Voilà deux ans que le gouvernement est parti à la reconquête de l’industrie, autour du Conseil national de l’industrie et de ses 18 filières industrielles. Avec « Territoires d’industrie », lancé l’an dernier, le gouvernement poursuit ses efforts : 164 territoires bénéficieront de 1,3 Md de financement. Objectif : révéler les champions cachés.
SOMMAIRE
Les projets se développent autour d’un label
Benjamin Coriat : « L’État mobilise trop peu de moyens financiers pour relancer l’industrie »
Sept filières stratégiques pour construire la ville de demain
L'’industrie française, autrefois délaissée au profit de la tertiarisation, revient en force pour contribuer au renouveau économique dans les territoires à fort potentiel. Le Premier ministre Édouard Philippe en est persuadé : « De la santé de l’industrie dépend la santé économique et sociale de centaines de villes petites, et moyennes. » Et de lancer, à l’automne 2018, sous le label « Territoires d’industrie », un ambitieux programme de reconquête industrielle du pays. Dans ce dispositif, c’est la région, principal acteur du développement économique territorial qui pilote le dispositif. À ses côtés, un tandem élu-entrepreneur anime et gère les projets au niveau local. « Un travail partenarial essentiel pour mener à bien cette ambition industrielle », estime Hervé Morin, président de la région Normandie, qui, en 2018, a investi quelque 14 M €, à travers ses dispositifs Impulsions, pour soutenir les entreprises de la vallée de la Seine.
1,3 MD € DE FINANCEMENTS
Tandis que 124 territoires avaient été identifiés lors de la phase de lancement, ils sont aujourd’hui 164 répartis sur l’ensemble des régions métropolitaines et d’outremer qui bénéficieront de 1,3 Md de financements de l’État. Auxquels s’ajouteront les contributions d’opérateurs tels que la Banque des territoires, qui prévoit une enveloppe d’un montant d’environ 100 M par an d’ici à 2022 pour investir sur fonds propres dans les projets des territoires concernés, BPI France ou encore France Business qui se mobiliseront également au service de ce programme aux enjeux importants. Il s’agit, en effet, de renforcer l’attractivité de ces territoires, innover, recruter de nouvelles compétences et, enfin, favoriser les implantations industrielles grâce à des simplifications administratives. Tous les plans d’action présentés par les territoires devraient être négociés et approuvés par les régions d’ici la fin de l’année. Et pour suivre l’état d’avancement des projets, un observatoire « Territoires d’industrie », porté par la Fabrique de l’industrie et la Caisse des Dépôts, a été lancé l’été dernier.
Blandine Klaas
C’est une nouvelle approche délocalisée de l’industrie qui se met en place. À travers les plans d’action, qui, pour la plupart, ont déjà été signés entre les intercommunalités et les régions, les territoires labellisés cherchent à se réinventer.
our Philippe Varin, président de France Industrie, « il n’y a pas de croissance sans industrie et pas d’industrie sans territoires ». C’est bien là que le label, lancé en novembre 2018, prend tout son sens. Redonner aux régions françaises des perspectives et des ambitions nouvelles avec, pour condition, la pertinence des actions dans les territoires dans lesquels elles s’inscrivent. Parmi les nombreux projets validés par les intercommunalités auprès des régions, la réhabilitation de friches industrielles, l’appropriation des technologies du numérique par les entrepreneurs, l’attractivité, l’export ou encore le renouvellement de l’offre de formation, à l’échelle des territoires, pour mieux répondre aux attentes des industriels en termes de compétences. Un enjeu crucial. Consciente que les collectivités et les entreprises ne disposent pas toutes des ressources nécessaires, notamment en matière d’ingénierie financière pour piloter leurs projets, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, a prévu dans le dispositif un accompagnement pour les épauler dans les études, diagnostics et autres analyses, et obtenir des fi nancements. De son côté, la Banque des territoires mobilisera une enveloppe pour cofinancer à hauteur maximale de 50 % les études d’ingénierie des projets. Quant au suivi des actions, les territoires d’industrie disposent d’un observatoire depuis le 5 juillet dernier, composé d’experts des secteurs public et privé, qui, chaque mois, échangeront sur les retours d’expériences et bonnes pratiques.
