La maire de Paris, Anne Hidalgo, vient d'annoncer son soutien au relèvement du plafond de la taxe de séjour. La nouvelle maire y voit une mesure « d’équilibre budgétaire et de justice sociale » dans « l’intérêt des acteurs du secteur ». L'intéressée tient, en effet, à « rappeler un certain nombre d’éléments objectifs indispensables à la compréhension de la situation. » Elle rappelle, tout d'abord, que la ville de Paris consacre chaque année 250 M€ au développement de l'attractivité touristique de la capitale, que ce soit par l’entretien de ses musées, de son patrimoine, par l’organisation des événements, par des travaux d’embellissement, sans oublier la prise en charge des coûts liés à la fréquentation touristique que ce soit la sécurité, la propreté, l’entretien de sa voirie comme des espaces verts. Puis, Anne Hidalgo justifie sa position en comparant le niveau de taxe de séjour appliqué dans d'autres capitales européennes : « il n’y a pas de risque de voir Paris pâtir de cette mesure dans la compétition des villes européennes. La taxe de séjour forfaitaire appliquée aujourd’hui à Paris, avec l’abattement légal obligatoire n’est ainsi que de 0,90 € pour les hôtels de luxe alors qu’elle est de 3 € à Rome par personne, 5 € à Florence, 8,75 € à Bruxelles ou encore de 5 % du prix de la chambre à Berlin. » La maire de Paris enfonce même le clou en affirmant que « la plupart des acteurs du secteur ont intérêt à l’évolution de ce dispositif fiscal ».
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