11,9 milliards d'euros tout de suite, puis 26 milliards d'euros d'ici 2020 : c'est le montant que la Commission européenne va affecter au développement des transports en Europe dans le cadre du fonds Mécanisme pour l'interconnexion de l'Europe (MIE). L'Europe va donc multiplier son investissement par trois, puisque ce fonds ne disposait jusqu'à présent « que » de huit milliards d'euros. Le MIE sera déployé afin de relier les grands axes de transport en Europe, sans pour autant se « substituer aux autorités locales et régionales ». Neuf grands « corridors » ont ainsi été définis sur une carte. En France, plusieurs couloirs ferroviaires ont été retenus parmi lesquels : Paris-Lille-Europe du Nord, Paris-Bordeaux-Valladolid-Portugal, Paris-Metz-Europe de l’Est, Paris-Lyon-Perpignan-Barcelone-Sud de l’Espagne et, ce qui constitue une réelle surprise, l'axe Paris-Le Havre. L'Europe a en effet retenu le poids du port du Havre dans le commerce maritime européen. Le projet de LGV normande pourrait donc être relancé après de multiples reports.
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