Notre réputation industrielle n’est plus à faire et nous sommes dans le peloton de tête des créations d’emploi industriel en France, loin devant de très grandes métropoles », annonce fi èrement David Samzun, maire de Saint-Nazaire (44) et président de la Carene. Saint-Nazaire, un territoire historiquement industriel, à la pointe de l’innovation dans de nombreux domaines à fort potentiel comme la construction navale, l’aéronautique, les énergies marines renouvelables ou encore la logistique, a logiquement été labellisée. Si la ville a souvent su saisir les opportunités d’adapter ses infrastructures aux nouveaux défi s industriels (centre de réalité virtuelle, nouveaux campus, adaptation des infrastructures au défi de l’éolien en mer, etc.), d’autres défi s restent à relever, au premier rang desquels fi gure la question de la main-d’oeuvre, tout comme celui de l’adaptation des industries aux mutations technologiques ou encore la réussite de la transition écologique. Et c’est là que le dispositif « territoires d’industrie » prend tout son sens. Car la ville devra construire une réponse territoriale à ces défi s industriels.
Sur ce territoire haut-savoyard qui connaît le plein-emploi, l’enjeu n’est pas la compétitivité des entreprises, mais leur capacité à recruter, ce qui pourrait à l’avenir constituer un obstacle à son développement. Selon Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, en visite à Annecy le 21 juin 2019 : « La solution c’est avant tout la formation de la main-d’oeuvre dont les entreprises ont besoin et la reconversion des employés du tertiaire dans l’industrie. Mais c’est aussi leur garantir un bon accueil, donc réfléchir à la question du logement et au coût du logement en particulier, sur ce territoire où les tensions se font de plus en plus vives. Des propositions très concrètes peuvent être apportées à travers le label. » Dans le cadre de sa labellisation, le territoire présentera notamment une expérimentation autour du logement temporaire des salariés travaillant pour l’industrie.
Quelque 600 entreprises, 10 000 emplois et un chiffre d’affaires de 1 Md . La plus importante zone industrielle de la métropole Nice-Côte d’Azur et des Alpes-Maritimes a signé en mars 2019, le tout premier partenariat du nouveau programme avec l’État, avec deux défi s majeurs à relever : le besoin de foncier pour les entreprises confrontées à des besoins d’extension et la mobilité des salariés. D’autres projets cependant ont été identifi és et présentés comme l’accompagnement des entreprises vers l’industrie 4.0, la construction de parkings silos pour voitures et camions, et celle du pôle multimodal, la formation avec le développement d’une fi lière industrie au Centre de formation d’apprentis (CFA) et le logement via la construction de résidences temporaires pour jeunes actifs.
A cheval sur trois départements – le territoire de Belfort, la Haute-Saône et le Doubs –, ce territoire riche d’une histoire industrielle ancienne, avec des entreprises comme avec Peugeot, Japy, Bull, Alstom, General Electric, Faurecia…, a connu de nombreuses crises au fi l des années, mais a su faire preuve de résilience. Aujourd’hui, le territoire compte plus de 30 000 emplois industriels, mais subit de plein fouet la concurrence de la Suisse et de l’Allemagne, dont il est très proche. Le premier défi du territoire sera de retenir ses jeunes diplômés. Parmi les pistes évoquées, l’apprentissage, « un vecteur fort d’ancrage dans le territoire. Un apprenti sur deux reste dans l’entreprise qui l’a formée », estime Romuald Gicquel, directeur du site Alstom de Belfort, copilote du projet Territoire d’industrie. Plus généralement, collectivités et entreprises s’appuieront sur toutes les actions qui contribueront à la réinvention de ce territoire industriel : démarche industrie 4.0, requalification et réindustrialisation des bâtiments industriels, développement des nouvelles technologies de l’énergie telles que l’hydrogène. « Mais au-delà de porter un certain nombre de projets d’envergure, qui permet de transformer ce territoire industriel, nous avons pour objectif de créer un lien fort entre le réseau des petites entreprises et les services de l’État », précise Romuald Gicquel.
