Cette année encore, une majorité de la population française (78 %) déclare avoir confiance en l’eau du robinet. L’édition 2012 du baromètre TNS SOFRES‐CIEAU publiée le 20 mars 2013 fait apparaître un très bon niveau d'appréciation de l'eau du robinet comme de son service. 88 % des Français se déclarent satisfaits du service public de l’eau. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis 5 ans (+5 points depuis 2007). C’est d’ailleurs non sans fierté que certaines communes ou communautés d'agglomération choisissent même de baptiser cette eau dont elles mettent en avant la qualité et le coût auprès de leurs administrés. La dernière en date, l'eau de la communauté d'agglomération de Chambéry s'appelle désormais "La Nivolette", un nom choisi par les habitants en référence au sommet du Nivolet. L’objectif de ce "baptême": Valoriser l'eau du robinet.
La qualité de l’eau distribuée au robinet du consommateur dépend d’une part de la qualité de l’eau de la rivière ou de la nappe souterraine dans laquelle l’eau est prélevée, d’autre part des traitements effectués après le prélèvement. Il est donc nécessaire de préserver la qualité de la ressource en amont du prélèvement afin de réduire le degré de traitement nécessaire pour sa potabilisation. Pour produire de l’eau potable, on utilise principalement (près de 63 %) des eaux souterraines, moins polluées. Cependant, dans les zones urbaines, où la quantité nécessaire à chaque instant est très élevée, on prélève plutôt de l’eau de surface que les grandes collectivités ont les moyens de traiter efficacement. Elles n’hésitent pas à investir dans les technologies les plus modernes pour la produire.
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