Réduction de la baisse des dotations, reconduction du fonds d’investissement, réforme de la DGF... Les annonces du président de la République, François Hollande, au congrès des maires de France, jeudi 2 juin, divisent les associations d'élus locaux.
Ces annonces ont, tout d'abord, été saluées, par l'Association des maires de France qui affirme que sa "mobilisation historique" a été "reconnue" par le président de la République. L'association se félicite également de l'annonce d'une loi spécifique de réforme de la DGF et de la "bouffée d'oxygène" permise par la reconduction et l'augmentation à 1,2 milliard d'euros du fonds d’investissement local. Pour autant, l'association présidée par François Baroin, également sénateur-maire de Troyes (Aube), entend poursuivre sa mobilisation pour une "compensation intégrale des nouvelles charges transférées telle que la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires", soit 640 millions d'euros.
L'Association des petites villes de France (APVF), aurait, pour sa part, "préféré un geste encore plus fort du gouvernement" mais concède "l'arbitrage difficile auquel a dû faire face" l'exécutif.
Quant aux départements et régions, ils se déclarent comme les "grands oubliés" du geste présidentiel sur les dotations. "En laissant de côté les régions et les départements, le président de la République les fragilise au risque de les mettre dans l'incapacité à agir au service de nos concitoyens et de nos entreprises" affirment l'Association des régions de France (ARF) et l'Assemblée des départements de France (ADF) dans un communiqué commun.
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