Pages réalisées par Blandine Klaas
L’hémorragie industrielle de ces dernières décennies a été violente, nous confie Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à l’Université Paris 13, Sorbonne-Paris-Cité.
RCL : La France n’a cessé de se désindustrialiser : un choix stratégique ou un manque davantage comparatif face à la montée en puissance des pays émergents, et notamment la Chine ?
Benjamin Coriat : Jusqu’aux années 1970, la France a plus que tenu son rang en matière d’industrie. La désindustrialisation – plus marquée dans l’Hexagone que presque partout ailleurs en Europe –, certes, s’est amplifiée par l’accélération de la mondialisation, mais pas seulement. Elle correspond surtout à l’abandon de son modèle historique de développement, basé sur un fort secteur public industriel et sur une politique industrielle active : les fameux « grands projets » – énergie, transport, télécoms, aéronautique, spatial… Les années 1980 sont celles des prévarications en masse – 1983, puis 1986 –, du débouclage des noyaux durs et de l’abandon de toute politique industrielle. Les grands conglomérats français sont démantelés. Tout est misé sur de grandes entreprises privées « recentrées sur leur métier », comme on disait alors. Certaines vont réussir et devenir des leaders mondiaux, mais pour l’industrie française dans son ensemble et son territoire, c’est la débandade. L’échec est patent. La question des pays émergents ou de la Chine est ici anecdotique. Le mal français ne vient pas de là. Il vient de l’abandon d’un modèle et d’un « pari » raté : celui qu’en lançant nos « fleurons » à l’international – en cessant toute politique industrielle – on créerait un modèle alternatif.
Quelle place la France désormais a-t-elle dans la mondialisation ?
B. C. : Comme je l’ai indiqué certaines entreprises privatisées – ou qui l’étaient déjà – ont fort bien réussi et sont devenues des leaders mondiaux. Mais globalement, les parts de marché de la France à l’international n’ont cessé de reculer, et le déficit extérieur, devenu chronique, a eu plutôt tendance à croître. Mais, surtout, la désertification des territoires – accentuée par le retrait des services publics de proximité – s’est accentuée dangereusement. Le fait que LVMH – leader mondial du luxe et premier distributeur de dividendes – se porte bien, n’implique en rien que la France va bien !… Car les entreprises internationales n’ont pas le souci de favoriser leur territoire d’origine. Voyez Renault qui produit bien plus d’automobiles hors de France que dans notre pays. Et ceci est encore plus vrai lorsque les entreprises sont détenues majoritairement par des investisseurs institutionnels étrangers.
Pourtant, des pans entiers ont réussi à tirer leur épingle du jeu : industries navale, aéronautique… Qu’est-ce que finalement la France a raté ?
B. C. : Mon analyse est que la France a abandonné son modèle – grands projets largement appuyés sur des groupes publics –, sans être capable d’en générer un autre. L’ancien modèle comportait une dimension territoriale assumée – la Datar, prise en compte des régions dans l’allocation de l’investissement : l’aéronautique dans le Sud-Ouest, les télécoms en Bretagne, la chimie en Rhône-Alpes… Lorsque les rênes sont abandonnées aux grandes entreprises privatisées, la vision devient alors internationale, comme celle de leurs actionnaires pour qui de hautes rentabilités sont essentielles. C’est la raison pour laquelle les retombées sur le territoire national restent modestes, même lorsque ces entreprises sont performantes. Préserver localement l’emploi ou l’activité n’est pas pour elles leur objectif premier. Vient se greffer ensuite le cas des anciens « champions nationaux » privatisés et qui ont été broyés ou absorbés : que reste-t-il d’Alcatel, de Pechiney, de la CGE – et de ses fleurons tels Alstom –, autrefois leaders mondiaux dans leur domaine ?… Il aurait été pertinent de localiser des créneaux porteurs où de pousser les avantages compétitifs de certains secteurs qui ont émergé dans la période antérieure. Mais pour y parvenir, encore fallait-il avoir les outils.
