Le stationnement public des deux roues motorisés ou des vélos en France a été historiquement insuffisamment pris en compte. Depuis plusieurs années, les villes françaises équipent leurs espaces publics d’arceaux ou de garages à vélos, notamment à proximité des gares et arrêts de transports collectifs urbains structurants. Intégrer les besoins du stationnement des deux roues dans la problématique globale du stationnement devient une nécessité. L’utilisation croissante du vélo génère un besoin de stationnement sécurisé tant sur l’espace public que sur l’espace privé. En l’absence de zones de circulation et d’arrêt adaptées, l’usage du vélo ne se développera pas à hauteur des ambitions affichées dans le plan « modes doux ». Le développement du deux roues motorisé doit également faire l’objet d’une réflexion particulière pour définir des emprises de stationnement ne gênant pas la circulation.
Dans la capitale et la première couronne parisienne, le nombre de véhicules motorisés à deux (ou trois) roues a progressé de 35 % depuis 10 ans. Il y devient presque aussi difficile de garer une moto ou un scooter qu'une voiture. Quant à la fâcheuse tendance à envahir les trottoirs, elle provoque, selon les municipalités concernées des nuisances à la fois visuelles et environnementales (fuites d'huile, poinçonnage du sol avec les béquilles…), et quelquefois génère une insécurité pour les piétons.
Pourtant, la Mairie de Paris a fait réaliser 30000 places de stationnement pour cette catégorie de véhicules qui ne cesse de prendre de l’ampleur et promet d'en créer 18 000 supplémentaires d'ici à 2014. Mais compte tenu des difficultés croissantes de circulation en voiture, ce parc devrait augmenter de 15 % par an et les problèmes de stationnement aussi.
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