Les délégations du Sénat aux collectivités territoriales et aux entreprises ont examiné une note d’orientation sur la revitalisation des centres-villes et centres-bourgs. Après avoir relevé que la dévitalisation de ces centres, apparaissait comme une question politique de première importance, les deux rapporteurs ont fait valoir l’importance de la vacance commerciale moyenne sur le territoire national, avec des taux qui peuvent être très élevés dans des villes petites ou moyennes (supérieurs à 15 voire 20 %). Selon eux, la fragilisation des centres est le produit d’un « cocktail » dont les principaux ingrédients sont la dégradation du bâti, intérieur et extérieur, les difficultés d’accès et de stationnement, la baisse de la population du centre et sa paupérisation, la fuite des équipements attractifs et des services du quotidien, la concurrence des grandes surfaces en périphérie. Pour remédier à cette situation, ils demandent l’élaboration d’un programme national de revitalisation abordant toutes les thématiques liées à ce sujet.
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