« Terres d’industries » est-il un label marketing ou une véritable volonté de relancer l’économie industrielle ?
B. C. : À propos de cette initiative deux choses me frappent. D’abord la modestie des sommes engagées : 1,3 Md pour quelque 160 territoires, c’est tout simplement dérisoire… Une initiative efficace aurait exigé de multiplier par dix la somme que l’État met sur la table. Et 13 Md , c’est moins de la moitié de ce qui est accordé, sans contreparties, aux entreprises, si l’on additionne le CICE – 22 Md – et le Crédit d’Impôt Recherche – environ 6,5 Md . Qu’on ne dise donc pas que l’argent n’existe pas. Comme je viens de le rappeler : il existe. On a seulement choisi de financer les entreprises sans obligation de leur part d’investir dans le système productif. L’autre élément qui me frappe est que la quasi-totalité des mesures visent « l’accompagnement » des entreprises : formation, logistique, marketing… On reste donc dans la même logique : on ne fait que suivre les entreprises sans chercher à ouvrir des nouveaux domaines d’action. Je crains donc, compte tenu de la logique à l’oeuvre et de la modestie des sommes investies, que les effets d’une telle initiative, soient limités.
Quelles sont alors vos préconisations ?
B. C. : Il n’est peut-être pas trop tard. Le tournant numérique a, certes, été mal négocié. Mais clairement un enjeu vital est devant nous et pour de nombreuses décennies : celui du changement climatique. Il faut donc mobiliser nos compétences sur les territoires dans ce domaine et s’engager résolument. Économies d’énergie – isolation thermique, transport… –, tournants vers l’agriculture, l’alimentation biologique et les énergies reproductibles… Une nouvelle politique industrielle, horizontale – car touchant plusieurs domaines – et axée sur les territoires – en tenant compte des spécificités et des compétences locales – est non seulement possible, mais elle est nécessaire. J’espère que la France saura saisir cette opportunité. Sinon, les générations actuelles et futures paieront cher d’avoir manqué ce rendez-vous historique.
Propos recueillis par Danièle Licata
Dans le cadre de la stratégie nationale de réindustrialisation de la France, 18 filières industrielles d’avenir ont été identifiées, dont certaines constitueront des axes stratégiques pour la construction de la ville de demain. Ces filières influent sur un nombre important de leviers, parmi lesquels l’urbanisme, la mobilité, les infrastructures ou l’énergie.
Une filière stratégique en termes économiques, environnementaux et d’indépendance énergétique », selon le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. L’objectif de la filière consiste à développer le potentiel industriel de la transition énergétique avec pour projets des développements dans les domaines des énergies renouvelables, du stockage et des réseaux intelligents. Sur ce marché, la France dispose d’atouts indéniables, mais n’a pas atteint son potentiel de retombées industrielles. Parmi les projets phares de la filière, le développement d’une industrie de production « d’hydrogène décarbonée ».
Du fait des événements climatiques de plus en plus irréguliers et de l’augmentation des stress hydriques, la gestion des ressources en eau nécessite des technologies d’anticipation et de pilotage accrus », estime Antoine Frérot, le PDG du groupe Veolia, référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. La filière eau se donne une ambition. Celle d’apporter des solutions nouvelles face aux impératifs de modernisation et d’optimisation des infrastructures, de la maîtrise des micropolluants, d’évolution des métiers et compétences notamment, afin d’affronter les défis environnementaux et les mutations technologiques que connaît le secteur. Le développement de la massification des données patrimoniales et d’exploitation, actuellement disséminées dans les territoires, ainsi que les algorithmes prédictifs constituent l’un des enjeux d’avenir de la filière.
