Alors que les électeurs des États membres de l’Union européenne (UE) ont élu leurs représentants au Parlement dans un contexte de crise des « Gilets jaunes », de la montée du populisme et du report du Brexit, la Commission, organe exécutif de l’UE, continue d’être la principale cible des eurosceptiques. À tort ?
PESTICIDES
Avant d’approuver une substance active qui contribue à la fabrication d’un pesticide, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) passe en revue toutes les études scientifiques disponibles avant de donner son avis à la Commission européenne, qui présente ensuite aux États membres une proposition pour son approbation – ou non. Il revient enfin aux autorités nationales d’autoriser les produits mis en vente dans leurs pays.
SNCF
L’ouverture à la concurrence des services nationaux de transport ferroviaire de voyageurs doit permettre à d’autres entreprises ferroviaires d’acheminer des usagers sur le réseau français, de même que la SNCF peut déjà transporter des voyageurs sur le réseau d’autres pays européens. Plutôt que d’être automatiquement confiés à SNCF Mobilités, les services publics seront attribués aux entreprises ayant soumis la meilleure offre au meilleur prix.
SERVICES PUBLICS
Si les pays de l’UE sont libres de définir l’étendue de leurs services publics, l’Union intervient pour une catégorie de services publics, ceux dits d’intérêt économique général (tels la poste, les télécommunications, les transports, l’énergie, la distribution d’eau...). Elle veille à éviter des situations de monopole et d’abus concurrentiels. Elle protège ainsi les citoyens européens, en leur garantissant l’accès à ces services.
Page réalisée par Danièle Licata
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