Terre d’immigration, Trélazé (49) est une ville multiculturelle, où le « bien vivre ensemble » est devenu une priorité pour Lamine Naham qui s’est vu confier les clés de la mairie en janvier dernier. Le jeune maire a fait de la lutte contre l’oisiveté et les incivilités un combat au quotidien. Sa méthode ? multiplier les activités sportives et culturelles.
QUI EST-IL ?
Originaire du Sénégal où il conserve ses racines, Lamine Naham est devenu maire de Trélazé (49) en janvier 2022. Débarqué tout seul de son Sénégal natal à Angers en octobre 1992 alors tout jeune étudiant, il décroche une maîtrise d’administration économique et sociale. Responsable financier puis gérant d’une entreprise d’import-export, il s’investit très tôt dans la vie locale avec une volonté affirmée d’intégration. « Mais je suis un immigré et j’assume ce terme « immigré. »
SA DEVISE
Ne jamais voir le verre à moitié vide.
SON LIEU PRÉFÉRÉ
« Le Sénégal. Le plaisir de me retrouver avec les miens et le temps d’un séjour sur ma terre natale, pouvoir renouer avec mes racines. »
SA PASSION
Monsieur le maire voue une véritable passion à sa famille. « Elle est enracinée au cœur de ma culture et de mon engagement politique. » Comme passion plus ludique les sports collectifs en général, en tête desquels, le football.
SES SOURCES D’ÉNERGIE
« Au-delà de la famille qui reste une source inépuisable d’énergie, mon combat pour ma ville est de faire refonctionner l’ascenseur social. Car lorsque l’égalité des chances est niée, le risque de repli communautaire augmente. Mais la France permet aujourd’hui des parcours comme le mien, je ne suis pas une exception. »
SA PLUS GRANDE DIFFICULTÉ
« Parvenir à ce que nos institutions continuent d’offrir aux jeunes générations l’opportunité de s’élever socialement. Et c’est un combat du quotidien. »
SON MEILLEUR SOUVENIR
« Sans hésitation, la naissance de ma fille aînée. J’ai senti immédiatement le poids de mes responsabilités. Et aujourd’hui j’ai une double responsabilité celle de père et celle de maire!»
SON FILM CULTE
Scarface de Brian de Palma – scénario d’Oliver Stone Sorti en 1984 en France. « Un film culte, évidemment pour la performance inégalée de son acteur principal Al Pacino. »
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