Les objectifs de la feuille de route pour une économie circulaire sont clairs : réduire la consommation de ressources en collectant mieux les déchets et en les recyclant au maximum, y compris les plastiques ; créer ainsi de la richesse et favoriser l’emploi local en préservant l’environnement. La filière devra créer les conditions économiques nécessaires à l’essor de cette économie. Pour Jean-Louis Chaussade, président du conseil d’administration de Suez, « les défis à relever sont importants, car il s’agit d’augmenter le taux de collecte des déchets valorisables, trouver des solutions de recyclage pour chacune des résines plastiques, rendre les produits plus facilement recyclables, dynamiser l’industrie sur les territoires en créant des emplois locaux et non délocalisables, intensifier la R&D sur les nouveaux matériaux, participer ainsi à la sécurisation des approvisionnements en matière première, développer plus encore le numérique dans nos métiers et, enfin, mettre en place les mécanismes économiques pour rendre les matières premières de recyclage durablement compétitives ».
Cette filière se trouve à la veille de bouleversements sans précédent avec trois disruptions majeures. Une disruption technologique liée à l’agenda environnemental, avec l’évolution du moteur électrique et l’évolution du mix énergétique, qui vont impacter l’ensemble de la filière. Une disruption numérique, avec le véhicule connecté, intelligent et autonome. Enfin, une disruption sociétale, touchant les usages, avec de nouvelles offres de mobilité et une profonde évolution du rapport à la voiture. Le programme Expérimentations Véhicules routiers autonomes (Evra) sera l’un des projets structurants pour la ville de demain. Il a été lancé pour accélérer le développement du véhicule autonome avec pour objectif la construction d’un socle commun de connaissances, de méthodes et d’outils, ceci afin de permettre d’évaluer et de valider la sécurité des systèmes, de mieux apprécier leurs usages, l’acceptabilité par le public et les modèles économiques associés.
Matériau du XXIe siècle, le bois ? Les acteurs de la filière y croient, arguant qu’il peut contribuer significativement à la transition écologique du secteur de la construction et à la lutte contre le changement climatique. Le contexte économique est favorable à l’action avec l’essor récent du bois dans la construction, avec la mise en oeuvre d’une stratégie bioéconomie pour la France, notamment au travers de son plan d’action 2018-2020 et avec l’essor des énergies renouvelables. Preuve de son dynamisme, la filière a décidé de s’organiser collectivement pour documenter le plus possible et rendre accessible son potentiel d’offre au regard des attentes de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) et des autres maîtrises d’ouvrages pour la réalisation exemplaire des projets du programme olympique et paralympique 2024.
Le secteur de la construction est en pleine mutation et confronté à des enjeux inédits d’importance majeure pour les prochaines décennies : croissance de la population, besoins en logements et en infrastructures, évolution du climat, menaces sur la biodiversité, utilisation durable des ressources naturelles. Au nombre des actions prioritaires à mener pour cette industrie, l’efficacité énergétique et la massification de la rénovation. Il s’agit de déployer et industrialiser une offre « intégrée » (audit, travaux, financement, assurance) pour lutter massivement contre les passoires thermiques en ciblant la maison individuelle grâce à des bouquets de travaux et des offres portées par les écosystèmes locaux, et proposer des solutions technologiques réduisant le rapport coût/ efficacité des rénovations thermiques.
En matière d’infrastructure numérique, les défis majeurs pour demain sont ceux de la mise en oeuvre de la 5G et de l’Internet des objets (IoT) combiné à l’intégration d’intelligence dans les réseaux (smart). L’Internet des objets (notamment territoires intelligents, voitures connectées) est un domaine susceptible d’apporter des bénéfices significatifs à la société dans son ensemble. À côté de la 5G et de l’IoT, il y a cet autre défi majeur que représentent le très haut débit et les smart territoires, un défi industriel prioritaire. Il permet de connecter citoyens, entreprises et collectivités, avec des bénéfices désormais évidents en termes d’information, de productivité, d’innovation et d’équité territoriale.
Pages réalisées par Blandine Klaas
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