Selon un communiqué transmis par la Fédération des villes moyennes (FVM), les villes moyennes seront une des clés des résultats du scrutin de dimanche prochain. Toujours selon la FVM, "en conséquence, si les logiques de désistement ne semblaient pas fonctionner en faveur des partis majoritaires, un grand nombre de maires de villes moyennes DVG ou DVD pourraient faire leur apparition à l’issue du 30 mars prochain. Une dizaine de villes moyennes pourraient en outre être conquises par le Front national. Le niveau de l’abstention et les logiques de report des électeurs des villes moyennes auront donc une influence décisive sur ce second tour". La dimension locale reste une donnée essentielle de ces élections locales, puisqu’une centaine de listes, relevant des équipes sortantes (soit plus d’un tiers des villes moyennes), ont atteint le seuil des 50 % des suffrages exprimés, et remporté ces élections dès le premier tour. Sur une centaine de têtes de listes élues dès le 23 mars, soit plus d’un tiers des villes moyennes, 32 se situent à gauche de l’échiquier politique, 11 se situent au centre ou sont sans étiquette, 57 à droite dont 2 à l’extrême droite. Pour mémoire, la FVM regroupe les maires des villes dont la population est comprise entre 20 000 et 100 000 habitants ainsi que les présidents des intercommunalités qui intègrent une ville moyenne. La FVM identifie et étudie les spécificités des villes moyennes et de leurs agglomérations, pôles urbains d’équilibre entre les métropoles régionales et les territoires ruraux, qui sont des lieux de convergences et de mobilisation des énergies urbaines et rurales, où la qualité de vie constitue un facteur fort d’attractivité.
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