Les réactions continuent de tomber après la remise, le 15 février dernier, du rapport de Jean-Cyril Spinetta sur l'avenir du rail français. « Loin de tracer des perspectives positives, ce rapport dresse un bilan extrêmement inquiétant de l’état du réseau national et soumet des propositions qui remettraient en cause la desserte de pans entiers du territoire national et régional », constate Philippe Fournié, vice-président de la région Centre-Val de Loire. Il poursuit : « partant d’un modèle recherchant uniquement la rentabilité, le rapport propose ni plus ni moins que l’abandon par l’Etat de l’ensemble des petites lignes, classées 7 à 9 (Paris-Châteaudun- Vendôme-Tours, Chartres-Courtalain, Tours-Loches, Tours-Chinon, Salbris-Valençay et Bourges-Montluçon) et en propose la fermeture pure et simple. » Alors que la région Centre-Val de Loire compte parmi les régions investissant le plus pour le développement de l’offre ferroviaire, « ces recommandations portent le signe du mépris de la ruralité et de ses habitants », clame le vice-président. Aussi, il appelle le gouvernement « à la responsabilité » et à « enfin donner les moyens suffisants à l’entretien du réseau ferroviaire pour le rénover pour y maintenir les circulations indispensables aux mobilités sur l’ensemble du territoire régional ». Il lui demande de ne pas suivre les recommandations d’un rapport construit « en totale déconnexion du réel ».
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