L'association des maires d'Île-de-France s'inquiète des conditions de la réforme du stationnement payant. « Aujourd’hui, les communes ne touchent qu'une petite fraction (près de 25%) des recettes sur les amendes émises, alors même que les coûts liés au contrôle et à la verbalisation sont élevés pour elles », explique l’Amif. Pour autant, ces montants devraient encore s’accroître, car cette réforme va s’accompagner d’un renouvellement des horodateurs, voire d’une gestion intelligente du stationnement basée sur des réseaux de capteurs et terminaux connectés. Par ailleurs, le transfert aux villes de la gestion des amendes liées au stationnement devrait également nécessiter, dans certaines municipalités, plus de moyens. C’est pourquoi, l’AMIF sera attentive aux arbitrages retenus dans le projet de loi de finances 2017.
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