Le sénateur Louis Nègre a présenté, le mercredi 8 juin, son rapport sur le diesel. Il s’est posé la question suivante : « Avec le durcissement continu de la réglementation européenne, quel est l’impact des véhicules diesel récents, conformes à la norme Euro 6, entrée en vigueur en 2015 ? » Il s’est intéressé à deux catégories d’émissions : les émissions de CO 2 , qui ne présentent pas de danger direct pour l’homme mais est un gaz à effet de serre, et les émissions de polluants atmosphériques, qui altèrent la qualité de l’air et dont les impacts négatifs sur la santé sont avérés, tels que les NOx. Il rappelle que le problème est plus difficile pour ces dernières particules puisqu’elles « ne peuvent pas être filtrées mécaniquement à l’échappement ». Si les réglementations ont limité leur seuil au fil des ans, il constate que des écarts considérables entre ces limites théoriques d’émissions et leur niveau effectif, en conduite réelle, ont été mis au jour. Face à ce constat, Louis Nègre rappelle les mesures engagées par la Commission européenne, notamment celles prévoyant des modifications des tests d’homologation. Mais il pose la question de savoir si la technologie diesel a encore un avenir. Il estime ainsi que tant que les technologies alternatives (électrique, hybride, hydrogène) ne sont pas encore suffisamment développées pour se substituer totalement aux moteurs thermiques, le diesel restera pertinent, sur certains segments de marché. Il rappelle que « la technologie diesel reste en effet plus intéressante que celle utilisant de l’essence au regard de la lutte contre le réchauffement climatique ».
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