La maire de Paris, Anne Hidalgo, dit regretter la position adoptée par le gouvernement à l’occasion des discussions sur le projet de loi de finances rectificative portant sur la modernisation de la taxe de séjour sur l'ensemble du territoire national. « Une solution de compromis, travaillée avec le gouvernement, avait pourtant été trouvée afin de garantir le financement de l’attractivité touristique de la capitale - qui coûte au minimum 300 millions d’euros par an - et le plan de développement des transports en Ile-de-France » précise Anne Hidalgo. Toutefois, elle « prend acte » et se « félicite des engagements pris en séance au nom du gouvernement par Christian Eckert ». Le secrétaire d’Etat au budget qui a rappelé que « le gouvernement souhaite que le travail continue », qu’il « prend acte des travaux parlementaires, qui sont une bonne base de travail » et que « le gouvernement s’engage, d’ici la loi de finances initiale, à continuer à travailler pour atteindre deux objectifs, le financement des villes touristiques et celui des infrastructures de transport ». La maire de Paris salue, enfin, « l’engagement du Premier ministre de réformer la fiscalité des hébergements touristiques dans le cadre du projet de loi de finances qui sera présenté à l’automne prochain et d’organiser une concertation à laquelle Paris prendra toute sa part ».
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