Anne Hidalgo défend les investissements d’avenir des communes

« Je suis heureuse que Paris accueille celles et ceux qui font vivre partout en France cette démocratie concrète et quotidienne, qui est le fondement de notre République. Quelle que soit notre sensibilité politique, nous avons tous l’expérience du dialogue sans filet avec nos concitoyens, nous connaissons tous la nécessité de rassembler, nous avons tous l’obsession de trouver une solution à chaque problème, avec efficacité et pragmatisme », a souligné jeudi Anne Hidalgo, face aux Maires de France.
  
Pour la Maire de Paris, « il est évident que la République a besoin de ses élus locaux ». « Nos communes offrent aux citoyens la possibilité de rencontrer une République à visage humain et à échelle humaine ».
 
Dans des circonstances économiques difficiles, parfois même dangereuses, « les Maires continuent d’assumer les promesses du pacte républicain. Nous protégeons les citoyens de la précarité et du désespoir que suscitent les inégalités », a-t-elle analysé. « Nous nous battons chaque jour pour eux, quand il faut construire des logements, des crèches, des transports et soutenir l’entrepreneuriat. Nous maintenons ainsi un niveau de confiance indispensable », a-t-elle jugé.
  
Anne Hidalgo demande donc à l’Etat de « faire confiance aux élus locaux ». « Les communes ne sont pas un problème mais une partie de la solution. Nous avons besoin de dialoguer et d’agir ensemble pour redresser notre pays. Partageons les efforts de façon constructive », a-t-elle appelé.
 
Pour elle, « les collectivités sont le centre de gravité des politiques publiques » et ont « un rôle à jouer pour relever les défis de notre pays ». C’est pourquoi l’investissement des communes doit être préservé et soutenu : « Nous assumons notre part d’investissement pour l’avenir et les générations futures. Il est donc indispensable de nous soutenir dans cet investissement. Nous remplissons les carnets de commande, nous donnons la chance à de nombreuses entreprises de grandir et de faire grandir notre pays », a-t-elle estimé.