Françoise Férat, sénateur de la Marne, est intervenue à l’occasion du débat au Sénat sur la mise en œuvre des rythmes scolaires dans les petites communes. Elle a, au nom des élus locaux, tiré la sonnette d’alarme : « comment avoir imaginé qu’un tel système pourrait être appliqué sur des territoires aussi différents quand on connait l’inégalité des moyens financiers et surtout humains de nos collectivités ? » La sénatrice regrette que « le premier décret a été pris en janvier 2013, sans concertation avec les élus. Ni les professeurs, ni les parents d’élèves, ni les élus, et encore moins les enfants n’ont pu en tirer de bénéfices ». « Le temps de présence à l’école est beaucoup plus important, avec moins de projets pédagogiques intéressants. Sans oublier la fatigue ressentie en fin de semaine », a-t-elle déploré.