Averous. A cela s’ajoute une autre problématique financière liée à la hausse du prix de l’énergie qui met en péril la pérennité et la qualité du service public. « Il va falloir concrètement que l’on baisse nos dépenses. Nous serons obligés de réduire le service public » a poursuivi le maire de Châteauroux. Le Zéro artificialisation nette (ZAN), la réforme fiscale, le fonds vert ou encore les budgets verts sont autant de sujets sur lesquels Villes de France se montrera très attentive.

Concernant l’association, Gil Avérous estime que les liens avec les élus dans les palais Bourbons et du Luxembourg doivent être renforcés. Il propose la création d’un collège des parlementaires au sein de l’association. « Ce collège sera invité à intervalle régulier afin d’échanger sur les sujets d’actualité et sur les réformes en cours. Il portera la voix et les préoccupations de nos villes à l’assemblée où le poids des discussions parlementaires devient plus important et constitue un levier d’évolution des politiques » a-t-il précisé. Dans le même esprit, les liens directs de l’association avec ses adhérents seront renforcés avec une présence plus forte dans les territoires.

A l’occasion du Conseil d’administration, les administrateurs ont également désigné la ville qui accueillera le Congrès 2023 de Villes de France. L’événement se déroulera au Creusot (Saône- et-Loire) les 6 et 7 juillet 2023 autour du thème de l’industrie.

A retenir

Gil Avérous est le cinquième président de l’association depuis sa création en 1988 après Jean Auroux, Bruno Bourg-Broc, Christian Pierret et Caroline Cayeux, désormais présidente d’honneur de Villes de France.

Le reste du bureau reste inchangé avec Jean-François Debat (Bourg-en-Bresse), président délégué ; Stéphanie Guiraud-Chaumeil (Albi), Frédérique Macarez (Saint- Quentin), David Marti (Le Creusot), Jean-Marc Vayssouze-Faure (Cahors), vice- présidents ; Luc Bouard (La Roche-sur-Yon), secrétaire général et Philippe Buisson (Libourne), trésorier.

 

 

 

L’Avicca dévoile son plan de résilience numérique pour les territoires

« La crise sanitaire l’a montré : la résilience de nos territoires s’appuie sur les réseaux fixes THD, une couverture mobile de qualité et l’inclusion numérique », constate Patrick Chaize, sénateur de l’Ain. L’ Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel (Avicca) qu’il préside depuis 2015, a posé lors de son assemblée générale du 23 juin 2020 les bases nécessaires au renforcement de cette résilience numérique pour l’ensemble des Français. Ce sont ainsi plus d’une trentaine d’actions et de recommandations concernant à la fois les réseaux, l’éducation numérique et les outils des territoires intelligents (informatique en nuage, gouvernance de la donnée et cybersécurité) qui ont été identifiées par l’Avicca et ses adhérents, et discutées avec leurs partenaires. Concrètement, il s’agit de lever une série d’obstacles administratifs, organisationnels, réglementaires, législatifs et techniques pour réussir la transformation numérique durable de la France. Si la résilience numérique passe avant tout par l’achèvement de la couverture fixe et l’accélération de la bonne couverture mobile 4G, elle nécessite aussi des mesures d’accompagnement de la filière et d’inclusion numérique.

Renaud Muselier, nouveau président de Régions de France

Renaud Muselier, Président de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, a été élu président de Régions de France, à l’unanimité des Présidents lors de la réunion extraordinaire du Conseil des Régions qui s’est tenue le 6 novembre. Remerciant Hervé Morin, Président sortant, pour le travail accompli, le nouveau Président de Régions de France a réaffirmé l’importance du collectif des Présidents de Région et confirmé qu’il continuera à former un tandem avec François Bonneau, Président de la Région Centre-Val de Loire, qui conserve sa fonction de Président délégué. Il a également rappelé que les Régions ne sont pas dans un combat politique contre le gouvernement et souligné que «Régions de France souhaite la réussite des territoires pour la réussite de la France, et mène un combat pour la décentralisation».

Les petites villes apportent leur contribution au Grand débat national

L'Association des Petites Villes de France que préside Christophe Bouillon, député de Seine-Maritime, maire honoraire de Canteleu a présenté, dans le cadre du grand débat national lancé par le Président de le République et le Gouvernement, sa propre contribution à la réduction des fractures territoriales et sociales dans notre pays. Douze grandes propositions relatives à la mobilité durable, à la transition écologique, à la lutte contre la désertification médicale qui doit devenir une priorité nationale, à la revitalisation des centres-villes et enfin en faveur d'une nouvelle solidarité territoriale. L'APVF propose en effet la création d'un « Fonds de solidarité territoriale » alimenté par les métropoles, par l'Etat et par l'Europe, ciblé en direction des territoires les plus fragiles dans chaque région. L'Association adressera sa contribution au Grand débat au Président de la République, au Premier ministre et aux Président des deux assemblées.

 

Les petites villes appellent à la construction d'un nouveau contrat territorial

Les élus de l’Association des petites villes de France que préside Christophe Bouillon, député de Seine-Maritime et maire honoraire de Canteleu ont écouté  les propos du Président de la République tenus hier soir et noté avec attention les propos concernant la présence des services publics sur les territoires et notamment au sein de « l’arrière pays ». "Cette prise de conscience est salutaire mais elle doit absolument se traduire par des engagements précis du gouvernement en matière d’implantation des services publics, tout particulièrement dans le domaine de la santé et de la mobilité. Dans ces domaines comme dans d’autres, la technostructure ne doit plus pouvoir imposer ses décisions unilatéralement en totale déconnexion des besoins et de la réalité des territoires" ont-ils déclaré dans un communiqué publié ce jour, affirmant que "les élus de petites villes sont disponibles pour s’investir dans le grand débat national qui va s’ouvrir dans les territoires et qui doit déboucher sur un nouveau contrat entre l’Etat et les collectivités locales permettant de réduire résolument les fractures territoriales".

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« Gilets jaunes » : les petites villes demandent un plan ambitieux de lutte contre les fractures territoriales

Après les villes moyennes qui demandent un Grenelle du pouvoir d’achat et de la transition écologique et l’AMIF qui incite les maires d’Ile-de-France à ouvrir dans toutes les mairies des cahiers de doléances, c’est au tour de l’APVF, association des petites villes de France de réagir aux graves violences qui ont touchées toute la France en marge du mouvement des « gilets jaunes ». Son président, Christophe Bouillon, Député de Seine-Maritime et Maire honoraire de Canteleu, « attend maintenant de la part du Gouvernement des signes forts et concrets permettant de faire retomber la température de la crise sociale et politique qui secoue le pays depuis maintenant une quinzaine de jours ». Dans un communiqué, l’APVF propose plusieurs pistes pour un plan d’ensemble ambitieux contre les inégalités territoriales : le renforcement des solidarités territoriales, la lutte contre la désertification médicale, la revitalisation des centres-villes, l’instauration du droit à la mobilité ainsi qu’une meilleure justice sociale et une égalité territoriale en matière d’écologie.