Le 18 octobre dernier, le président de la République a confirmé la mise en place à compter du 1er janvier 2018 d’une police de sécurité du quotidien (PSQ), s’engageant à associer les élus locaux dès sa conception. Aussi, réunis au sein de la commission sécurité, les élus de France urbaine ont naturellement fait le choix du dialogue avec le ministère de l’Intérieur, tant au niveau national, avec la production d’une contribution commune, qu’au niveau local, avec leur participation aux concertations organisées dans les territoires. Or, France Urbaine fait part d'inquiétudes issues de témoignages locaux. « La méthode choisie par le gouvernement pour organiser les concertations au niveau local laisse apparaître, jusqu’ici, des situations pour le moins hétérogènes tant en termes de formats, que d’acteurs associés. Cela laisse craindre une prise en compte inégale des préoccupations des élus locaux », déclare France Urbaine. L'association ajoute : « Les précisions attendues sur les moyens humains et les outils d’accompagnement n’ont toujours pas fait l’objet de clarifications, alors qu’il s’agit là d’un préalable indispensable à toute expérimentation et alors même que les premières réflexions présagent d’un report de charges des missions de la police nationale vers les polices municipales. » France Urbaine en conclut que l’objectif d’une expérimentation dès janvier 2018 semble donc, en l’absence de clarifications urgentes, difficile à atteindre, et demande une réunion d'urgence avec le ministre de l'Intérieur.
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