A l'occasion d'un déplacement à Châlons-en-Champagne, le secrétaire d’Etat à la réforme territoriale, André Vallini, a déclaré que les parlementaires pouvaient encore aménager la loi de réforme territoriale : « La réforme n’est pas figée tant que la loi n’est pas votée et si, en deuxième lecture, les parlementaires veulent changer les choses, ils peuvent encore le faire, mais la carte idéale n’existe pas. » Puis, Jean-Paul Bachy, président DVG de la Champagne-Ardenne, a interpelé André Vallini en réaffirmant son hostilité au rapprochement de sa région avec l’Alsace : « Nous ne voulons pas être les otages d’une réforme bâclée à la hâte pour cette fusion imposée d’en haut. » Ce à quoi le secrétaire d’Etat à la réforme territoriale a vivement réagi : « Chacun voit sa région et son avenir de façon différente, mais pour le moment la carte a été votée ainsi et le gouvernement en prend acte », avant de conclure : « nous ne cherchons pas à supprimer les identités existantes. L’identité champenoise, lorraine ou alsacienne survivront à notre réforme administrative. »
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