Alors que le président de la République, François Hollande, a annoncé, au 99ème congrès des maires de France, jeudi 2 juin, vouloir diminuer de moitié la baisse des dotations pour l'année 2017, l'Association des maires de France (AMF) a formulé une série de revendications dans sa résolution générale.
Compte tenu de "l'ampleur" des réorganisations territoriales, "nous appelons les services de l’Etat à mieux se concerter avec les élus et à mettre en place l’ingénierie juridique et financière nécessaire pour les accompagner car ils doivent faire face à des situations subies d’une particulière complexité. Nous soulignons l’impérieuse nécessité de retrouver rapidement de la stabilité, faute de quoi un grand risque de paralysie menace l’action publique" affirme le premier vice-président délégué de l'AMF, André Laignel.
Outre son souhait d'une réduction de la baisse des dotations et d'une loi spécifique de réforme de la DGF (des concessions faites par François Hollande), les élus locaux réclament ainsi "un coup d’arrêt à l’inflation des normes et au transfert de charges imposées aux collectivités" ou encore "une plus grande concertation et un dialogue constructif entre les élus et les représentants de l’Etat pour la mise en œuvre des SDCI (schémas départementaux de coopération intercommunale, ndlr)".
Dans leur combat contre toute remise en cause de la place de la commune dans l'organisation territoriale, l'association propose enfin de créer "un projet de contrat de mandature, prenant la forme d'une Charte pour l'avenir des communes de France" qu'elle soumettra en 2017 aux candidats à l'élection présidentielle. "A charge pour eux de se déterminer et de s'engager par rapport aux orientations et principes que nous défendons" précise André Laignel.
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