Le président de l'Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques (ANMSCCT), Marc Francina, s'opposent au projet d'augmentation de la taxe de séjour. L'intéressé estime que les augmentations de taxes de séjours sont une menace pour la promotion du tourisme « qui est une priorité pour l'emploi et l'équilibre extérieur de la France ». Il regrette que l'adoption de ces hausses ait été décidée « sans concertation avec les professionnels ». L’ANMSCCT s’oppose donc au relèvement du plafond de la taxe de séjour de 1,5 euros par personne et par nuit à 8 euros (sous amendement 373) par personne et par nuit, d'une part, et au relèvement de 2 euros de la taxe de séjour dans la région parisienne pour financer les transports franciliens, d'autre part. « La première mesure risque de créer de fortes tensions locales entre élus et hôteliers » estime l'association, tandis que sur la seconde mesure, l'ANMSCCT estime que « la nouvelle affectation prévue par l’amendement s’avère contraire à l’esprit même de ce dispositif qui n’a pas pour vocation de financer les infrastructures de transports du quotidien ». Dans ce contexte de réforme territoriale et de réduction budgétaire, l'association rappelle que les communes touristiques ont en effet des charges deux fois supérieures aux communes de même strates démographiques non touristiques. « Ainsi, en cette période de diminution des dotations de l’Etat, cette taxe est indispensable pour les communes », conclut le communiqué.
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