23 : c'est le nombre de communes qui auraient refusé d'appliquer la réforme des rythmes scolaires. Soit moins d'une sur mille, d'après les chiffres du ministère de l'Education nationale. La ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem a dénoncé une décision « antirépublicaine et intolérable ». L'Association des maires de France (AMF), elle, félicite les maires « respectueux des lois et décrets de la République ». Elle souligne qu'ils ont trouvé des solutions pour appliquer la réforme « malgré les difficultés financières et d’organisation » et les « problèmes de recrutement, de qualification des personnels d’encadrement, de taille des locaux ». Toutefois, l'association rappelle que « les communes ne sont pas en mesure de financer durablement un tel montant de dépenses ». Le comité des finances locales estime en effet que le coût de la réforme pour les communes sera de 600 M€. Pire encore, l'AMF évalue, elle, le surcoût à un milliard d'euros. L'association demande donc réévaluation du montant du fonds d’amorçage « au regard du coût de mise en œuvre de la réforme pour les communes ».
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