Décidée sous le quinquennat de François Hollande, la réforme du stationnement payant entre en vigueur le 1er janvier 2018. Elle entraîne de nouvelles modalités de contrôle et de tarification dans les villes françaises dotées d’horodateurs. A Nancy, le Maire, Laurent Hénart, et son équipe ont choisi de voter des tarifs plus bas que la grande majorité des villes, pour limiter l’impact sur le pouvoir d’achat. "En préparant sa mise en place à Nancy, nous avons voulu tenir compte des remarques des habitants, qui veulent un centre ville à la fois plus accessible, où l’on se gare mieux, et des tarifs de stationnement abordables. Il y avait donc un équilibre et une modération à trouver. Au 1er janvier nous allons donc baisser les tarifs et mettre en place des forfaits post-stationnement parmi les moins chers du pays. Nancy sera la ville la moins chère du Grand Est", souligne Thierry Coulom, adjoint au stationnement, à la circulation et aux parkings. "Je rappelle aussi que nous avons immédiatement écarté la technologie LAPI (Lecture Automatisée des Plaques d’Immatriculation) que certaines villes utilisent et qui permet à la police de verbaliser sans même descendre de voiture."
Dans un contexte de changement des pratiques de consommation et de concurrence des zones commerciales périphériques, la politique de stationnement est un levier pour améliorer l’accessibilité et soutenir les commerçants. C’est tout le sens de la politique de stationnement de la Ville de Nancy depuis 2014.
La Ville de Nancy baissera également au 1er janvier ses tarifs de stationnement en surface : il en coûte aujourd'hui 4,70 euros pour deux heures de stationnement au Centre ville. Ce tarif passera à 3,50 euros au 1er janvier. Cela concerne plus de 2000 places dans l’hyper centre.
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