Le VUL a fait l’objet de nombreuses études pour le caractériser ; il ressort de ces recherches et enquêtes faites en détails que :
• Le VUL (véhicule utilitaire léger) est un véhicule destiné au transport de marchandises (ou de personnes) et dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3,5 tonnes conditionnant ainsi son appartenance à une catégorie spécifique avec la mention « CTTE » sur la carte grise.
• Le VUL se caractérise, en outre, par une partie arrière destinée au transport de personnes ou de marchandises. Cette partie peut dès lors prendre de multiples formes et donc, par exemple, se présenter sous la forme d’un plateau (à l’instar des pick-up) ou encore d’un caisson tôlé ou vitré (comme c’est la plupart du temps le cas sur les fourgons).
• La séparation physique entre la partie du véhicule dédiée au pilotage et celle dédiée aux marchandises peut exister par construction, ce qui est le cas sur les châssis cabine, comme elle peut être inexistante par construction, ce qui est le cas de certains fourgons.
• Un VUL, retenu pour un usage professionnel spécifique, sera choisi autant pour ses caractéristiques avant (partie cabine) que pour ses capacités en zone arrière.
• On ne le répétera jamais assez: lors de l’usage professionnel d’un VUL, la conduite est un maillon central au sein d’une chaîne d’activités liées à des usages ou à l’exercice d’un métier. En effet, le VUL a des vocations assez simples : il faut le charger, le conduire et le décharger. Toutefois, à ce triptyque minimal, il convient d’ajouter l’usage interne qui peut être fait du véhicule : il peut faire office d’atelier, de vestiaire, de cantine ou même de bureau quand, dans certains cas particuliers, il n’est pas conçu pour être le support de moyens de communication embarqués, des moyens parfois même très sophistiqués.
• Comme tout engin par nature, le VUL, dans le cadre de son utilisation, présente des risques spécifiques d’atteinte à la santé de son utilisateur, au-delà du banal risque d’accident de la route. En effet, lors du chargement, les utilisateurs sont exposés à des risques de chute de plain-pied ou de hauteur lors d’utilisation d’une galerie et donc de chute d’objets. Mais ils sont également confrontés aux risques liés aux manutentions, souvent, manuelles ainsi qu’à ceux induits par la nature même des marchandises transportées (poussières, solvants,…).
• Parallèlement, lors de la conduite, d’autres risques existent : il y a déjà le classique accident de la route qui voit son risque majoré ou son potentiel de « surdommage » lié au chargement lui-même quand, par ailleurs, le risque n’augmente pas aussi, un risque d’agression physique lors des si nombreuses tentatives de vol de la cargaison, … Le conducteur voit dans ce contexte son stress accru, celui-ci lié bien entendu à la circulation mais aussi aux contraintes horaires, sans négliger ce que les experts en ergonomie ont identifié : les troubles musculo-squelettiques dus à la position de conduite.
• De tous ces facteurs de risques, il faudra tenir compte car le VUL, utilisé dans le cadre professionnel, sera nécessairement aménagé dans le but de mieux prévenir ces risques d’atteinte à la santé et à la sécurité des usagers, à l’arrêt comme en circulation.
Inscrivez-vous dès maintenant sur le groupe Facebook Paroles de Maires pour obtenir des informations quotidiennes sur l'actualité de vos missions.