Au regard de l’évolution rapide de la technologie et de l’émergence de nouveaux métiers,
le géant du numérique déploie en région les « Ateliers numériques », des espaces gratuits et ouverts à tous, dédiés à la formation et à la découverte du numérique.
RCL: Vous assurez la vice-présidence « vie du syndicat » au sein du Syndicat national des directeurs généraux des services des collectivités territoriales (SNDGCT). Parmi vos missions celle de défendre la place du DGS dans le paysage local.
Florence Baco-Ambrass : On parle beaucoup des élus, mais le DGS reste méconnu dans la fonction publique territoriale. Faire connaître cette fonction essentielle, c'est aussi faire connaître l'administration territoriale et le service public local, le valoriser et montrer en quoi nous sommes de vrais professionnels de la territoriale. Nous préparons une communication à destination des différents publics auxquels nous nous adressons: entreprises, institutionnels et grandes organisations comme le CNFPT [Centre national de la fonction publique territoriale, NDLR] ou les centres de gestion. Nous réalisons un important travail avec les associations de professionnels pour porter ensemble un certain nombre de problématiques auxquelles nous sommes confrontés.
Quelles sont les principales problématiques abordées ?
F. B.-A.: Ce sont d'abord les contraintes financières qui nous obligent à évaluer les politiques publiques, à les revoir beaucoup plus fréquemment qu'auparavant. Ce qui nous demande plus de souplesse et d'adaptation en termes d'organisation de services, de moyens humains et financiers. La deuxième problématique concerne la relation à l'usager. En effet, la montée en puissance des réseaux sociaux et du numérique nous contraint à beaucoup plus de réactivité, et une adaptation permanente en termes d'organisation. Enfin, la place du service public local dans la société pose question. De nos jours, tout est remis en cause et critiqué, y compris les fonctionnaires territoriaux. Nos spécificités ne sont pas prises en compte. Notre rôle, en tant que syndicat est de permettre une meilleure connaissance de la fonction publique territoriale et mettre en avant le dévouement des agents territoriaux pour les habitants.
Quels messages souhaitez-vous délivrer ?
F. B.-A.: Les expertises des directeurs généraux méritent d'être valorisées auprès du grand public, plus qu'elles ne le sont aujourd'hui. Nous avons cette capacité d'être à la fois des experts dans notre domaine, et une force de proposition et de conseil stratégique auprès des élus. C'est un vrai métier. Il est nécessaire d'avoir un service public local pour garder le contrôle sur le lien à l'usager. Nous cherchons avant tout la bonne gestion des deniers publics et une bonne adaptation du service à la population. Le privé ne peut pas remplacer le service public local.
Comment appréhendez-vous votre mission de DGS à Palaiseau ?
F. B.-A.: J'ai une mission de coordination. Je suis très sensible au travail collectif pour favoriser la cohésion d'équipe et les modes coopératifs au sein de la collectivité. Mon rôle est de faire en sorte que l'administration rende un service de qualité, adapté aux besoins de la population. Une direction efficace et de haute qualité managériale c'est la base qui permet à chacun, au sein de la collectivité, de bien travailler. Mon rôle est aussi de prendre soin des agents, d'être attentive à leurs conditions de travail. Pour y parvenir, nous avons lancé une démarche « qualité de vie au travail » à laquelle les agents sont pleinement associés. ¦?Propos recueillis par Blandine Klaas
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Propos recueillis par Blandine Klaas
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