De nouvelles voies de valorisation sont aujourd’hui à l’étude comme par exemple la transformation des boues sèches en combustible pour la ville, en réinjectant le biogaz préalablement épuré dans les réseaux de chaleur. Le projet Biovalsan, lancé à Strasbourg par Lyonnaise des Eaux et Degrémont, vise par exemple à injecter du biométhane produit à partir des eaux usées dans le réseau de gaz naturel. Ce projet soutenu par la Commission européenne, va permettre d’injecter l’équivalent de la consommation de 5 000 logements basse consommation (BBC) par an. Le traitement thermique permet de détruire la matière organique des boues et de générer de la vapeur ou de l’électricité. Les procédés de destruction sont de deux sortes : d’une part, les procédés sous pression qui permettent l’oxydation partielle et la gazéification (production de synfuel) et d’autre part, les procédés d’incinération qui opèrent à pression atmosphérique et relèvent du principe de la destruction de liaisons constitutives de la matière organique. L’incinération est couplée au séchage thermique, mixte ou solaire, pour une meilleure efficacité. Une fois séchées, les boues sont valorisées en énergie, en co-calcination avec d’autres combustibles en fours d’incinération de déchets, de centrales thermiques ou de cimenteries.
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